Le défi 2010 – Biscuits 4 : les barquettes au choco

 

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Bon, mon défi 2010 a un peu loupé. Partiellement.
Je n’ai pas réussi à ne faire QUE des pâtisseries maison et à ne plus du tout acheter de biscuits industriels.

MAIS j’ai tout de même réduit de façon drastique la consommation de mes filles en biscuits tout prêts, bourrés d’huile de palme, conservateurs et autres cochonneries. Ainsi que ma consommation de Granolas !! (je n’en ai acheté qu’une fois, dans un instant de faiblesse, sur une aire d’autoroute parce que je conduisais depuis deux heures et que j’avais encore une centaine de kilomètres devant moi… autant dire que je suis toute pardonnée !)


Ca n’a pas été une mince affaire, pourtant, de lutter contre les viles traîtresses qui m’ont tenté plus d’une fois ! (pour ne pas les nommer, Mook et Aude !!!)

Malgré l’échec constaté, le résultat de mes aventures biscuitesques reste satisfaisant, à tous points de vue ! J’ai pas mal de petites recettes en réserve, à venir bientôt (oui, je sais, je dis souvent ça…). C’est vraiment agréable de mettre dans les petits bentos des filles quelques biscuits maison avant de partir à l’école, même si ça n’a pas été chacun des 365 jours de l’année.

 – Les fiiiiiilles ? J’ai mis vos biscuits dans vos cartaaaables !
– Merciiii Maaaamaaaaan !!!

 A chaque fois, un sentiment assez injustifié d’immense fierté. Excusez-moi, je suis Caroline Ingalls, rien de moins !!!

L’autre avantage c’est que je n’utilise quasiment que des produits bios (farine, beurre, lait, sucre) ou équitables (chocolat, noix, thé), presqu’aucun emballage (une feuille d’alu ou de papier sulfu de temps en temps pour entreposer la pâte au frigo, mais je la réutilise une voire deux fois !).
Filles contentes, bien nourries, éco-attitude (éco-logie et éco-nomies).
Oui, je sais, autant d’auto-satisfaction, c’est à vomir !!! lol

Donc, conclusion : tous les jours c’est trop dur, mais le plus souvent possible, je continue !!!

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En fait cette recette ne ressemble pas du tout aux barquettes du commerce, elle est plus proche des tartelettes Bonne Maman malgré la forme barquette.
Une pâte sablée agrémentée d’amandes en poudre, une simple ganache au chocolat noir, hmmm…
Recette à customiser à volonté avec des noisettes concassées, des zestes d’orange, des morceaux de caramel ou de fruits pourquoi pas ?
J’adore ce défi !

Barquettes au chocolat de Caroline Ingalls

Pour la ganache
250g de chocolat noir – 100g de crème liquide entière – 50g de beurre doux.

Pour la pâte sablée aux amandes
(une recette de Gâteaux de Mamie)
250g de farine – 125g de beurre froid coupé en dés – 100G d’amandes en poudre – 2 jaunes d’oeufs – 1 cuillère à soupe de lait – 1 pincée de sel

Préparer la pâte sablée.
– Mettre dans le bol du robot la darine, les amandes en poudre, le beurre, le sel.
– Battre à vitesse réduite et ajouter les jaunes d’oeufs, puis le lait.
– Battre jusqu’à obtenir une pâte assez homogène, qui reste sableuse et s’effrite.
– Rouler la pâte en une boule, en récupérant avec les mains les morceaux effrités au fond du bol.
– Envelopper la pâte dans du film alimentaire, et laisser reposer 2h au frigo.

 

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Bien entendu, on peut faire cette pâte à la main, en la mélangeant et en la travaillant du bout des doigts. Au robot c’est encore plus rapide et facile ! Technique fortement conseillée si vous avez fait le pari débile de ne plus acheter de gâteaux industriels !

Préparer la ganache
– Au bain-marie, faire fondre le chocolat noir avec le beurre.
– Lorsque le chocolat est bien fondu, le mélanger avec une spatule, sortir du feu et ajouter la crème liquide.
– Bien mélanger, puis laisser refroidir un peu sur le plan de travail.

 Préparation des tartelettes.
– Sortir la pâte du frigo. C’est une pâte très facile à travailler : inutile d’y aller au rouleau (elle s’effriterait ou collerait), moi je la travaille du plat de la main pour les grosses tartes, directement dans le moule, en l’occurence ici du bout des doigts !
– Beurrer les moules si vous utilisez des moules en métal.
– Déposer une boule de pâte dans le moule, l’aplatir du bout du doigt jusqu’à ce que la pâte recouvre tout le moule de façon égale, pas trop épaisse (environ 3mm, si vous voulez quelque chose de précis !).

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– Découper le surplus avec un couteau que vous passerez à la verticale du rebord.
– Piquer le fond des pâtes à la fourchette, puis cuire ces empreintes une dizaine de minutes (20 minutes pour une tarte plus grande).
– Lorsque la pâte a refroidi, verser la ganache au chocolat dans les empreintes.
– Entreposer au frigo quelques heures, jusqu’à ce que la ganache ait durci.

Et voilà !

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 Ces tartelettes se gardent au frigo, dans une boîte hermétique, pendant quelques jours. En fait au bout de deux jours, les notres étaient toutes mangées, donc je ne peux pas vous dire si ça se garde beaucoup plus longtemps…
Le chocolat, en refroidissant, risque de prendre des marques un peu blanchâtres : ce problème est résolu si on utilise du chocolat de couverture. Mais ça n’existe pas encore en bio/équitable.
Ou alors ça doit coûter un demi-bras, et moi, mes bras, j’en ai besoin.
Même d’un demi.

En version tarte, c’était pas mal aussi. Dans un moule rectangulaire, trop chicos ET facile à démouler.

 

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Avec une boule de glace, histoire de ne pas trop déprimer.

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Voilà… comme ça c’est bien…

 

 

À propos de Véro

Maman, maîtresse et cuisinière. Ce blog suit mes aventures culinaires depuis 2006. Bordeaux, Java, Nouméa, tout ça dans ma cuisine ! Cuisine du monde, cuisine de grand-mère, cuisine du coeur... Bienvenue !
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