Petite recette des fêtes, mais promis il n’y en aura pas beaucoup car les fêtes, ça va bien deux minutes…
Bon, c’est peut-être un peu de ma faute si tout le monde est dégoûté de la nourriture vers le 02 janvier.
Chez moi les petits apéros festifs commencent dès le premier jour des vacances de décembre. C’est un mois assez difficile pour les exilés des îles comme moi, on passe notre temps à ronchonner, à marmonner « c’est nul Noël, c’est vraiment pour faire plaisir aux filles, hein…« , à être malade et à soupirer car les gosses sont surexcités et n’apprennent plus rien en classe.
Du coup, quand retentit la cloche le dernier vendredi de classe à 16h30, la plus ravie de tous, c’est la maîtresse, même si ça paraît difficile à croire quand on voit les mômes sortir avec leur mine rayonnante !
A 17h tapantes, je gare ma Twingo rouge devant la maison en faisant crisser les graviers, je rentre victorieuse et range mon caddy spécial école dans la chambre du fond, celle qui est loin, loin au fond de la maison, là où je peux l’oublier à (presque) tout jamais.
– C’est les vacances !!! Pas de corrections ni de preps ce soir !!! Youhou, un apéro mon Doudou ?
Lui, pas bégueule : Okey donkey, par ma barbe !
Le lendemain, c’est rebelotte :
– C’est le deuxième jour des vacances ! Wouane euhgain !!! Apéro ??
Lui (qui décidément n’a pas besoin que j’insiste beaucoup) : Si tu insistes, poulette !!!
Troisième jour :
– C’est l’avant-veille de Noël: ça se fête, non ? Apéroooo !!!
Résultat : le 25, tout le monde est déjà gavé et n’en peut plus de boire et manger. En général, on règle le problème en festoyant d’un plateau de fruits de mer à 15h bien sonnées.
Cette année n’a pas dérogé à la règle ! Et comme on a toujours les yeux plus gros que le ventre, il restait trois tonnes de belles langoustines, que j’ai illico décapitées et mises à patienter tranquilles au congelo.
Pour le 1er de l’an, ces jolies petites blondes ont été parfaites dans ces cassolettes, qui peuvent faire office d’entrée ou de plat principal, accompagnées pourquoi pas d’un petit mélange de riz sauvages.
Cassolettes de langoustines aux girolles
Pour 4 personnes
20 langoustines décortiquées – 200g de girolles – 25cl de crème liquide entière – 50cl de béchamel faite avec moitié lait, moitié bouillon de poulet – 2 petites échalottes ciselées finement – 1 poignée de persil haché – 5cl de vin blanc – 1 pincée de pistils de safran – 1 càc de paprika – 3 cuillères à soupe de chapelure (biscottes écrasées) – huile d’olive – sel, poivre
– Dans une sauteuse, verser un trait d’huile d’olive. Y faire revenir l’échalotte ciselée, puis ajouter les girolles et laisser dorer quelques minutes.
– Ajouter les langoustines, le persil, et laisser revenir quelques instants.
– Déglacer avec le vin blanc, bien mélanger.
– Ajouter la béchamel et la crème liquide.
– Saupoudrer les pistils de safran, le sel le poivre et le paprika, bien mélanger.
– Verser ce mélange dans les cassolettes en répartissant les langoustines équitablement (5 par cassolette), et saupoudrer le tout de chapelure. Disposer une fine tranche de beurre pour un effet doré.
– Avant de passer à table, préchauffer le four position grill, et enfourner pour une dizaine de minutes (vérifier que l’intérieur est bien chaud en piquant du bout d’un couteau si vous avez laissez reposer les cassolettes au frigo).
Et voilà !
Déguster avec un petit trait de citron.
Les girolles sont mes champignons préférés, pas trop gluantes comme les cèpes, parfumées, un peu croquantes sous la dent. Mais à y réfléchir, cette petite cassolette serait aussi bien sympathique avec de simples champi de Paris !
Pas de photo de la chose une fois gratinée sortant du four… On les a mangées trop vite !!! 🙂
