New York City : Day five – Greenwich bagels and hot dogs, Four Squares, WTC and Dumpling House (again)

 

Day five.
On se rapproche doucement de la fin de notre périple.

Pourtant, on n’a pas encore vécu le moment le plus émouvant de ce voyage.

Ce matin, on a décidé d’aller déjeuner dans Greenwich village.
Vous allez dire que c’est couillon, mais dans le film « Fools rush in« , Matthew Perry jure par tous les saints que LES meilleurs hot dogs de Manhattan sont ceux de Gray’s Papaya, in the Village.
Alors j’adore Matthew Perry, j’adore les hot dogs, et j’adore Greenwich. Le petit routard dit qu’on peut petit déjeuner là-bas, donc voilà.
On ne revient pas dessus, on y va.

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New York City – Day Four : Liberty, Ellis Island, Brooklyn and Junior’s cheesecake

Day Four.
Attention, it’s going to be a WILD day !!!
Ce matin, on met nos baskets et on ne faiblit pas !

Il y a une attraction incoutournable à New York, et pourtant c’est celle qui me dit le moins. Depuis qu’on est arrivés, je remets la visite à plus tard, en prétextant la fine neige matinale, le vent venu du large qui doit souffler, une ampoule sur mon talon droit. Bref. Pourtant, on ne peut pas ne pas y aller. Aujourd’hui le temps est assez clément, c’est le jour ou jamais.

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New York City : Day Three – Bloomingdale’s, the MET, and an Excellent Dumpling House

 

Hello les gens !

Une semaine depuis mon dernier post, ce n’est pourtant pas l’envie qui me manque de continuer le voyage à NYC. J’ai encore la tête complètement là-bas, pas facile de revenir de cette ville incroyable !

Day 3

Il y a une légère neige qui tombe aujourd’hui sur la Grosse Pomme. Ca risque de se transformer en pluie, tout ça. La journée parfaite pour aller s’enfermer au Metropolitan Museum of Art, connu sous le prestigieux diminutif de « The Met« . Mais avant, pause petit dej’ gargantuesque, toujours au Europa Café de la 53rd street (croisement de Broadway).
Ce matin, pancakes au programme. On les a repérés la veille, il fallait qu’on teste ça vu qu’ils ont l’air 1) délicieux
2) énoooooormes.

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Nouvelle formule déjeuner au St James : le 5.5

Nouvelle formule déjeuner au Saint James (clic) !
Excuse en or pour retourner passer une heure de pure extase. Bon pour mon ventre, bon pour mon moral !

Bon, je ne suis pas encore de ceux qui dépenseront 125 euros par personne pour le déjeuner. Mais avec cette formule à 45 euros tout compris (repas complet, coupe de sauterne pour l’apéro, eau minérale, un verre de (bon !) vin à chaque plat, café), le gastro se démocratise !
Il FALLAIT que je teste…
Notre dernier repas là-bas avait trop un goût de reviens-y.

Déjeuner au Saint James, septembre 2009
Formule déjeuner – le 5.5


Mises en bouches :
– petit sablé surmonté d’une moule de bouchot (notre bouchée préférée ! un vrai régal)
– petit cube de gelée de lait et ail confit
– petit maki croustillant (la feuille d’algue croustille quand on la pose sur la langue… Pas achetée en paquet de 100 à Eurasie, ça ! :-))
– rondelles de courgette avec je ne sais plus quoi dessus,  genre petit tartare de samon ou quelque chose du genre 🙂
Un ensemble frais, léger, qui donne vraiment envie de voir la suite arriver !

 
L’entrée : Raviole à la purée de panais, camarones et moules de bouchot, réduction de jus de coquillages.
Un vrai bonheur que cette entrée ! Le panais est ultra-fondant, crémeux. Les camarones, ces grosses crevettes (qui à mon sens mériteraient d’être simplement appelées des crevettes !), ainsi que les moules sont délicieuses, bien charnues. La sauce, réhaussée d’une fine ciboulette, est bien beurrée, parfaite.
Un régal, aussi bien pour moi que pour Doudou !
On a raclé le fond de l’assiette avec la pelle à sauce, et même un peu saucé… (le pain aux olives est trop bon, ce serait un crime de ne pas l’utiliser !!!) 🙂


Mon plat : Dos de cabillaud et ses légumes snackés.
Un plat de poisson simple, sans prétention. Le cabillaud n’est pas le poisson le plus fin qu’on puisse trouver, mais sa cuisson est parfaite, il est encore juste assez rosé.
Je ne sais plus comment est la sauce, mais il va sans dire qu’elle est très bonne…
Les légumes sont un vrai délice, avec un assemblage assez original pour moi : des radis (que je n’ai pas l’habitude de manger chauds !), des tagliatelles de courges, des lamelles de courgettes encore à peine croquantes, et surtout, surprise des surprises : des morceaux de gingembre mariné cachés au coeur des légumes !
Une excellente idée, qui fait ressortir le poisson.
Miam.


Plat de Doudou : Canette façon grand-mère
Canette laquée avec une sauce au vin, servie avec des pommes de terre grenailles et des cèpes de bordeaux. Quelques lardons pour un petit goût fumé.
Assez classique, mais fondant, goûteux, réussi !!

 
Le dessert : la figue.
Tellement beau que je croque dedans en oubliant de prendre d’abord une photo ! C’est la deuxième fois que ça m’arrive au cours du même repas (les ravioles n’ont pas été prises en plan large, il y a une bonne raison !). Cela vous prouve à quel point les plats sont appétissants, j’en oublie les réflexes de base ! 🙂
Délicieux, délicieux, délicieux !
Un sablé au speculoos, de merveilleuses petites figues, une crème au citron tartinée sur le sablé, un sorbet au porto et une réduction de porto, bien sucrée et sirupeuse.
L’ensemble ??? ARGH, j’en veux plus !!!
C’est si bon que je regrette d’être en public, j’aurais bien passé mon doigt sur la réduction de porto et les traces de glace qui refusent d’entrer dans ma cuillère… 🙂


La farandole de mignardises, pour accompagner le café :
Encore une fois, choix presqu’impossible à faire sur l’immense plateau qu’on nous offre… Finalement, ce sera :
– une crème vanillée avec des petites billes de chocolat croustillantes
– un jus mangue/carottes/gingembre
– une compotée d’abricot vanillée
– deux morceaux de guimauve (mangue et coco)
– un caramel au beurre salé.

Re-Miam.

Toujours le même service au petits oignons. Toujours des produits de saison, de région. Toujours la petite touche d’originalité, qui n’en fait pas trop mais qui est pile poil là où on ne l’attend pas.
Toujours la même adresse.

LE SAINT-JAMES
3 place Camille Hostein – 33270 BOULIAC
Tel. : +33 (0)5 57 97 06 00

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Déjeuner au St James, Bouliac – 2 juillet 2009

Petit souvenir d’avant les vacances…
Contrairement à ce qu’on pourrait commencer à croire, je ne passe pas ma vie dans les restaurants  gastronomiques. Mais quand mon homme me propose un déjeuner en tête à tête vite fait, je ne peux pas dire non. Ce n’est pas si souvent qu’on se retrouve tous les deux sans les boulets nos enfants tant aimés.
Et quand en plus le « vite fait » est suivi de « chez Michel Portos », et que le prix du menu est vraiment abordable… ce serait un crime commis contre la gourmandise que de refuser !

J’avais eu l’occasion de cuisiner avec Michel Portos et de goûter à ses réalisations lors de l’atelier au Quai des Saveurs, mais alors là… je suis restée muette d’extase pendant quelques temps après ! 🙂

Déjeuner au St James, Bouliac
Menu « Vite fait, bien fait »
et je dirais même « vite fait, parfaitement fait »


Mises en bouche
Radis au pesto, gelée de tomates et filet de poisson (anchois ? sardines ? maquereau ?), sablé à la tomate, moutarde et fromage frais (de brebis ?). Frais, agréables, avec un petit coup de coeur pour les sablés à la moutarde et au fromage !


Pré-entrée (même si on n’a pas pris d’entrée !)
Caviar d’aubergines, avec une concassée de bulots, une sauce marocaine qui avait vraiment un goût de couscous et quelques brins de coriandre fraîche. Un régal, parfait pour se mettre en appétit avant le plat. Des saveurs du Maghreb délicieuses et surprenantes…


Mon plat : daurade poêlée aux petits légumes de saison.
Simple mais absolument parfait ! Un poisson tendre, mais alors tendre ! Des petits légumes tout juste croquants, laqués dans une sauce délicieuse. Des pois gourmands, des petites carottes et à mon grand plaisir deux belles gousses d’ail confites en chemise. Une surprise : les avocats poêlés, que je n’avais jamais goûtés chauds. Plutôt sympa !
Dans l’ensemble, un vrai ré-gal !!!


Plat de l’homme: filet d’agneau, tian de courgettes.
Pas très original, encore une fois j’ai pris le poisson et l’homme l’agneau ! Décidément c’est une habitude chez nous… L’agneau était époustouflant, à ce stade le mot « tendre » ne suffit plus… Du beurre ! Dans le tian de courgettes, quelques petits légumes en brunoise. Nico ne se rappelle plus de ce qu’étaient les deux petites choses marron sur le côté (rognons ? petits légumes étranges ?)
Côté déco, rien à dire, je pense pouvoir en faire autant. (hahaha)


Pré-dessert : compotée d’abricot légèrement acidulée, sorbet rhubarbe frais à souhait, chantilly (je ne sais plus à quoi !) et petit sablé croustillant légèrement salé.
Là aussi, bon coup de coeur pour ce pré-dessert. Un délice, des saveurs et des textures qui m’ont ravie ! Fondant, croustillant, mousseux… Sucré, acide, salé… J’aurais bien pris la même en version « gros dessert », moi ! 🙂


Dessert du jour : caillé de brebis (caché sous le basilic), coulis de basilic, fraises émincées et sorbet citron.
Trois mots : fraîcheur, fraîcheur et encore fraîcheur !!
Vu les températures caniculaires pendant la semaine de notre déjeuner, c’était plus que bienvenu !
J’ai regretté les petits morceaux de basilic dans le coulis qui se coinçaient dans les dents… Serais-je en train de devenir trop exigeante ?? 🙂


Mignardises servies avec le café : un plateau hallucinant arrive à notre table.
Des verrines, des biscuits, des fruits… On perd la tête tant le choix est impressionnant ! Malgré le « vite fait », nous sommes repus et restons raisonnables : notre choix (commun, on est vraiment faits l’un pour l’autre y a pas à dire !!) des billes de melon en infusion de gingembre glacée, et un petit cannelé tout classique.

Et voilà !

Un repas excellent, le restaurant gastronomique que nous avons le plus aimé, avec le Vieux Logis (qui reste notre préféré). Un menu plus que raisonnable puisqu’il ne coûte que 34 euros par personne, pour un repas absolument fantastique !
Le lieu ne gâche rien, avec une vue panoramique sur Bordeaux, des vignes et une piscine superbes !

Le St James  (site ici, clic !)
3 place Camille Hostein – 33270 BOULIAC
05 57 97 06 00

Menu « Vite fait, bien fait » à 34 euros (au déjeuner uniquement)
Mise en bouche + entrée + plat + café
ou
Mise en bouche + plat + dessert + café



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Déjeuner au Chapon Fin, Bdx – 3 juin 2009

C’était il y a neuf ans…
Nous venions juste de nous installer à Bordeaux, et nous nous promenions avec notre fille (unique à l’époque), à la découverte de cette grande ville qui allait devenir la nôtre. Le triangle des Grands Hommes nous laissait pantois : que de boutiques chics, de gens trop bien habillés, d’odeurs capiteuses !
J’étais encore étudiante, lui commençait tout juste avec un salaire à peine équivalent au SMIC. C’était un monde à 1000 lieues du nôtre.

Nous nous étions arrêtés devant le Chapon Fin, et les prix sur la carte m’avaient laissée muette. Il m’avait dit « Un jour, tu verras, je gagnerai des sous pour toi ma douce et je t’inviterai ici. »
J’avais répondu : « Pff… je n’ai pas besoin que tu dépenses autant d’argent pour un repas… « 
Mais ça m’aurait bien plû tout de même… pour essayer.

Il s’en est rappelé.
C’est avec une grande nostalgie pour le bon vieux temps et pour toutes ces années passées ensemble que nous avons trinqué…

Ainsi donc, le Chapon Fin…
Pas une grande surprise, c’est un des plus célèbres gastronomiques de Bordeaux, et il mérite bien sa réputation !

Avec des prix assez abordables… enfin tout est relatif ! Mais le menu déjeuner à 36 euros me paraît vraiment raisonnable quand on voit le contenu des assiettes.
Un moment très agréable, pour se chouchouter un peu… Allez je vous raconte…


Première mise en bouche : velouté de shitaaké, tomate cerise caramélisée avec des petits éclats de sel.
La tomate était très bonne, avec cette petite touche salée et croquante, mais le velouté était un régal. Bien relevé, presque piquant (piment d’Espelette parsemé dessus ?), une entrée en matière savoureuse…


Deuxième mise en bouche: velouté de panais au ris de veau pané.
(encore un peu et c’était du panais pané ! hahaha)
Je ne suis pas fan de ris de veau, un peu caoutchouteux à mon goût (rappelez-vous des croquettes de pied de porc de Vincent Arnould !). Le morceau de viande était un peu trop gros, bref j’aurais préféré sans ! Rien que le velouté pour madame, s’il vous plaît… 🙂


Crème Dubarry glacée, concassée de coquillages et échalottes confites.
L’appelation « Dubarry », pour ceux qui ne connaissent pas, désigne les veloutés de chou-fleur. Crème de chou-fleur froide, donc, légère (enfin, crémeuse, quand même, hein !) et délicieuse. Les petites échalottes relevaient le tout et les coquillages donnaient une petite consistance sympa à l’ensemble. Moi j’adore le chou-fleur, j’ai trouvé que c’était un régal !


Rougets juste saisis, crémeux d’anguille fumée et radis noir mariné.
A l’unanimité, le plat que nous avons préféré ! Les rougets étaient juste revenus comme il faut, parfaitement cuits (donc pas trop). Ils étaient posés sur un petit sablé croustillant, et l’ensemble des textures était parfait ! Poisson fondant, chantilly d’anguille vaporeuse, sablé croustillant, radis encore croquant …
Et les goûts étaient divins.
Coup de coeur !
Sur le bord de l’assiette, en déco : des petites miettes de jambon sec grillé. Joli, mais pas top sous la dent (trop dur… papi j’ai laissé mon dentier dans ton verre ou bien ??? :-D)


Mille-feuille de bar, compotée d’échalottes et coquillages, beurre blanc au combava.
En fait il faudrait remettre l’intitulé en ordre, c’est tout le bazar ! C’est donc la compotée et les coquillages qui étaient en mille-feuille, le bar était simplement saisi (après avoir été trempé dans quoi ?), et savament empalé avec une feuille de laurier et du romarin (c’est un sarcasme, je pratique aussi bien le planter d’herbes ! :-)).
Un petit plat très savoureux, généreux, la chair du bar était fondante et parfaite. Je n’ai pas exactement trouvé les coquillages dans le feuilleté, malgré cela il était très bon !
Le beurre blanc de combava : une très bonne idée, mais il en manquait à mon goût… Quand la sauce est bonne, autant en mettre des louches ! Je comprends le souci de l’esthétique, dans ce cas je n’aurais pas dit non à un petit pot de sauce à côté. En plus qu’il y avait du bon pain pour saucer (hahaha, c’est officiel, on est des dinosaures bouseux).
Et enfin, pour le combava: j’en consomme trop je crois, j’en aurais mis plus. Mais le goût subtil était bien là, léger et frais.


Epaule d’agneau confite à la sauge et au citron, polenta crémeuse aux olives noires.
Sachant que l’un a pris le poisson et l’autre la viande, qui est qui ?
Eh oui, classique, poisson pour madame, viande pour monsieur… Ce qui ne m’empêche pas de piocher ! 🙂 
La viande: confite comme promis, donc moelleuse à souhait. La sauge: cachée à l’intérieur, elle parfume merveilleusement la viande, comme une surprise dont on aurait oublié qu’elle nous attendait. La polenta: aux olives, méridionale. Un plat sans surprise, mais très bien réussi, qui atteint son but ! On se régale.


Pré-dessert: mousse de chocolat blanc, fraises et tuiles roses.
Une petite douceur servie à Nico pendant que moi je me régale avec le plateau de fromage. Apparemment la politique de la maison c’est qu’un convive ne mange pas si l’autre n’a rien ! On apprécie à sa juste valeur…


Soupe de fruits exotiques: banane, goyave et fruit de la passion.
Très frais, parfait avant de passer aux choses plus sérieuses. La banane est plus présente, limite écrasante, normal… mais les deux autres restent en fin de bouchée, légèrement acidulée.


Mille-feuille vanille, crème glacée à l’Amaretto.
Un classique, rehaussé par la crème glacée.
Rien à dire… 


Fondant semi-pris au sésame, poire croquante au jus d’agrumes safrané.
Là encore, une belle découverte gustative. La première cuillère me laisse songeuse. Le sésame est assez fort, souligné par un biscuit au chocolat. Une petite tuile craquante au sésame renforce son goût, déjà corsé. Et puis je croque une poire, acidulée avec la gelée d’agrumes. Une saveur inhabituelle, avec un goût de reviens-y. J’y reviens donc. Plus je mange, plus j’ai envie d’en manger !
Le top : la quenelle de glace aux agrumes et safran, un ravissement, qui parfait le tout !
Bref, un dessert comme je les aime, moi qui ne suis pas très dessert: innovant, qui a le pouvoir magique de se révéler encore meilleur au fil de la dégustation !
Ils sont forts, hein, quand même, ces grands-chefs… 🙂


Je suis la seule à prendre un café, mais les mignardises arrivent tout de même pour deux…
On n’en peut plus, on en laissera un peu dans l’assiette, mais on a quand même craqué pour les petits moelleux aux noix de Pécan, les petits palmiers sucrés, et un mini-far au pruneaux (une moitié chacun, c’est dire si on n’avait plus faim !)
Las, chocolat blanc, quelle que soit la surprise en ton flanc, nous ne la découvrirons jamais !
Gavés comme des oies du Sud Ouest nous sommes (mais des oies de luxe…)

Bref, un excellent moment. Les serveurs sont au petit soin, souriants. Petit détail qui fait la grande maison : un convive ne reste pas sans rien si l’autre a quelque chose a mangé. Ainsi, mon menu « Saveurs » était plus fourni que le menu déjeuner de Nico, mais je crois bien qu’il a eu droit à des mises en bouches ou pré-desserts supplémentaire pour m’accompagner.

Une adresse à garder, pour les grandes occasions ! Moi j’y retournerai !

Le chapon fin (voir le site)
5 rue Montesquieu
33000 Bdx
05  56  79  10 10

Menu déjeuner : 36 euros
Menu saveurs: 60 euros
Menu dégustation : 90 euros.

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Restaurant le Thai Paradise à Bordeaux – mon havre de béatitude pour un soir de tempête

Hé ben dites donc, quelle aventure…
Je me suis couchée vendredi soir en chantant à tue-tête
le dernier tube de Beyoncé (de rien les garçons pour le clip…et pour les filles allez plutôt voir celle-ci, mais oui c’est Justin à gauche, et Paul Rudd ensuite à droite, le Mike de Phoebe !), et voilà le résultat…
Tempête hivernale, poteaux, arbres, toitures, clotûres arrachés… Plus d’électricité, plus de lumière, plus d’eau chaude, plus de téléphone, plus d’internet… bref, retour au Moyen-Age …

Ca m’apprendra à jouer les divas !
Enfin, courage: fuyons ! Nous quittons notre maison perdue au milieu de nulle part dans la campagne plongée dans le noir, et retrouvons avec bonheur les lumières de la ville, histoire de nous faire un petit resto et trouver un peu de chaleur et voir ce que nous mangeons.
Une amie nous garde les filles (Sainte
Audrey, que ton nom soit béatifié !! lol), alors nous nous faisons plaisir…

Et voici donc notre dernière découverte sur Bordeaux, une pure MERVEILLE et je pèse mes mots, un restaurant Thaï, mais UN VRAI !

Le Thai Paradise porte bien son nom…
Il suffit d’entrer pour savoir que le voyage va être agréable.
Nous avons le choix entre une table et l’estrade où l’on peut manger à la thaï, sur des tables basses, assis sur des coussins.
Devinez ce que j’ai choisi ? 🙂

Nous voici donc en train de nous déchausser (bon à savoir, n’oubliez pas de laisser au fond de votre placard votre paire de chaussettes fétiches en pilou gris toutes raccomodées ! :-D).
Pour ne rien louper, nous choisissons le « Tour de carte », 5 plats au choix dans la carte et riz thaï. On nous demande si nous préférons manger à la française, avec d’abord les entrées puis les plats… ou à la thaï, avec tous les plats en même sur la table


Devinez ce que j’ai choisi ? re-:-)

C’est parti…


Pla meuq pad Bai kaprao – Calamars sautés au basilic thaï frit.
Un pur régal, qui peut paraître assez neutre en goût à la première bouchée, mais qui s’avère parfait après les crevettes pour calmer le feu du piment ! Des poivrons, de l’oignon, une belle sauce brune, riche et sucrée, que j’ai eu du mal à analyser. Le calamar était bien cuit, tendre. J’ai fini la sauce à la cuillère, c’etait à mourir…


Entrée froide: le larb dip. Une surprise !
Le boeuf est cru, juste mariné dans un peu de jus de citron (mais j’insiste, il est cru !). Il est agrémenté de riz grillé, de petites échalottes, d’une petite touche de coriandre fraîche. Je n’aime pas la viande crue, ne pensez même pas me faire manger un tartare avec jaune d’oeuf… et bien j’ai apprécié le larb dip !
A essayer donc… Par contre un plat est à déguster à plusieurs, à moins d’être vraiment un amateur de boeuf cru !


Pah kung – salade de crevettes
Crevettes justes ébouillantées, servies dans deux feuilles de chou chinois, avec une sauce composée d’échalottes, carottes, citronnelle, ciboule et piment rouge. Ca réveille les papilles, mais alors, toutes ces saveurs… haaa… pur bonheur…


Sua Rong Hai – Les larmes du Tigre
(c’est si bon que le Tigre pleure pour en avoir… :-))
Un joli et très tendre filet de boeuf, à trempouiler dans une sauce composée de nam pla (sauce de poisson ou encore appelée nuoc mam), citron vert, piment rouge séché, un peu de miel il me semble et peut-être un peu de vinaigre de riz ?
Je ne peux pas dire que ce soit mon plat préféré puisque j’ai tout aimé, disons que c’est un de ceux que j’ai le plus aimé… avec les crevettes… et les calamars… et le curry… lol


Kaeng panaeng nua– curry rouge de boeuf
La sauce est tellement délicieuse que je l’ai mangée à la cuillère, comme une soupe… La texture est onctueuse, le goût est incroyablement doux, les saveurs subtiles, avec les feuilles de combava finement ciselées qui surmontent le tout.
Mis au goût français je pense, puisque non piquant, mais les plats sont servis avec un beau piment vert (et on peut en demander à volonté), donc chacun peut ajuster à son goût, au plus grand bonheur de gourmands différents comme Doudou et moi…

Enfin bref, le nirvana… Et nous picorons dans tous les plats, une crevette, un morceau de boeuf, une cuillère de sauce, un peu de riz… Autre moment culte, l’approche du serveur avec l’énorme et magnifique marmite de riz fumant, qu’il ne vous sert pas avec le dos de la cuillère mais avec une belle louche.
On se délecte de la déco, de l’ambiance un peu lounge (musique jazzy, pas du tout folklo mais relaxante et très à mon goût !).
Les desserts arrivent…


Le dessert de Nico: Kuai basi – soupe de bananes au lait de coco.
Mon dessert: Lom mit – les 3 trésors

Nico est un peu décontenancé par la banane, qui est plus ferme et moins sucrée que « nos » variétés comme la cavendish. Elle m’a un peu fait penser à la plantain martiniquaise, en un peu plus sucrée tout de même… La soupe est chaude, je l’ai sirotée jusqu’à la dernière goutte (oui, c’était pourtant le dessert de Nico !)
Quant à mes trois trésors: des lamelles de fruits du jacquier (jaunes), des perles de chataigne d’eau (roses), toute croustillantes et fraîches, et, mon trésor préféré, des gros vermicelles de gelée de pandan (verts). Le tout dans du lait de coco froid, mais je l’aurais bien vu chaud, aussi ! (peut-être parce qu’il faisait 12 degré dans ma chambre… :-)). Malgré les petits glaçons, là aussi je l’ai lampée jusqu’à ce que tout soit vide !!

La cerise sur le gâteau: l’accueil est chaleureux, souriant. Les serveurs vous renseignent très aimablement sur la carte, vous conseillent, avec un vrai sourire, un qui ne s’arrête pas à la bouche mais qui gagne les yeux…

   

Soupir…
Faut-il ajouter quelque chose ?
Ah, oui, peut-être que pour un vrai restaurant gastronomique thaïlandais, les prix sont assez raisonnables. Plus cher qu’un chinois de base, c’est évident, mais vu la qualité de ce qu’on mange dans la plupart des chinois de base… No comment !

Le tour de carte est à 60 euros (prix pour deux personnes), les desserts à 5 euros.
A la carte, le repas entrée/plat/dessert : de 25 à 30 euros par personne.
Je n’ai pas regardé la carte des vins, mais elle avait l’air pas trop mal, encore une fois je frustre les amateurs !!
Un resto des grandes occasions pour les petites bourses, mais après tout, c’en était une, de grande occasion… 🙂

Une adresse qui rentre dans mes chouchous, et qui ne vous décevra pas (et je ne touche pas de pourcentage ni même de verre offert sur les visites rendues grâce à moi !!).

Le Thai Paradise
70 rue des Ayres (juste à côté de Pey Berland)
Bordeaux
05  56  52  60  43
Ouvert du lundi au vendredi midi et soir, le samedi le soir

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