Fondant choco-poires à l’huile de noix (sans beurre)

Besoin de réconfort… Gâteau au chocolat!
En allant récemment dans un magasin spécialisé en huiles d’olive, j’ai eu l’occasion de goûter un pavé au chocolat et à l’huile d’olive parfumée à la menthe. La texture du gâteau m’a bien plu, le goût de la menthe était très subtil et délicieux, et j’ai eu envie d’essayer moi aussi un petit gâteau à base d’huile plutôt que de beurre, pour voir.

Fondant choco-poires à l’huile de noix
Base: 2 oeufs – 1 yaourt – 100g de farine – 50g de maïzena ou fécule de pomme de terre – 150g de sucre semoule – 1/2 sachet de levure – 8cl d’huile de noix – 200g de chocolat noir (Caraïbes de chez Valrhona)
Glaçage: 100g de chocolat noir – 5cl de crème liquide entière – 20 g de beurre (là, c’est vrai, y a un peu de beurre, mais on peut le supprimer! :-))

– Préchauffer le four à 180°
– Faire fondre le chocolat au bain marie, garder au chaud.
– Dans un saladier, fouetter les oeufs et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
– Ajouter le yaourt, puis la farine et la maïzena.
– Incorporer petit à petit l’huile.
– Ajouter le chocolat fondu, bien mélanger.
-Tapisser le fond d’un moule à bord épais (en silicone pour moi) de trois poires coupées en grosses tranches.
– Verser la pâte par-dessus, remuer légèrement le moule afin que la pâte passe partout sous les poires.
– Mettre au four et faire cuire 25 à 30 minutes.
– Pendant ce temps, préparer le glaçage: faire fondre au bain-marie 100g de chocolat noir, un trait de crème liquide et 20 g de beurre.
– Lorsque le gâteau est cuit, le laisser refroidir avant de démouler et de napper du glaçage.
– Décorer de tranches de poire et de cerneaux de noix.

Et voilà!

Inutile de vanter les bienfaits de l’association chocolat noir et poires… L’huile de noix rend le gâteau vraiment fondant et le parfume agréablement (mais c’est une histoire de goût, les filles n’ont pas aimé le goût de la noix). La prochaine fois je rajouterai quelques cerneaux de noix concassés dans la pâte, pour le petit côté croquant.

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Mise en bouche – crème de chou-fleur au curry… ou émulsion??

Les mésaventures du Siphon ont encore de beaux jours devant elles je pense…
Tout a commencé par un chou-fleur, qui, quoi qu’en dise Patrick, est fort comestible et même terriblement apprécié par chez nous!
Dans ma tête à l’origine, cette recette devait être à base d’asperges… En attendant la saison, je me suis donc rabattue sur un petit chou-fleur…

Crème de chou-fleur au curry.
– Faire précuire un demi-chou fleur dans une cocotte-minute, 5 minutes à compter du début du sifflement.
– Dans une casserole, faire chauffer 20cl de crème liquide entière, et y ajouter le chou-fleur précuit.
– Saler, poivrer et assaisonner d’1càc de curry en poudre.
– Lorsque le chou-fleur est bien cuit (il s’écrase facilement du bout de la cuillère en bois), éteindre le feu et mixer avec un mixeur plongeant.
– Verser dans des petites verrines (si besoin utiliser une poche à douille), décorer d’un brin de coriandre fraîche.

Et voilà!

Nous avons adoré ces petites crèmes, bien sûr il faut aimer le chou-fleur! Le curry donne une pointe d’exotisme et de douceur, ces petites mises-en-bouche sont vraiment très agréables!

J’aurais pu m’arrêter là bien sûr, mais j’ai voulu tester la même crème mais émulsionnée au siphon…

L’occasion rêvée d’utiliser mon nouvel entonnoir acheté rien que pour…

C’est tellement épais que ça ne coule pas dans le siphon… Ca aurait dû me mettre la puce à l’oreille, n’est-ce pas? Point, j’ai vidé la préparation à la cuillère, têtue comme trois mules, et j’ai persisté… Tu as raison, Patrick, le siphon, c’est pas dans ma nature!!! 🙂

Je visse ma cartouche sur le siphon, tête en bas comme on m’a appris… Je mélange tranquillement… Je prépare mes petites verrines, je pschitt…
Ca sort!!!
Ca sort???
Ah ben, non, en fait ça sort plus…

Voilà, verdict: appareil décidément trop épais!!
Résultat: me voilà au dessus de l’évier, à faire sortir tout le gaz petit à petit…
Je récupère la précieuse mousse à la cuillère, je la transvase dans un douille en plastique, et je douille sur mes verrines…

Résultat: la mousse valait le coup, elle a une texture vraiment aérienne délicieuse, et par rapport à une mousse siphonnée correctement (donc faite à partir d’un appareil plus liquide!), elle se tient beaucoup mieux et retombe nettement moins vite…

Enseignement: si vous êtes prêts à de nombreuses manipulations pénibles et salissantes (ensiphonner pour ensuite désiphonner, gazer, pour ensuite dégazer), vous utiliserez un appareil assez épais, et obtiendrez une émulsion très légère, mais qui tient la route!

Sinon (très conseillé! lol): ajoutez de la crème liquide!!!! (ou du lait)
Pour voir une mousse de légumes siphonnée correctement, allez chez Audrey dans les jours qui viennent, quel que chose me dit que quelque chose de sympa se trâme!

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Le retour des churros – et cette fois, ils sont au chocolat!!!

Bon, les vacances sont finies…

Je ne me plains pas, hein, je sais que certains n’en ont pas eues… J’avais prévu plein de choses à faire (faut pas le faire, mais à chaque fois je ne peux pas m’en empêcher):
1) aller dans le pays basque quelques jours
2) monter l’abri de jardin
3) bosser mes préparations et mes lectures suivies pour enfin ne plus être charette au boulot (un jour, enfin, ne plus être charette au boulot… rêve toujours…)
4) cuisiner et mettre le blog à jour.

Mais, mais, MAIS!!!
Il a plu tous les jours ou presque (entre chaque rayon de soleil, et ça c’est super vicieux car ça donne de l’espoir…)!!! ALors du coup, voilà les résultats:
1) on est restés à la maison (je dirais même plus DANS la maison!) et j’ai un peu envie de pleurer parce que je voulais voir la mer!!!
2) l’abri forme un impressionnant tas de planches dans mon salon, vu qu’il pleut on ne peut pas l’entreposer dehors, ou alors il nous faudrait un abri… (… no comment…)
3) AHAHAHAHAHahahahahahaha!!!!!!
4) vous avez deviné, de ce côté là  ça a été…

Bon, pour faire comme si on était à la plage, du coup, on a fait des churros!!!!! Yeeeeessss!!!!
Et comme la dernière fois j’avais été super raisonnable, cette fois on a sorti les pyramides de Toblerone pour faire fondre et trempouiller dedans!!! (je les avais achetées pour la tuerie de la Turtle… alors comme c’était là, hein…). Franchement, avec des merveilles pareilles sur la table, qui a envie d’être à Biarritz face à l’océan??? (moi… sgrcreugneugreuegneu…)

Recette avec les photos de la pâte pour Sophie… 🙂

Churros – le retour (he’s back!!)
– Mettre dans un saladier 1 volume d’eau bouillante salée.
– Verser d’UN COUP 1 volume de farine.
– Mélanger jusqu’à obtention d’une pâte bien homogène (ne surtout pas rajouter d’eau si la pâte parait trop épaisse, c’est normal, ça va venir…).


– Mettre la pâte encore chaude dans une poche à douille à l’extrémité crenelée.

– Former les churros directement dans un bain d’huile bouillante.
– Bien égoutter sur du papier sopalin, puis sucrer.

– Faire fondre 100g de Toblerone avec 1cl (environ!!) de lait ou de crème liquide afin qu’il ne durcisse pas en refroidissant.

Et voilà!!!

Pour une quinzaine de churros d’environ 20cm de long, j’ai utilisé un mug pour mesurer l’eau et la farine.
Je ne vous mets pas de marche à suivre pour la suite, je vous fais confiance les gourmands!!!

« Les filles, le goûter est prêêêêêt!!!!! » 🙂

Voir sa progéniture débouler ventres à terre, et se dire: « En fin de compte, je suis une mère géniale!!! » :-D)

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Lotte au safran

 

J’ai découvert il y a une dizaine d’années que le poisson et le cochon s’entendaient fort bien… Et pardon du peu, mais c’est sur une petite queue de lotte agrémentée de lardons que la révélation s’est faite!!
Je dédicace ce billet à mon ancienne patronne Mme Lépée, qui m’a embauchée dans sa rôtisserie de nombreux étés, pour payer mes études… Il faudra que je vous raconte comme j’étais chouette avec mon petit tablier à rayures vertes, derrière mon petit comptoir, à couper mes tranches de jambon, couper mes poulets rôtis en quatre au sécateur… Avec l’autre vendeuse on finissait les entames de sauciflard en douce en attendant le client, et le dimanche on piquait des pommes dauphines vendues avec le roti de porc… quels bons souvenirs pour moi que ces « vacances »…
A mon ancienne patronne donc, qui ne sait même pas que ce blog culinaire existe… Merci Françoise pour cette découverte gustative… Merci Pierre de m’avoir embauchée à la boutique du centre ville puis celle du camping… Merci Guillaume pour la rigolade…
Et surtout merci à vous lecteurs, sans vous je ne suis rien!! Je suis tellement émue, merci du fond du coeur!!!
(….. ne dites rien…. j’ai regardé les Césars et je rêvais de faire un discours de remerciement un jour… comme ça, c’est fait… je me fais plaisir, hein, ça ne mange pas de pain…)

Queue de lotte au safran qui fait « roïnk roïnk » (pas très charmant mais drôlement bon!!)

– Dans une cocotte en fonte ovale (ou n’importe quel autre plat assez long avec un couvercle d’ailleurs!), faire chauffer deux càs d’huile d’olive.
– Y faire dorer deux échalottes émincées, une barquette de lardons allumettes, 100g de champignons en lamelles (de Paris pour moi, mais lâchez-vous si vous avez des trompettes, des girolles ou des pleurottes!!).
– Ajouter une tomate pelée et concassée ainsi que deux feuilles de laurier et une branche de thym.
– Déglacer avec un beau verre de vin blanc.
– Saler, poivrer et ajouter quelques pistils de safran.
– Poser la queue de lotte dans cette sauce, couvrir et laisser cuire à feu doux pendant 15 minutes.

– A part, verser dans un petit bol 20cl de crème liquide entière, y ajouter 1 jaune d’oeuf.
– Lorsque la lotte est cuite, ajouter la crème additionnée d’oeuf, bien mélanger et poursuivre la cuisson 5mn afin que la sauce épaississe.
– Découper la lotte, la disposer dans les assiettes de service et décorer avec de la ciboulette ciselée et quelques filaments de safran.

Et voilà!!

Un pur délice… l’association poisson/safran et lardons sur fond de vin blanc est à tomber… même si c’est une torture pour moi de nettoyer la queue de lotte, avec tous ces trucs gluants et visqueux qui font fortement penser à du mucus… (quel horrible mot, mucus, hein, il le porte sur lui je trouve…)

PS: Doudou et moi on a beaucoup parlementé quant à l’onomatopée qui convenait le mieux pour le cri du cochon… Lui soutenait que « ronk ronk » était plus parlant… Je lui ai fait remarqué que les cochons anglais faisaient « oink oink« , donc j’ai tranché pour « roink roink« , pour ne pas que les cochons anglophones se sentent exclus…
PS 2: qui peut me dire d’où vient l’expression « Ca ne mange pas de pain »??? Etrange, non?? (explications loufoques souhaitées bienvenues)

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Grande braderie de fin d’hiver #2 – Tartiflette!!

Encore un plat savoyard avec du fromage qui pue… Découverte à l’adolescence, en visite chez ma tante exilée dans son chalet de Savoie (tantine, si tu lis ces mots, bisous!!), j’ai tout simplement a-do-ré!!!

Cette version est donc largement inspirée de celle de ma tante, mais je sais qu’il existe autant de tartiflettes que de chaudrons dans les cheminées des montagnes… (comment ça, c’est un cliché??). Certains y mettent des oignons, d’autres jamais d’ail, certains le font dans une grande poêle en fonte, avec peu de crème voire pas du tout, avec des lardons, certains font précuire les pomme de terre, d’autres les mettent crues au four… bref… Le seul impératif il me semble, c’est quand même le Reblochon!!!

Tartiflette version Tantine Caledoche mais quand même bien Savoyarde

Pour les ingrédients, nous avons:
– des pommes de terre charlotte précuites à la vapeur (10mn à la cocotte minute, juste histoire de les attendrir un peu)
– un reblochon fermier
– de la crème fleurette entière (format 1l!! ;-))
– de la poitrine fumée en tranches fines
– de l’ail écrasé (frotter le plat avec une gousse d’abord)
– du persil ciselé
– sel, poivre
– une noisette de plat pour le plat

– Eplucher et couper les pommes de terre en rondelles assez fines.
– Couper la moitié du Reblochon en tranches fines (.
– Beurrer le plat et le frotter avec une gousse d’ail
– Déposer une couche de pomme de terre, saler poivrer.
– Répartir de l’ail écrasé et du persil ciselé.
– Couvrir de tranches de Reblochon, de tranches de lard, et arroser de crème fleurette.
– Recommencer l’opération: pommes de terre, sel, poivre, ail, persil, fromage, lard, crème…
– Re-recommencer. (;-)
– Pour finir, couper la deuxième moitié du Reblochon en deux dans le sens de la longueur, et poser les deux moitiés par-dessus le gratin, croûte vers le haut (on peut aussi ne pas mettre de fromage dans le gratin, et simplement poser le fromage entier par-dessus, coupé en deux: il fond à la cuisson et pénètre tout le gratin).
– Faire cuire à 200° jusqu’à ce que la crème fasse un beau petit bouillon (30 minutes), puis faire gratiner sous le grill 5 minutes.

Et voilà!

C’est moche, ça rend mal à la photo, mais malheur… ce que c’est bon…
Je vous assure, une bonne tartiflette ça me remue presqu’autant que des nems croustillants, c’est dire…

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Grande Braderie: recettes en soldes!! (C’est le moment ou jamais…)

Allez allez M’sieur Dame, approchez pour la grande braderie!!

Plein de recettes pas chères, tous ces bons petits plats qui tiennent chaud (et personnellement ils m’ont laissé un ou deux jolis souvenirs sur chaque hanche!! :-S), c’est le moment parce que d’ici un petit mois on n’en aura plus du tout envie!!!

Je fais un peu de ménage…
Je me suis rendue compte que l’air de rien, pas mal de fromage, de gratin, de fromage, et encore de fromage chez nous l’hiver!! Et pas du allégé en matières grasses, hein!!! Eh oui, cuisine Métisse, c’est aussi les bonnes recettes franchouillettes!!

Alors, dans la catégorie: « Cuisine de nos régions » pour le journal de M. Pernaud, voici:

– la Raclette (inter-régionale!!)

– le Gratin de chou-fleur au gorgonzola!!

– les Pasta aux deux fromages italiens!!

– la Tartiflette!!!

– le Pot-au-feu cocotte!!!

C’est braderie, j’vous dit!!

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Poulet basquaise

Ca peut paraître étrange, mais ce plat c’est un de ceux que je préférais parmi tous les plats que faisait ma maman!
Oui, je sais, elle n’est pas du tout Basque, elle n’en a même pas l’air, même de (très) loin… mais si on regarde le monde sous une perspective un peu nouvelle, on peut dire quand même qu’elle est du grand Sud Ouest!! lol
Le plus drôle c’est que je me suis pourléché les babines avec ce poulet bien avant de savoir que « Basquaise » n’était pas QUE le nom d »une sauce genre « Moutarde, Tomate, ou Au vin »…

Poulet Basquaise (version Très Grand Sud-Ouest / Tropique du Capricorne, par là…)

– Dans une grande cocotte en fonte, faire dorer les morceaux de poulet dans deux belles càs d’huile dolive.
– Lorsque le poulet est bien doré de toutes parts,  ajouter deux oignons en rondelles fines, trois gousses d’ail écrasées.
– Ajouter un poivron rouge et un poivron vert coupés en lanières, ainsi que des champignons de Paris en tranches (je sais que certains n’en mettent surtout pas, mais moi j’adore! J’en mets facile 200g!). Mélanger.
– Laisser dorer les légumes.
– Ajouter trois tomates pelées et concassées (en ce moment, comme les tomates ne sont ni belles ni bon marché, je mets des tomates en boîte et j’ajoute le jus).
– Glisser une belle branche de thym, deux feuilles de laurier, saler et poivrer avec du poivre gris et du 5 baies moulin.
– Ajouter un verre d’eau et laisser mijoter à couvert pendant 3/4 d’heure.

– Lorsque le poulet est cuit, prélever un petit verre de sauce et y ajouter 1 càs rase de Maïzena. Bien mélanger.
– Ajouter cette préparation au poulet, remuer et laisser la sauce épaissir 5 minutes.

Et voilà!

Ce plat est comme tous les plats qui doivent  mijoter bien meilleur le lendemain, et tant pis si les morceaux de poulets se détachent un peu et deviennent moins jolis…
On peut ne servir qu’avec des légumes (on peut dans ce cas doubler les doses de poivrons etc), relever avec des piments d’Espelette (frais ou séchés), ou du piment doux.
Moi, ce plat je l’aime avec des frites
Maison bien sûr…
Bien croustilantes…
Bien salées…
Avec les petits légumes…
Ca trempouille dans la sauce…
Ahhhhhh, merveille des merveilles… Le bonheur dans l’assiette… 😛

Je ne mange pas beaucoup de pain, mais UN CONSEIL: ne faites pas ce poulet si vous n’avez pas une baguette bien fraîche et croustillante à portée de main… Le fond de la cocotte plein de sucs de cuisson et la baguette fraîche s’entendent particulièrement bien!! 😉

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