Assiette de deux raviolis façon Sud-Ouest pour le Kiki #14

Je jure que c’est Doudou qui l’a dit… Je n’ai rien fait, rien suggéré, et il l’a dit:
« Et si on allait t’acheter un laminoir??« 

J’vous jure que c’est vrai! ! Alors, ben, hein… j’ai pas dit non!!
C’est vrai que ça faisait un moment que j’en avais envie, et que ce dernier Kiki était un vrai supplice… Mais j’ai rien dit, j’ai été sage comme tout… Comme quoi, les enfants sages sont toujours récompensés…
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Le « presque » chinois au pralin

Il y a quelques temps, j’ai craqué sur le chinois d’Anne
Rappelez-vous, c’était juste à la fin des vacances de Toussaint, j’en ai ramené à mes collègues pour la pause-café (mais si!! Rappelez-vous!! C’était le jour du service de cantine!!).

Pour ce chinois, mon dilemme a été le suivant: Anne y met du pralin en poudre… Mais de cela, point dans mes placards.
Par contre, j’avais un petit pot de praliné noisettes partagé avec Audrey, qui avait été faire un tour chez Detou (pas de morceaux, un peu grassouilloux, avec de l’huile dessus…et très sucré).
D’autre part, j’avais un pot de praliné amandes acheté à la Grande Epicerie pendant la rencontre bloggueurs à Paris, mon seul achat dans ce lieu superbe mais onéreux… (avec des petits morceaux, nettement moins huileux et aussi beaucoup moins sucré).

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Les Choco-Coulants de l’Extase: Mon histoire d’amour avec le Mi-Cuit de Manue…

Emotions… Bouleversement des sens…

Même mon appareil photo a compris l’intensité dramatique, regardez un peu les photos « Fire of Love » qu’il m’a faites… Vous savez?? Ces images à la « Fire of Love« , brillantes et floues qui montrent qu’attention!! il y a de l’Amûûûr qui flotte… (je sais que le vrai nom américain des « Feux de l’amour » c’est « The Young and the Restless », mais chez nous ça s’appelle les « Fire of Love »!!)

Un de mes critères de sélection pour les bons restos, c’est les desserts… Je ne suis pas très desserts, mais je trouve que les excellents desserts sont souvent plus rares que les excellents plats (en tout cas dans les restos à portée de ma bourse). Entre les profiteroles tout juste décongelées, les crèmes brûlées froides, les crêpes au chocolat au chocolat direct sorti d’une bouteille… Quant aux coulants, assez rares, qui sont rarement coulants… Bref. En général, je regrette toujours d’avoir voulu finir sur du sucré.
Au fil du temps, j’ai construit une sorte de « coulant fantasme », un coulant comme dans un rêve, que je n’ai jamais pu tester nulle part… Un coulant qui n’existait que dans mon imagination…

Jusqu’à ce jour….
En me baladant sur les blogs, je vois le mi-cuit de Manue… En y repensant, qui d’autre que Manue aurait pu me donner la clé de mes fantasmes chocolatés?? Manue la Reine du Chocolat sous toutes ses formes…

Mi-cuits part 1… la naissance de la passion:
Ainsi donc, je passais avec impatience au premier essai, presque sûre de ne pas trouver LE coulant…
Et pourtant, les deux premiers tests, réalisés dans des moules à muffins, se révèlent à la hauteur de mes espérances!!! Louloute n°2 et moi nous réjouissons de cette incroyable découverte…

Très vite, j’ai voulu réitérer, mais cette fois dans mes nouveaux moules pyramides en silicone, achetés au Caroussel du Louvre pendant le salon Cuisinez! (ben oui, des moules pyramides sous la pyramide… c’était comme une évidence… mais allez dire ça à mon banquier!…)
Problème, ces moules ont une base plus étroite, et les dix minutes sont fatales aux coulants… Ils sont cuits!
Ca fait mal…

Je recommence… La première tentative était trop prometteuse…

Cette fois, j’opte pour 5 minutes de cuisson… Et j’en fais la pièce maîtresse d’un goûter ultra-gourmand, avec un vrai chocolat viennois à la chantilly vanillée et mini-marshmallows ramenés de Londres par ma meilleure amie… Moi qui ne suis pas très sucrée!

Mi-cuits part 2: la folie me guette…

Cette fois, le coulant est vraiment trop coulant! Il expose son coeur brillant tel un volcan indolent…
5 minutes, ce n’est pas assez…
Mon coeur défaille… Je me remets à grands coups de chocolat viennois…
Mais je sens l’Eldorado tout prêt, je récidive illico, du chocolat plein les yeux!!

Mi-cuits part 3: la délivrance…

7
C’est 7 le chiffre magique…
7 minutes, et là c’est la perfection…
Une croûte croustillante…
On y plante la fourchette, et le chocolat s’échappe voluptueusement…

Le Nirvana…

Recette des mi-cuits de Manue, ultra simple et rapide, renommés les Coulants de l’Extase:

(les proportions ne sont pas exactement les mêmes, mais en gros, c’est la même recette) – Pour environ 6 coulants pyramides

– Mettre 180g (ou 200g, hein, les 20g c’est la rangée mangée par Doudou!) de chocolat noir à fondre au micro-ondes avec 120g de beurre (j’ai pris du beurre doux et du chocolat Valrhona Caraïbes à 66% de cacao, j’ai prévu de tester avec du beurre demi-sel)
– Bien mélanger le beurre et le chocolat fondus, puis ajouter 60g de sucre en poudre, puis 5 oeufs entiers et 40g de farine.
– Verser dans les moules, et réserver au frais jusqu’au moment de déguster.

– Préchauffer le four à 220°, puis faire cuire 7 minutes pour un coeur coulant absolument parfait…
– Servir illico et FONDRE…

Et voilà!!!!!

Que dire…

Cela se passe de tout commentaire superflu…

Merci Manue…

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Tarte choco- bananes

Il n’ y a pourtant pas si longtemps, elle mesurait 49cm…
Elle me prenait tous mes jours… et toutes mes nuits aussi!
Elle était mon seul souci, mes seules craintes, mes seuls bonheurs, tous mes rires et toutes mes peurs… LE centre du monde…

Ma fille a maintenant huit ans, et mon plus gros boulot de maman, c’est de lui laisser toute la place dont elle a besoin pour grandir…

Pour le gâteau, elle a dit « Je voudrais bien du chocolatAh, mais je voudrais bien aussi de la banane… »

Alors on a fait ça…

Tarte choco-bananes pour les 8 ans de ma grande!!!!
( recette inspirée de la Tarte au chocolat de Tout Chocolat, paru chez Marabout Chef).

Pâte sablée chocolatée.
– Mettre les ingrédients suivants dans un robot et mélanger: 185g de farine, 25g de cacao en poudre (non sucré type Van Houten, j’ai pris du valrhona), 55g de sucre glace et 150g de beurre salé froid coupé en dés.
– Ajouter petit à petit 2 jaunes d’oeuf et 2 càc d’eau froide, sans cesser de mélanger.
– Pétrir la pâte sur un plan fariné, puis la mettre en boule dans du papier cello et la laisser reposer une petite demi-heure au frigo.
– Garnir votre moule à tarte de la pâte sablée chocolatée: je l’ai étalée  à la main, directement dans le moule.
– Piquer la pâte et la faire cuire 15 minutes à thermostat 6 (180°C). (Je n’ai pas pris la peine de recouvrir la pâte de papier sulfu et de haricots ou de poids à pâtisserie, j’ai simplement piqué la pâte en cours de cuisson pour qu’elle dégonfle… les puristes prendront soin de mettre ce qu’il faut dessus pour qu’elle reste plate, mais franchement, ça marche aussi à ma manière! ;-))
– Laisser refroidir avant de garnir.

Garniture crème au choco.
– Fouetter 3 jaunes d’oeufs, 2 oeufs entiers et 55g de sucre en poudre jusqu’à ce que le mélange mousse.
– Incorporer 80ml de crème fraîche épaisse (j’ai fais un mélange crème et mascarpone), 300g de chocolat noir fondu, et 1 càc de vanille en poudre.

Montage:
– Garnir le fond de tarte de rondelles de bananes (j’ai mis deux bananes entières, et j’ai trouvé qu’il n’y en avait pas assez!)
– Recouvrir les bananes de la crème au chocolat.
– Faire cuire la tarte 30 minutes à thermostat 5 (160°C)
– Pendant ce temps, faire dorer des rondelles de bananes coupées en biseau dans une belle noisette de beurre. Lorsque les rondelles sont bien dorées, les poser délicatement sur une assiette et réserver.
– Lorsque la tarte est cuite et légèrement refroidie, décorer avec les rondelles de bananes, un peu de sucre glace.

Et voilà!
La tarte est délicieuse tiède, mais très bonne aussi bien froide.
J’aurais bien parsemé l’ensemble de noix de coco râpée, mais ma grande n’est pas très fan de coco sèche (oui, vous avez bien lu, et pourtant, c’est ma fille!!! ;-)).

Une remarque: j’ai utilisé pour cette recette du caraïbes de chez Valrhona (soit du 66% de cacao), et je crois que j’ai trouvé l’ensemble presque trop chocolaté… Dorénavant, si j’utilise du chocolat fort en cacao, je réduirai d’office les quantités… 200g suffiraient pour cette recette, je pense!
Sinon, pour adoucir le chocolat, rien de telle qu’une bonne chantilly (non sucrée, la tarte l’est assez comme ça!), ou une crème anglaise… Miaaam… Avec en plus des bougies magiques qui ne s’éteignent pas et des paquets cadeaux pleins de trucs à fleurs et paillettes… Succès garanti!

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Cake aux carambars pour 29 gamins gourmands et 1 maître TRES gourmand

La culpabilité….
C’est ce qu’on ressent quand on dit à sa fille:
« Ecoute, ma Louloute d’amour, pour cette année, pas d’anniversaire à la maison avec les copains, d’accord?? »
« Ah… Bon… Ben tant pis… »
A la limite, elle aurait fait un caprice, tapé du pied, ou même boudé… On aurait pu se dire « Ben alors là, vraiment, je fais bien, elle est vraiment TROP gâtée!! » Notre conscience de mère indigne aurait pu se donner l’illusion de suivre le droit chemin de la bonne éducation…
Mais là, non… Rien, qu’un regard un peu déçu, presqu’un sourire énigmatique, à la Joconde…
Et cette résignation calme, ça broie votre coeur de mère…
Alors, vite, on trouve un moyen de rendre le sourire à notre « orphelin Baudelaire » brisé par la vie:
« Mais tu sais quoi?? Maman va faire  des gâteaux pour toute la classe, et tu les emmèneras, avec des boissons et des bonbons… Hein??? Qu’est-ce que t’en dis???
… Et on les fera toutes les deux, les gâteaux??
Ben, évidemment…
OUUUUAAAAIIIIISSSS!!! »

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Macarons pas encore comme chez Baillardran, mais je garde la foi…

Bon, le macaron de mes (nos) rêves, c’est pas encore tout à fait pour ce coup là…
Alors cette fois, j’ai voulu essayer de ne pas trop battre les blancs en neige (cette histoire de bec d’oiseau, vous savez?), mais j’ai vraiment pas dû les battre assez…

Résultat, lorsque j’ai commencé à faire joujou avec ma poche à douille, j’ai vite compris que j’avais loupé pour cette fois!

« Oh, ben c’est bizarre que ça soit tout liquide et plat, comme ça… Ca gonfle à la cuisson?? (le Doudou, toujours derrière mon épaule quand je loupe un truc…)
– Bon, n’en rajoute pas, tu vois bien que j’ai loupé…
– T’avais qu’à faire la recette de l’atelier des chefs, aussi, au lieu de faire ta maline!! »

!! … MAIS-EUHHHH!!!!!
Alors là, c’était un coup bas…
J’avais dit que je les avais trouvé bons mais sans plus, ceux du chef… Je reviendrai pas dessus sous prétexte que j’ai fait des macarons raplaplas!!

Mais OK… OK, la prochaine fois je fais comme le chef a dit, et je serre mes blancs à mort!!


Toujours est-il que je retiens les points positifs: ils avaient une belle collerette! (Ahh! quand même!!)
Ils étaient croquants dehors, moelleux dedans!
Ils avaient un bon goût (j’ai parfumé les clairs avec de l’arôme de framboise qu’Audrey m’avait ramené de G Detou, et les marron avec de la poudre de chocolat Valrhona), et la crème au beurre à l’intérieur était parfaite! (j’adOOOre la crème au beurre, surtout dans les macarons… Et puis ce qu’il y a de bien, c’est que c’est pas calorique… je crois!)

Je ne me décourage pas… j’en viendrai à bout!

Je vous rassure: on a quand même tout mangé, mais Louloute n° 2, chair de ma chair, sang de mon sang, n’a pas pu s’empêcher de rajouter:
« Mais ze préfère ceux du magasin, quand même!! » Vous savez ce qu’on dit sur la vérité…;-)

Pour ceux qui ne connaissent pas Baillardran, voilà ce que je voudrais un jour voir sortir de ma propre cuisine:

Mes préférés: violette/cassis, caramel à la fleur de sel, et chocolat… Argh!!!

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Financiers thé et pistache qui se prennent pour des muffins

En cuisine, il y a un truc que je ne peux pas faire, c’est entrer dans les moules…
Enfin, je veux dire, c’est pas que je sois une Kitchen Rebelle ou quoi, mais juste au sens propre du terme!
Les tajines dans un plat à tajine, je dis: non! Les moules à la plancha sur une plancha: pas question! Les financiers dans un moule à financier? Et sous quel prétexte, je vous prie???
Surtout qu’à ce train là, mon compte en banque serait vide, et ma cuisine prête à exploser (elle est déjà bien assez remplie comme ça…).

Alors voilà, des p’tits financiers dans la peau de muffins… est-ce que ça n’a quand même pas le goût de financiers?? Voilà la question cruciale que je me posais par un beau matin de septembre, telle une héroïne Skakespearienne (oui,oui, rappellez-vous de Juliette et de sa rose!).

Et la réponse est « Bien sûr que oui!! » (vous vous en doutiez, je parie…)
Alors au premier plan, des tout beaux tout gonflés avec bicarbonate et pâte de pistache (ils étaient franchement miam), et au second plan, des un peu plus raplaploufs sans bicarbonate mais avec poudre de thé vert (et ils étaient encore plus miam, malgré leur look ratatiné!).

Recettes des Muffi-nanciers qui assument leur différence et… c’est bien!
Recette tirée du célèbre Gâteaux de Mamie, mais eux les font dans des moules à financiers… tellement cliché! (… à dire avec un accent anglais… »Clee-chay! »)

– Faire fondre 150g de beurre salé au bain-marie.
– Mélanger 200g de sucre en poudre et 250g de poudre d’amandes, puis incorporer 4 oeufs.
– Verser le beurre fondu et bien mélanger.
– Ajouter 40g de farine, 1 petite càc de bicarbonate.

A ce moment là de la recette, j’ai séparé ma pâte en deux, et j’ai ajouté d’un côté: une grosse càs de pâte de pistache, et de l’autre 1 càs de thé vert broyé finement (merci, gros pilon de mémé!)

– Beurrer les moules (à MUFFINS, donc!) et les remplir de pâte.
– Mettre au four préchauffé à thermostat 180°, et faire cuire environ 12- 15 minutes.

Et voilà!

La version pistache était délicieuse, mais la bonne surprise vient de la version au thé vert, que je n’avais jamais testé autrement que dans mes tasses de thé! Tous mes testeurs (enfants, Doudou, collègues) ont préféré les muffi-nanciers au thé (le goût du thé était relevé par celui du beurre salé, c’était vraiment un régal…)

Petit dilemne au moment de choisir les photos: avec ou sans flash?? Cette lumière grise de l’automne, grrr!! (La lumière, c’est plus ce que c’était, ma bonne amie!)
Du coup, ça sera les deux!

PS pour moi-même: faut vraiment que j’arrête de préparer mes posts AVANT de préparer ma classe… :-S !!

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