Charlotte poires chocolat

Enfin! les belles chaleurs tant attendues!
On remplit la piscine gonflable, on dîne enfin sur la terrasse (on peut même y petit-déjeuner!), on baisse les stores l’après-midi… L’été arrive, hourra!!

Et puis, très vite, les schtroumphs grognons débarquent… « Ouh la, fait trop chaud!! On étouffe… Une semaine à 35°, c’est trop…Peut pas travailler avec un temps pareil! » (le coup du « peut pas travailler », ça marche aussi en hiver « A trop de givre sur le pare-brise, pas de lumière quand je me lève, trop froid, verglas »… ;-)Amis du J’suis-flemmard-mais-j’assume, bienvenue chez moi!).
Et puis, en cette période de coupe du monde, les garçons veulent jouer au foot:
« Mais, maîtresse, fait trop chaud pour courir, là, comment on fait pour jouer au foot?? »
« Euh… ben… Vous ne jouez pas au foot! Qu’est-ce que vous dites de ça ? »
Sur ce, j’ai droit à des regards hautement indignés, ils ne le disent pas, mais leurs yeux trahissent leurs pensées: « Trop folle, la maîtresse! Pas jouer au foot... » Alors ils jouent quand même, et ils se mettent minables en 5 minutes: je les récupère en sueur, rouges, épuisés et assoiffés, bref, juste comme il faut pour que je les achève d’un « Alors, pour former le futur, c’est très facile, on reprend l’infinitif du verbe et...  »
… et j’en ai trois qui dorment!!
Non, vraiment, pas une bonne idée, finalement, ces grosses chaleurs. Sans parler de ma pelouse qui se transforme en champs de paille, et la météo qui nous annonce qu’il va pleuvoir… mais samedi bien sûr!! Juste pour qu’on ne puisse pas aller à la plage! Faut que j’arrête de râler, ça me donne chaud…

Ben faudrait savoir!! On voulait l’été, le voilà!! Continuer la lecture

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Moules à la plancha sans plancha

Bon, ben je continue avec mon week-end dans le pays basque (Gracianne, tu vas pas vraiment pleurer, dis?).
Encore plus que Saint Jean de Luz, la fille des villes en moi adOOOre Biarritz. J’aime tout à Biarritz, l’architecture, les rues vallonées, les boutiques de fringues, la plage (citadine et pourtant avec ce look de sauvage indomptée). Bref, pour moi, Biarritz c’est:

Il y a une adresse à laquelle on se rend systématiquement quand on va là-bas, qui n’a rien d’original mais qu’on adore, c’est cette bonne vieille brasserie Leffe (pas très folklo, j’avoue…). Elle se situe juste en face de la plage du Rocher de la Vierge, et par un beau soir de juin, quand le soleil se couche, c’est tout simplement l’endroit où je me dis: « Mais purée, qu’est-ce qu’on est des gros veinards!!! »
Malgré le petit côté « attrape-touristes » qui risque de ne pas plaire aux aventuriers (ben oui, elle est tellement évidente, cette brasserie, là…), la cuisine est toujours bonne, les serveurs sympas (même aux heures d’affluence genre au moment du coucher de soleil!), et les prix raisonnables. Moules à la plancha, dorade à l’espagnole, tagliatelles à l’ail et serrano (les fameuses qui m’ont valu le sommeil exaspéré de Doudou!), magret de canard à la plancha… Bref, les valeurs sûres du sud-ouest, plus bien sûr les classiques des cartes de brasserie. Un plus pour les familles: pour le plus grand bonheur de mes filles, les frites qui accompagnent les (vrais) steack hâchés sont faites maison, avec des vraies patates!

Bref… Tout ça pour dire que c’est là-bas que j’ai découvert que j’aimais les moules.
28 ans en pensant bêtement « J’aime pas les moules », tel un Schtroumph grognon (en plus, quand je dis ce mot, « moule », j’ai toujours l’impression que quelqu’un va sortir un truc vaguement grivois, j’aime pas, c’est comme pour ma minette, je dit toujours « J’ai un chat, et j’ai une minette », c’est couillon mais bref).
Et donc! un beau jour, attirée par le en voguissime terme « à la plancha » (qui n’est d’ailleurs pas en voguissime du tout là-bas, juste local), je me dis: « Saperlotte! A moi le grand frisson, je tente les moules! » (et personne ne dit quoi que ce soit de grivois, alors je prends ça pour un signe du destin).
Et là… ahhh, délices des délices, je me régale, et allons-y me voilà réitérant le comportement indigne inhérent au poulet qui tue… Un beau moment dans ma vie de gourmande…
Du coup, les moules deviennent mes copines de Biarritz, et je passe les voir à chaque visite. De retour à la maison après le lundi de l’ascension, je me suis décidée à essayer les moules at home.
« Ben, et tu compte faire des moules à la plancha comment, vu qu’on a pas de plancha? » (le Doudou, terre à terre).
« T’inquiète! » (la Véro, pas du tout aussi confiante qu’elle en a l’air).
Résultat: pour faire des moules, quelle différence entre une plancha et une bonne grosse poële en fonte? Le prix!!
(Enfin, évidemment, j’ai cuisiné pour 2… Pour 8, ça doit quand même changer quelque chose… Faut demander à Audrey, elle en a une, de plancha…)

Recette des moules qui sentent bon le sud et le soleil couchant sur la plage de Biarritz:

– Bien brosser les moules (de Bouchot, 500/600 gr par personne).
– Dans la poële bien chaude, verser les moules égouttées, et les laisser s’ouvrir (très rapide).
– Dans une petite casserole à part, préparer une sauce persillée: faire revenir trois gousses d’ail (ou plus, ou moins selon affinités) dans un beau morceau de beurre et un peu d’huile d’olive, puis ajouter du persil frais (vous pouvez aussi ajouter du poivron en touts petits morceaux). Attention, ne pas laisser l’ail roussir! Poivrer.
– Vider un peu d’eau rendue par les moules (sinon le goût iodé est un peu trop fort).
– Verser le beurre persillé sur les moules, et vite passer à table!
– Ne pas hésiter à se lécher les doigts (et les coquilles, et l’assiette!)

Et voilà! Un petit goût de vacances dans ma cuisine! Et comme on en mange tous les deux, l’odeur d’ail ne dérange personne (cette fois!): on marine gaiement dedans, unis dans le bonheur et dans les effluves du Sud!

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Tarte fine aux oignons caramélisés qui m’a rendue incrédule

Pour que vous compreniez quel exploit cette tarte représente à mes yeux, il faut que vous sachiez que Louloute n°1 est (comme beaucoup d’enfants il est vrai), tout à fait hostile à la présence d’oignons dans un périmètre de 10cm autour de sa bouche. Cette bourrique les trie absolument partout: currys divers, poulet dans tous ses états, spaguettis bolognaises, elle est même capable de plonger dans ses lasagnes pour retirer un morceau d’ennemi que j’aurais eu le malheur de ne pas hâcher assez finement (« Non mais tu veux pas un casque de spéléo, par hasard? »). Même si en grandissant elle commence à être fatiguée de chounailler et finit par en manger plus qu’elle n’en laisse, je finis toujours par trouver, tiens comme c’est bizarre!, quelques oignons sur le bords de l’assiette.
Mais un jour, avec cette tarte pourtant née uniquement d’un « vidage de frigo », le petit miracle se produit (oui, d’accord, miracle est un grand mot, mais quand même)…
« Hmmm… Elle est bonne cette tarte, maman. Qu’est-ce qu’il y a dedans? »
(Gloups) « Eh ben, de la tomate, de la poitrine, du basilic-et-des-oignons » (dernier élément de la recette dit très vite).
« Eh ben dis donc… » (suspense insoutenable…) « C’est bizarre, d’habitude j’aime pas les oignons, mais là, oui! »
Incroyabilissimo!
Alleluiah!!

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Fête des mères – Charlotte aux fraises facile

 


Qu’on pourrait aussi bien nommer « Charlotte pour les nulles de la pâtisserie comme Véro« .

Fête des Mères – un vieux complexe remonte à la surface: je revois les gâteaux merveilleux de ma propre maman, pleins de crème, d’étages, de fruits colorés, de couches superposées, et je repense à l’émerveillement que cela causait en moi: « Quand je serai grande, je ferai comme toi, maman… »

Bilan des gâteaux que j’ai fait jusqu’à présent pour mes filles: cakes, gâteaux au yaourt (oui, mais à pleins de parfums!), moëlleux au chocolat pour les grandes occasions (toujours le même de toute façon…). Bref, la honte… « Je ne suis pas une maman à la hauteur!! Mes filles finiront chez le psy à force de ne jamais mettre de ganache dans mes gâteaux!! » Alors je décide de me prendre en main, et comme en ce moment c’est la saison des fraises (elles se balladent partout avec des asperges, allez savoir pourquoi?? ;-)), je me lance!! Une recherche sur le web plus tard, je goupille ma petite recette, pleine d’espoir, d’angoisse et d’excitation… Continuer la lecture

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