Tarte aux pommes au sirop d’érable… sans four !!!

Dimanche 25 janvier 2009
Le réveil sonne…
J’ai beau être un peu endormie, je sais très bien que le dimanche, le réveil ne sonne pas. Il ne le doit pas, c’est contre sa nature… D’ailleurs je ne pensais même pas que c’était mécaniquement possible…
Pourtant il sonne !
Et pendant que je me réveille pour de bon, je me rappelle qu’en prime, nous n’avons plus de chauffage depuis plus de 24 heures, et qu’on se les pèle GRAVE en dehors des triples couvertures, et doubles-duvets et que donc  ce réveil qui sonne en est d’autant plus absurde !

Je me retourne en râlant demandant gentiment à Doudou:
C’est quoi ce bordel ?!!

Lui – Alors en fait bébé… Surprise !!!! J’ai invité quelques copains pour faire un brunch !!
Moi – Là, là, tu veux dire là ??
Lui – Oui, là, ça te fait plaisir, hein ?
Moi – Hooo, oui !! Géniale idée !! … et on va être combien ?
Lui – Ben… un peu moins de 15…
Moi – Un peu moins genre… 5 ou 6 ?
Lui – Heu, non, plutôt un peu moins genre… 14 ! … Ca te fait plaisir, hein ??
Moi – Ha, heu, oui,bien sûr mon amour, MERCI (sourire faussement détendu)… Mais, heu, tu te rappelles qu’on n’a plus d’électricité ? Tu as prévu quoi pour ce brunch ???
Lui (qui commence à être piteux) – Ben… des gaufres…
Moi – Han han… sans courant, ben tant pis, on va les transformer en crêpes tes gaufres, c’est pas grave mon chat… (A ces mots il récupère un sourire confiant) Et sinon, quoi d’autre pour nourrir 14 personnes ??? (ne pas laisser le stress percer dans ma voix, c’est un truc énorme pour lui d’organiser un brunch surprise !!)
Lui – Ben je m’étais dit que je pourrais aller acheter du pain ?
Moi – …. gloups… ok… et quoi d’autre ?
Lui – Pis y a des bons jus de fruits….
Moi – …. (deviens bleue… c’est le froid sûrement…)
Lui – Tu crois que ça va pas suffire ?? …. Mais ça te fait plaisir, hein ????
Moi – Oui-i-i… (voix chevrotante de la fille qui est en train d’agoniser): et ils arrivent quand ?
Lui – (carrément en pleine prise de conscience) – … Dans une heure…

🙂
C’est touchant, finalement, cette façon qu’ont les mecs de croire qu’un brunch à 14, c’est fastoche, suffit d’acheter du pain !
Il le sait bien, pourtant, que pour moi le brunch c’est sacré !
Ni une ni deux, repoussage de couvertures (trois fois) et de duvets (deux fois), enfilage de chaussettes (deux fois), de pulls (deux fois et demi) et grand branle-bas de combat !!!

Et voilà comment on se retrouve à imaginer des trucs pas possibles, avec les trois bricoles que vous avez dans vos placards, histoire que jamais personne ne puisse dire que les brunch chez la famille Métisse, c’est du pipi de chat !

Tarte aux pommes sans four pour brunchs sans électricité !

– une pâte feuilletée (ça tombait bien il fallait l’utiliser vu que le contenu de mon frigo allait rendre l’âme) – 4 à 5 pommes – un pot de confiture de lait – beurre (ou margarine végétale) – 1 cuillère à café de cannelle en poudre – sirop d’érable (ou sucre et vanille, fève tonka…) – un demi-citron jaune.

– Découper un rond de pâte de façon à ce qu’il rentre dans votre plus grande poêle anti-adhésive, et la picorer du bout d’une fourchette.
– Dans la poêle, faire fondre une petite noisette de beurre et bien l’étaler sur toute la surface de la poêle.
– Quand la poêle est bien chaude, y disposer votre pâte, et ne plus y toucher ! (sinon elle se déchire, fait des fils, c’est la cata…).
– Baisser le feu et laisser la pâte cuire 5 minutes.
– Lorsque la pâte a commencé à se solidifier et à dorer sur le côté posé contre la poêle, la retourner délicatement avec une (voire deux) spatules.
– Laisser cuire et dorer l’autre côté, toujours sur feu doux.
– Poursuivre la cuisson, en retournant s’il le faut, jusqu’à ce que la pâte ait légèrement gonflé, feuilleté, et qu’elle soit suffisament « rigide ».
– Retirer la pâte du feu: la faire glisser doucement dans une grande assiette, et réserver.

– Pendant que la pâte refroidit: peler les pommes, les couper en petits dés et les citronner.
– Dans la poêle, faire chauffer une belle noisette de beurre jusqu’à ce qu’il soit noisette (à peine brun) , puis verser les poêle et faire cuire sous un gros feu.
– Arroser de deux ou trois cuillères à soupe de sirop d’érable (ou de sucre en poudre et de vanille ou de tonka) ainsi que de la cannelle.
– Lorsque les pommes sont dorées, éteindre le feu, et réserver.

– Dresser: badigeonner la pâte de confiture de lait (ou de compote de pomme pour moins de sucré !), diposer les dés de pommes dorés. Terminer éventuellement par quelques amandes effilées et grillées à sec à la poêle.

Et voilà !!

Miam miam, et ben pas mal du tout pour une tartelette improvisée !
Avec les chutes de ma pâte feuilletée, j’ai pu refaire une petite tarte de la taille d’une assiette normale, je n’ai pas hésité à refaire une boule et à ré-étaler, ça a très bien marché !
Pour les gros gourmands, la glace à la vanille est très indiquée, surtout si les dés de pommes sont encore chauds… et la crème fraîche est pas mal non plus… 😛

La prochaine fois, je vous raconterai comment, quand on n’a plus d’électricité mais 10 invités qui arrivent, on peut réussir à faire une vingtaine de English muffins en moins d’une demi-heure… 🙂

Ah, et finalement, pour le petit mot de l’histoire, on ne les a même pas mangées ce matin-là, ces fameuses gaufres transformées en crêpes…
Faut dire que vu les qualités de cuisinières des invitées… on n’a manqué de rien !!! 🙂
Et encore un Happy birthday à madame Chocolat !! (thank you so much for you know what… sure did change our lives for EVER ! So soft and sweet !! Mais le rouleau est presque fini ! lol)


Remarquez la bougie… C’est psychologique, paraît qu’avec on a moins froid… 🙂

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Une courge s’est gaufrée dans mes pancakes… Part 1: la gaufre à la butternut

 

La crêpe s’est gaufrée dans la galette… Tout un programme pour le mois de janvier !
Histoire de ne pas être (encore une fois !!!) en retard voire hors du coup, je m’étais fait un pense-bête sur mon frigo, et résultat…

Ta-DAAA !!!

Des belles gaufres, et des belles crêpes (un peu américanisées, les crêpes, mais à part le blanc d’oeuf monté en neige, hein, peu de choses les différencient de leurs cousines européennes…), avec une petite particularité gourmande puisqu’elles sont à la courge !
Une même idée de départ, pour les gaufres comme pour les pancakes: utiliser ma purée de courge, délicieuse en gâteau, et voir ce qu’elle pouvait donner dans un appareil à gaufre ou sur une crêpière. Je suis donc partie de ma recette de base pour les gaufres, que j’ai adaptée avec de la purée de courge.
Résultats du test ??
MIAM… Je dirais même plus: MIAM MIAM !! Continuer la lecture

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Poularde crémée au Riesling et chanterelles

Encore une petite recette de fêtes. Toute simple, pas chère mais savoureuse. La photo n’est pas top, ça ressemble juste à une escalope de poulet sur des pâtes, mais franchement ça vaut la peine d’avoir un plat qui n’en jette pas !
Comme c’est la fête, pour parfumer, une petite pointe de pineau en plus du Riesling (eh oui, encore du pineau ! merci Alex !!). Un régal, je vous dit…

La poularde est la copine femelle du chapon, c’est à dire que c’est une poule dont on a prélevé les ovaires, ce qui va à l’encontre des Droits Internationaux de la Poularde, mais qui a l’intérêt de la rendre bien grasse, et de lui donner une chair très fine.
Et en effet, nom d’un petit moineau!! elle est grasse, la poularde, vous vous en rendrez compte comme moi si vous la découpez en morceaux encore crue !
« Heu, mais Véro, c’est quoi partout sur tes mains, là, de la vaseline ou quoi ? Tu lui fais quoi à ta poularde ??
Hin hin… ce que tu es drôle, Doudou, vraiment… Attrape-moi plutôt un bout de sopalin, ça part pas même à l’eau chaude, cette graisse de poularde« .
Ce qui est sûr c’est que si j’étais un volatile, il va de soi que je préfèrerais être un coq tout maigrichon et bien dur qu’une bonne poularde bien grassouillette…
… Enfin… bref…
Recette !


Poularde crémée au Riesling et aux Chanterelles

Une belle poularde, ou un beau poulet de ferme (de toute façon vu leur prix on ne pourra bientôt plus en manger qu’à Noël…) – une bouteille de Riesling (soit 75 cl) -10 cl de pineau – 2 échalotes – environ 1 litre de bouillon de volaille – 20cl de crème fleurette – 200g de chanterelles – 2 jaunes oeufs – 1 cuillère à soupe de Maïzena – beurre et huile d’olive

Avant que les invités n’arrivent (le matin pour le soir, c’est l’idéal, cela permettra de dégraisser la sauce quand elle aura refroidi)

– Couper la poularde en morceaux. Ma méthode: d’abord en deux, puis les ailes, les cuisses + hauts de cuisses que je sépare ensuite, puis les blancs. S’ils sont très gros on peut aussi les couper en deux.
– Couper les échalotes en lanières.
– Dans une cocotte, mettre à fondre une belle tranche de beurre avec un peu d’huile d’olive.
– Lorsque le tout fait un petit bruissement très engageant, faire dorer les morceaux de poularde, en deux fois.
– Réservez la volaille dans une assiette.
– Dans la cocotte, verser les échalotes, les laisser jusqu’à ce qu’elles soient belles et dorées, puis les retirer de la cocotte et réserver.
– Jeter le gras en trop dans la cocotte (pas dans l’évier, que je vous y prenne !!).
– Déglacer avec le pineau.
– Ajouter les morceaux de poularde, les échalotes, le vin et le bouillon de volaille.
– Laisser mijoter une bonne demi-heure à feu doux.
– Retirer les morceaux de poularde, puis augmenter le feu et laisser la sauce réduire pendant une dizaine de minutes (elle réduit de presque la moitié).

– Préparer les chanterelles: trier les petits morceaux de brindilles, de mousse. Les passer vite fait à l’eau claire (attention ne les laissez pas tremper) puis les essuyer méticuleusement au torchon propre.

10 minutes avant de servir:

– Ôter la partie très grasse qui s’est formée et a refroidi sur le dessus de la sauce (je vous l’avais dit que c’était très pratique de faire la première partie le matin pour le soir…)
– Mélanger la crème fleurette, la maïzena et les jaunes d’oeuf.
– Faire réchauffer la sauce, jusqu’à ce qu’elle fasse un petit bouillon, puis y remettre les morceaux de poularde.
– Pendant que la sauce chauffe, faire sauter les chanterelles dans une poêle, avec un fond d’huile d’olive.
–  Prélever une ou deux cuillères à soupe de sauce, les verser dans le mélange oeuf/crème et mélanger: cela évite que l’oeuf ne forme des petits fils en étant plongés directement dans une sauce trop chaude.
– Verser le mélange oeuf/crème dans la cocotte, ajouter les chanterelles, mélanger et laisser épaissir quelques minutes.

Et voilà !


Servir avec de bonnes tagliatelles… Le top: prélever une louche de sauce, verser sur les pâtes et bien mélanger, avant de servir avec la poularde et de la sauce en rab! MMmmmm…. Un régal…
Comme je ne me suis pas cassée la tête sur la préparation de ma volaille, j’ai marqué le coup en servant avec des tagliatelles faites maison. La recette suivra…

Encore de très Joyeuses fêtes à tous… Profitez-en pour être heureux !
Après tout, p
ersonne ne le sera à votre place…
Moi je bois à votre santé !

 

 

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Noix de saint jacques aux échalotes et sabayon au pineau

Je n’aime pas trop la période des fêtes, et nous sommes nombreux dans ce cas-là apparemment.
Mais Noël sans un ou deux petits plats mis dans les grands serait vraiment déprimant… Tant que mes enfants sont à la maison (et je vais profiter de chaque année qui passera avant qu’elles ne s’envolent loin du nid !!), je me force un peu… pour créer l’ambiance, je passe du temps en cuisine !
Au final, je suis en général assez contente de m’être forcée… 🙂 Continuer la lecture

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Verrine de la mer – saumon, crevette, avocat et pamplemousse

Petite recette toute bête préparée pour les fêtes l’an dernier, jamais postée… Ca tombe bien pour cette année, parce qu’en général je ne prépare pas mes repas de fêtes avant les fêtes (enfin, en général… JAMAIS !!)
C’est le moment ou jamais de sortir de ton placard poussièreux, ma cocotte !! Continuer la lecture

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Chataigne, noix et noisettes… à vos recettes !

Comment refuser une invitation à un atelier gourmand, avec Michel Portos en prime, autour des produits qui sont les stars du concours de l’automne : »chataigne, noix et noisettes » ??? (je vous pose la question ?)

J’ai dit oui… bien entendu !

Grâce à 750 grammes (chef Damien et son frère J.Baptiste), l’Aapra (l’Association Aquitaine de Promotion Agroalimentaire) et le Quai des Saveurs, encore une soirée bien gourmande et agréable m’attendait, pour le lancement du grand concours autour des produits gourmands de la région Aquitaine…

Attention mesdames et messieurs, pour notre plus grand bonheur officiaient aux fourneaux: Vincent Poussard, (le chef du Quai des Saveurs) Michel Portos (du St James à Bouliac, j’ai envie de dire de THE St James ! ) et Stéphane Augé (Meilleur Ouvrier de France glacier).

La chataigne volume 1
Recette ultra-fondante de Vincent Poussard

Petite mise en bouche de pure gourmandise : cappucino de chataigne

– au fond de la verrine : une gelée aux cèpes. Juste gelifiée à point, encore tremblotante d’émotions, et pas trop compacte… un goût terrible, relevé au bouillon de volaille.

– un velouté de chataigne au foie gras

– la touche tip-top : un tourbillon de crème fouettée, glacé, puis saupoudré de piment d’Espelette.

– la paille pour siroter le velouté: un macaroni géant, que l’on coupe à volonté, et dont le nom m’échappe…

Au final : une gelée qui fond doucement au contact du velouté chaud, un velouté doux et bien relevé, un tourbillon de crème qui fond également…

Miam miam, un pur régal, toutes ces saveurs se lient à merveille bien entendu… Je me suis resservie un coup, vous auriez fait comme moi !
🙂 Une idée simple mais TERRIFIC et originale… tout ce qu’on aime…
Une « hola » pour Vincent Poussard qui nous a régalé(e)s et qui en prime est assez marrant !

La noix et la noisette volume 1
Recette de Michel Portos (the Chef in red)

Sole en chapelure de noisette

– de merveilleux filets de sole, panés selon une technique dont je vous reparlerai très bientôt je pense !
La chapelure est faite de noix et noisettes torréfiées, pain de mie et beurre (heu… pas mal de beurre ! :-))

– une poêlée de légumes d’automne : choux de bruxelles (blanchis quelques secondes à l’eau bouillante), carottes, cèpes, cerfeuil tubéreux.

– une mousseline de potimarron.

– quelques gouttes de réduction de vinaigre de Xérès et vin de noix

– quelques gouttes d’huile d’olive.

Désolée de ne pas être plus précise, je ne peux pas boire les paroles d’un chef et noter en même temps…
lol, oui je sais je suis trop influençable…

La chataigne volume 2

Tout simplement de délicieuses chataignes grillées … De beaux produits offerts par un producteur de chataignes, un monsieur très gentil et passionné par son produit, dont je ne me rappelle pas le nom, à mon grand dam, et qui m’a pourtant expliqué la différence entre marron et chataigne de façon très pédagogique !

La chataigne : à l’intérieur de la coque brune, des petites parois séparent le fruit en deux ou trois morceaux

Le marron: à l’intérieur de la coque, un seul fruit bien rond, pas de petite paroi… c’est celui-là qu’on utilise pour les marrons glacés !

Chataigne, noisette et noix : volume 3
Les glaces de Stéphane Augé – j’ai envie de dire THE glaces…

Décadence…
Et pourtant je n’aime pas tellement les glaces à la base !!

Mais bon, avec des glaces de ce genre, on ne peut que se rendre à l’évidence…
– une glace aux noix, et morceaux de noix caramélisées… je fonds
– une glace à la chataigne, avec des morceaux de marrons glacés… je craque
– une glace aux noisettes et nougatine… JE DEFAILLE

Dire qu’il y a des hommes capables de faire ça, et moi j’ai épousé un vendeur de voitures… (soupir)
lol

Bref, un moment exceptionnel, et qui me donne envie de vite me mettre à mes fourneaux et de réaliser moi aussi une recette avec un de ces produits ultra-gourmands !
Les modalités du concours sont ici  (clic)!
Petit détail… le gagnant remportera un dîner pour 4 au St James !
Enfin ce n’est pas que je me fasse des illusions !! lol

MILLE MERCI en tous les cas à tous ceux et celles qui ont permis cet atelier et qui ont fait que j’y sois lol !!! 🙂

Et aussi merci à mes  copines qui m’ont (encore !!) prêté leurs photos…

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Sauté de veau aux olives et à la coriandre

Petite recette de vacances… Pas prise de tête, on met dans la cocotte, on laisse mijoter… Si on oublie de manger à midi, c’est encore mieux, ça sera plus moelleux…
C’est bon de farnienter…

Sauté de veau aux olives et aux feuilles de coriandre
400g de veau (des morceaux pris dans le collier) – 1 gousse d’ail – 1 oignon 1/2 – 4 belles tomates bien mûres – 2 poignées d’olives vertes – 20 cl de vin blanc – 1l de bouillon de volaille – une grosse poignée de coriandre fraîche – 1 cuillère à soupe de maïzena – sel, poivre, un peu de sucre – 2 cuillères à soupe d’huile d’olive

– Emincer finement les oignons, dégermer et écraser la gousse d’ail.
– Dans une cocotte, mettre à chauffer l’huile d’olive.
– Faire dorer les oignons ainsi que l’ail écrasé.
– Ajouter les morceaux de veau et les laisser 5 minutes afin qu’ils soient bien dorés.
– Saler, poivrer, puis déglacer en versant le vin blanc (pour ceux qui se demandent comment déglacer, en fait le terme signifie que l’on décolle les sucs de cuissons du fond du plat, en versant un liquide dessus… Donc, en versant le vin blanc, vous déglacez ! C’est tout bête…  :-))
– Laisser réduire le vin blanc 5 minutes, puis ajouter les tomates coupées en dés, le sucre et bien mélanger (j’ajoute toujours du sucre quand je cuisine des tomates en sauce, pour éviter le petit côté acide qu’elles donnent aux plats).
– Compléter avec le bouillon de volaille, jusqu’à ce que la viande trempe complètement dans la sauce.
– Verser les olives, mélanger, puis laisser prendre un gros bouillon (jusqu’à ce que la sauce fasse des grosses bulles).
– Couvrir, et laisser mijoter sur feu doux pendant une bonne heure.
– Dix minutes avant de servir, prélever un peu de sauce dans une tasse, y ajouter la maïzena et mélanger jusqu’à obtenir une pâte bien homogène.
– Ajouter le mélanger à la viande, puis ajouter la coriandre fraîche émincée.
– Laisser mijoter encore 5 minutes à découvert, jusqu’au moment de servir. La maïzena permet d’épaissir un peu la sauce, afin qu’elle nappe bien les morceaux de viande.

Et voilà ! 

Remarque: en ajoutant la coriandre à la fin de la cuisson, elle gardera toute sa puissance et sa tonicité. Si vous préférez un goût plus subtil et moins… coriandé ! (lol), mettez la coriandre avant de laisser mijoter une heure. Elle perdra de sa force, sa saveur sera plus subtile mais se mêlera mieux au reste des saveurs.

Servir avec des pâtes, et déguster entre amis, avec une belle tombée de parmesan fraîchement râpé…

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