Ecrasée de pommes de terre aux saint jacques et aux truffes

 

 

Cela fait un moment que je devais me frotter à la truffe… Depuis en fait que Claude-Olivier m’en a envoyé pour mon tout premier Blog-colis… (mais si rappelez-vous, ça m’avait mis dans un état… exclamatif!! :-))

Le produit m’impressionnait trop, il était resté sagement au fond d’un placard, en attendant une occasion particulière.
Les fêtes de Noël étant il me semble l’occasion ou jamais, je me suis enfin lancée (et puis surtout la date de péremption sur le bocal de truffes se rapprochait dangereusement)…

De peur de faire des bêtises, j’ai choisi de suivre les conseils d’un pro, j’ai nommé monsieur De La Mer, qui lui les mange sur des saint jacques (entre autres, j’imagine!), et cuites au feu de cheminée

Bon, les truffes n’étaient pas fraîches, et je n’ai pas de cheminée chez moi, alors j’ai adapté, goupillé, et ça a donné ça…
Une recette qui fait la part belle aux produits, mais très simple dans ses saveurs…

Ecrasée de pommes de terre aux Saint Jacques et aux truffes
(et j’insiste, c’est juste des patates écrasées, pas de la purée!)
Pour 4 personnes

– Faire cuire 4 grosses pommes de terre à la cocotte minute pendant 15 minutes. Elles doivent être bien cuites.
– Les peler, puis les écraser avec un presse-purée.
– Y ajouter 80 g de beurre doux, du sel et du poivre (pas mal de poivre!), bien mélanger.
– Déposer 4 cercles à pâtisserie sur une feuille de silicone, sur une plaque allant au four, et garnir les cercles avec les pommes de terre. Réserver.
– Sous le grill du four, mettre à cuire 4 fines tranches de poitrine fumée pendant environ 10 minutes. A mi-cuisson, poser un plat par-dessus afin d’aplatir la poitrine (a-hum hum… :-D). Réserver.
Au moment de passer à table:
– Réchauffer les cercles de purée dans le four bien chaud.
– Faire fondre une belle tranche de beurre et une cuillère à soupe d’huile d’olive dans une poêle, sur feu puissant.
– Saisir 4 belles noix de Saint Jacques par personne: les faire cuire 30 secondes par face, puis éteindre le feu et laisser les saint-jacques tranquilles deux minutes.


– Dresser: deposer les cercles de purée (avec le cercle métallique) sur l’assiette, passer une lame de couteau très fine tout autour du cercle, et démouler délicatement.
– Déposer les saint-jacques poêlées, la truffe coupée en lamelles fines.


– Coincer la chips de poitrine fumée (entailler légèrement le pavé de pomme de terre au couteau si besoin: en cuisant au four, les pommes de terre peuvent former une légère croûte).
– Compléter avec un ou deux traits de crème de balsamique (on en trouve toute prête dans le commerce, sinon il suffit de faire réduire du vinaigre balsamique dans une casserole jusqu’à ce qu’il soit assez épais), quelques brins de ciboulette.

 

 

Et voilà!!

Mon verdict: c’était vraiment délicieux!

On peut voir sur la photo des truffes qui sont poêlées, que pour une fois j’ai acheté les saint-jacques entières, avec le corail, car il était minuscule! Les saint-jacques étaient dodues à souhait, tellement qu’en fait je n’en ai utilisées que deux par assiette, coupées en deux dans la largeur.

Facile à cuisiner, mais qui en jette, et régalissimo!
Des saveurs simples, qui laissaient la part belle aux saveurs naturelles de la saint-jacques et de la truffe. La petite touche de balsamique, en plus d’être jolie, ajoutait une petite note acidulée juste ce qu’il faut!

 

Le goût de la truffe n’était pas exactement ce qu’on peut appeler incroyable, sûrement parce que ce n’était pas une de ces énormes truffes fraîches que l’on voit sur les marchés dans le journal de Jean-Pierre Pernaud (oui, parfois je ne fais pas gaffe, je colmate et oublie de zapper, et je regarde le 13 heures sur TF1…).
Ou alors était-ce parce que je n’ai pas fait cuire la truffe? Je me suis dit que le contact de la saint-jacques chaude suffirait… Que les avertis de la truffe n’hésitent pas à y aller de leur petit grain de sel!

A essayer une autre fois avec de la truffe fraîche…
C’était quand même bien bon, plus que ça même, alors double bises à mon Claude-Olivier pour le fond, et à mon Patrick pour la forme!

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Mes premiers petits biscuits de Noël: choco-cannelle

J’ai toujours rêvé de ressembler à une de ces Mamans-Cookies, qui virevoltent avec leur jupe plein de farine, qui sentent bon le lait chaud et le caramel, qui éclatent de rire et dansent en sortant des plaques de pâtisseries chargées de biscuits de leur four…

Mais moi, j’ai toujours été plutôt du genre Maman-Wok, qui fait sauter des trucs pas bons pour les bambins, genre crevettes, crabe, piment, Nuoc Mam… en riant et en dansant aussi, soit, mais sentant nettement moins bon (ben c’est comme ça…). 

L’an dernier, devant le marathon de biscuits de Clairechen, j’ai poussé des « Oh!! » et des Ahh! », et je me suis dit: « Moi aussi un jour je ferai ça!!! »

L’assortiment de petits sablés c’était peut-être un peu trop pour moi…
Mais les premiers petits biscuits de Noël sont bel et bien sortis de mon four, avec l’aide de mes petites abeilles jolies. C’était comme dans un film américain: elles et moi, les mains dans la pâte, les éclats de rire et de chansons, l’odeur de cannelle dans la maison, les « Wouaah c’est trop beauuuu« , Gene Kelly  en fond qui chante « White Christmaaaas!! » …c’est ça la magie des p’tits biscuits!!

P’tit Sablés de Noël choco-cannelle.
Les biscuits.
– Préchauffer le four à 160° (thermostat 6).
– Mélanger 125g de beurre ramolli et 125g de sucre de canne en poudre.
– Ajouter 1 oeuf entier battu, 1 pincée de sel et bien mélanger.
– Incorporer 200g de farine fluide et 50g de Maïzena: à ce stade, passez aux doigts!
– Pour obtenir deux parfums de biscuits: séparer la pâte en deux moitiés. Dans l’une, ajouter 1 grosse cuillère à soupe de cacao non sucré (type Van Houten ou Valrhona Gastronomie), et dans l’aute, 1 grosse cuillère à soupe de cannelle en poudre.
– Former des boules avec la pâte, et les abaisser sur 1cm d’épaisseur.
– Découper des formes à l’emporte-pièce.
– Disposer les formes sur du papier sulfurisé, sur une plaque de four et faire cuire 15 minutes.
– Laisser refroidir avant de passer au glaçage.


Le glaçage
(recette piquée à Vanessa de Confiture Maison, une vraie fée des petits biscuits!!)

– Mélanger 100g de sucre glace à quelques gouttes de jus de citron.
– Ajouter 1 cuillère à café de lait, mélanger, et recommencer ainsi jusqu’à obtenir un glaçage juste assez liquide, mais pas trop!
– Pour le glaçage au chocolat, rajouter une demi-cuillère à café de chocolat en poudre, rajouter un peu de lait si besoin.
– Placer le glaçage dans une douille avec un tout petit trou, ou comme Vanessa, utiliser une poche de congelation, percée au bout.

Et voilà!

A vous les joies de la déco!Ma grande a bien voulu s’y essayer, mais ça n’est pas si évident! Du coup, je m’y suis collée… C’a m’a pris un temps fou! Mais je me suis bien amusée….

Regardez cette bande d’oursons là… Ils font une sacrée bamboula… Et la danse des canards par-ci, et la chenille par-là…

Youhhou!!


Et puis les amoureux, lui cannelle et moi choco, bien sûr, dansant éperdument un Zouk!

Ne pas oublier l’assiette du Père Noël…

… Ca a marché! 🙂

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Médaillons de filet mignon, crème au porto et fenouil rôti

Chez mes grands-parents, on ne mangeait jamais de porc…
On mangeait de la saucisse de volaille, du pâté de volaille, des nems à la volaille… Tout à la volaille!

Sauf…. le saucisson!
Le saucisson, chez eux, était du saucisson de cerf, si cher au coeur des Broussards de ma Calédonie. Un truc marron, assez mou, entouré de cire rouge, piquant à souhait! Je l’adorais, en sandwich, trempé dans mon thé de quatre heures… (ben faites pas cette tête, y a pire quand même…)

Je me rappelle de la première fois où j’ai mangé du vrai saucisson pur porc…
C’était à mon arrivée en France: j’étais gelée de la tête au pied, et ce sandwich à la Rosette croqué au coin d’une rue glaciale fut la première d’une longue liste d’expériences heureuses dans ce pays congélateur…

Je suis vite devenue addict au saucisson pur porc… et aux rillettes… et au jambon cru!!

Malgré leur obéissance aux règles et traditions musulmanes, ni mon grand-père ni ma grand-mère n’ont jamais fait la moindre objection face à nos nouvelles habitudes alimentaires de « Français »…
Et je leur en étais tellement reconnaissante, que je ne mangeais jamais de porc devant eux, pas par peur qu’ils désapprouvent, mais par respect envers la tolérance dont ils faisaient preuve.

Aujourd’hui encore, quand je mange du saucisson, je ne peux m’empêcher de me sentir un peu coupable…
Vous avez remarqué comme je n’ai pas utilisé le mot « porc » dans le titre??? « Filet mignon« , on dirait presque que ce n’en est pas!! La culpabilité, je vous dis… 🙂

Voici donc « le filet mignon du pêché« , car il n’est de plus grand pêché que celui que ceux qui vous aiment vous pardonnent d’avance…  (… pfff,  n’importe quoi…)

Médaillons de filet mignon, crème au porto et fenouil rôti.
Pour 4 personnes

– Nettoyer 2 bulbes de fenouil, les couper en fines lanières en ôtant le coeur trop dur.
– Peler une grosse tomate et la couper en dés.
– Disposer les légumes dans un plat allant au four, arroser d’huile d’olive, saler et poivrer.
– Faire cuire à 180° (thermostat 6) pendant environ 1/2 heure, jusqu’à ce que le fenouil soit tendre (il reste tout de même croquant).
– Couper un filet mignon bien nettoyé en médaillons de 2 ou 3 centimètres d’épaisseur.
– Dans une poêle, faire fondre une belle noisette de beurre sur feu vif, et y saisir les médaillons. Arroser les médaillons avec le beurre fondu, les retourner et les faire cuire de façon à ce que les deux faces soient bien dorées.
– Ôter les médaillons du feu, et les réserver dans une assiette couverte.
– Dans le suc de cuisson de la viande, faire revenir 3 cuillères à soupe de confit d’échalottes.
– Déglacer avec 1 petit verre de Porto (environ 15cl).
– Ajouter quelques belles cuillères de crème fraîche épaisse, saler, poivrer.
-Remettre les médaillons dans la sauce, et poursuivre la cuisson pendant 5 à 10 minutes (en fonction de leur épaisseur). La viande est cuite quand elle ne « suinte » plus…
– Dresser: un lit de fenouil, trois médaillons par personne, sauce au porto, une ou deux cuillères de riz (ben oui, le fenouil c’est tellement bon avec un peu de riz…:-D), et un petit brin de persil…

Et voilà!

Malgré la culpabilité, je me suis régalée de ce petit plat: la crème au porto s’allie à merveille avec le goût anisé du fenouil.

J’ai utilisé un confit d’échalottes tout prêt en bocal, mais vous pouvez le faire vous même si vous en avez le temps:
– Couper trois échalottes en fines lanières, les verser dans une casserole avec du sel, une lichette de sucre et une autre de vinaigre.
– Faire cuire le tout à feu très doux pendant une heure, en ajoutant un peu d’eau de temps en temps si nécessaire.

Et voilà!

Je ne mangeais quasiment jamais de fenouil jusque là, prems parce que je n’aime pas trop l’anis et deuze parce que le fenouil, il n’y en a pas en Nouvelle Calédonie… Mais en vieillissant (ben ça, ma bonne dame, c’est que le compteur tourne!!), je commence à carrément adorer ça!
Ca en fait râler deux à la maison… 🙂

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KKVKVK #21 … Oui, oui, 21, chacun va à son rythme! Tentative de Kouign Aman

 

Bon, alors en guise de préambule, un avertissement: il faut vous dire tout de suite que je n’ai jamais vu, et encore moins goûté, de Kouign Aman en vrai!

Pardon les Bretons, je sais que certains voudront peut-être se révolter et s’insurger, mais ce post n’est pas une offense à la Bretagne, c’est au contraire une tentative de lui montrer mon respect!! (Patrick, dis-leur, s’il te plaît, que je suis une fille hyper respectueuse et polie!! :-))

Tout ça pour dire, je ne sais pas du tout si cette chose que j’ai faite ressemble à un Kouign Aman ou pas…

Tout ce que je peux vous dire, c’est que c’était bien bon, bien beurré, et bien caramélisé, et que c’est passé tout seul!! (trop vite, d’ailleurs).

J’ai utilisé une recette que j’ai trouvé chez Gracianne, et qui est aussi passée chez Guillemette (chez Guillemette vous trouverez d’ailleurs de merveilleuses photos sur la réalisation), mais j’ai du louper un truc à l’étalage (j’ai fait à la mode Caledoche, un gros « splosh » avec la farce au beurre, c’est ça quand on manque de finesse naturelle et qu’on a des doigts de trolls).
Tout le beurre s’est fait la malle et a fait craquer la pâte, du coup ça m’a fait une sorte de gâteau plein de cloques… C’était un peu moche avant que ça ne cuise!!

Bon, voilà déjà la recette, et après on en parle:

Tentative de Kouign Aman: le Kouign mutant

300g de farine, 1 paquet de levure de boulanger déshydratée, 200ml d’eau tiède, 200g de beurre salé + environ 40g pour le dessus, 200g de sucre + environ 40g pour le dessus

– Mettre la farine et la levure dans le bol du robot, ajouter l’eau tiède petit à petit, mélanger avec un crochet pendant 10mn. Au besoin, finir à la main aec un peu de farine, pour que la pâte soit bien homogène.
– Laisser lever la pâte dans un endroit tiède (environ 1h30, la pâte va au moins doubler de volume)

– Préchauffer le four à 200°C.
– Mélanger 200g de beurre à température ambiante et 200g de sucre.
– Etaler la pâte à pain assez finement en forme de carré, étaler le mélange beurre-sucre dessus, en faisant attention de ne pas faire de trous dans la pâte (et c’est là que moi j’ai vraiment raté… !!)
– Plier la pâte comme une pâte feuilletée (voir photos plus bas), l’étaler de nouveau et recommencer l’opération 2 fois (si vous y arrivez, pas comme moi!! lol)
– Déposer la chose dans un moule. Aplatir avec le poing (c’est Gracianne qui le dit, alors j’ai fait, et j’ai eu le poing recouvert de beurre jusqu’au coude!!! Peut-être devrais-je essayer la délicatesse, une fois, pour voir… :-D)
– Saupoudrer du beurre et du sucre restant et enfourner pour environ ½ heure, ou jusqu’à ce que le gâteau soit bien doré et que le caramel se forme sur les bords.

Et voilà!

Mon dilemne: au bord, on obtient une chose orgasmique, pleine de beurre et de caramel, qui ressemble à certains Kouign aperçus sur le net.
Mais il faut croire qu’il n’y avait pas encore assez de beurre (!!!!!!!!!!) parce qu’au milieu, on obtient une sorte de pâte à pain feuilletée, sucrée, tout à fait délicieuse au demeurant mais tout à fait différente! Cette partie-là AUSSI ressemble à certains Kouign aperçus (ailleurs) sur le net.

En fait, j’ai fait une espèce de Kouign Mutant… le X-Kouign… Deux Kouign en un…

Ma petite préférence: elle va quand même aux bords, bien beurrés, tout caramélisés, croustillants au-dessus mais fondants dedans (avec tout le beurre, tu parles!!)

Je compte sur les commentaires des avertis en Kouign pour m’éclairer! 🙂 Et puis quelques photos de la réalisation…

Message pour Tit’, tu vois, j’ai participé, quand même!!! Même qu’au départ, j’espèrais franchement être dans les temps!!! lol

 

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Choux, chouquettes, pti chou-choco

Yeeeeehhaaa!!!

Oui, encore du sucré, j’en connais un ou deux qui vont me dire que la pâte à choux, c’est fourrée à la crème de langoustine qu’ils l’aiment, mais, héhé, c’est une bonne idée ma foi!!! 😀

Laissez-moi pousser mon cri encore une fois: Yeeeeehhhhaaa!!
J’ai enfin réussi mes premiers petits choux!!
Jusque là mes tentatives s’étaient comptées au nombre de une seule et unique, qui s’était soldée par un échec cuisant: des petites boules de pâtes qui n’avaient pas gonflé, qui étaient restées toutes dures et compactes, totalement immangeables…

Mais tout ça c’est du passé, car j’ai eu la chance de recevoir moi aussi le génial petit bouquin de la collection « Leçon de cuisine », le petit Pâte à choux de Sébastien Serveau, et voilà!!!

Je suis trop fière… La pâtisserie, c’est bête, mais quand c’est réussi, c’est vraiment mieux que quand c’est raté!!!  Continuer la lecture

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Ma petite cuisine d’étudiante (!!) – farandole de croque-messieurs-dames

Vous allez dire que j’exagère franchement de poster une fois par semaine et de vous proposer deux tranches de pain grillées…
En ce moment à la maison, c’est « Retour de plage attitude« , vite fait bien fait, croque-monsieur, fajitas, rouleau de printemps…
Pas de grande cuisine, mais disons que ce sera une série « Cuisine estudiantine qui ne casse ni la tête, ni les porte-monnaie » (qui a dit: et ni les briques non plus???)

Croques, donc, pour aujourd’hui… pis croque-madame, aussi, histoire qu’il y en ait pour tous les goûts… (je me rappelle du jour où, quand j’étais petite fille, ma mère m’a appris qu’un croque-monsieur se transformait en croque-madame quand on lui ajoutait tomate et oeuf au plat… J’étais épatée!:-))

Croque poulet avocado.
– Couper de très fines tranches dans l’épaisseur d’une escalope de poulet.
– Assaisonner vos aiguillettes de sel, poivre, paprika (ou autres épices à volonté).
– Faire griller ces aiguillettes dans une poêle sans matière grasse, réserver.
– Préparer le reste: fines tranches de chedar, fines rondelles de tomates, fines tranches d’avocat.
– Préparer les croques: pain, fromage, tomate, poulet grillé, avocat, poivre.
– Terminer par une rasade de Tabasco.
– Faire cuire dans une poêle avec une lichette de beurre.
– Coupez en deux en triangles et croquez…

Et voilà!

Croque-madame
– Préparer un croque à la tomate: pain, jambon, tranche de cheddar, tomate, poivre.
– faire cuire à la poêle avec une lichette de beurre.
– Pendant ce temps, faire cuire un oeuf au plat par croque (attention au timing, mes oeufs étaient un chouilla trop cuits).
– Servir avec une salade verte.

Et voilà!

Trop rapide, trop simple, mais aussi trop bon!!

Et puis avant de retourner à la plage (vite, vite, avant que l’automne n’arrive pour de bon!!!), un petit clin d’oeil à Alex, qui est dans les bras de l’amûûur en ce moment, mais histoire pour la réconforter un peu quand elle descendra de son petit nuage…

Petite photo du cheddar de maman! 🙂

Peut-être que les amoureux du fromage font une tête bizarre…
Mais les amoureux de mon Caillou natal comprendront, et pardonneront…  🙂

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Tart’atouille et Tar’tatête à la récré!!! C’est quand il faut retourner à l’école que l’été arrive enfin!!!

Je vais vous dire un secret… Ca reste entre nous…
Vous savez pourquoi je rêve d’être maîtresse depuis que je suis petite fille?
Non, pas pour le plaisir d’ouvrir de jeunes esprits au monde de la connaissance…
Pas non plus pour la mélodie des rires d’enfants (ni même pour celle de leurs cris stridents!)
Ce n’était pas non plus pour garder à jamais l’âme spontanée et sincère de la jeunesse…

Non…
Moi je voulais être maîtresse… pour les commandes de fournitures scolaires!!

A chaque rentrée, pour moi, c’est le bonheur…
Ouvrir les cartons pleins de cahiers, gommes, crayons de couleurs…
Sentir l’odeur douce du papier, celle un peu âcre des grosses boîtes de craies (oui, j’ai le bonheur d’avoir un tableau à craie, contre lequel je m’adosse régulièrement, tâchant mes jolis pulls au plus grand bonheurs de ces fripouilles)…
Remplir les petits flacons de colle blanche Cléopâtre, me régaler de son odeur d’amandes
Complèter le tout nouveau registre d’appel, de ma plus jolie plume à encre violette, et prendre une belle écriture liée pour écrire presque religieusement le nom de chacun de mes nouveaux élèves, en me demandant ce qui se cache derrière des prénoms souvent encore inconnus…

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