Desserts roses #2 -panacotta à la Tonka et coulis framboises-tomates

En allant faire un tour au Dock des Epices avec Auntie Jo, après la fameuse rencontre des Merveilles, nous avons eu l’occasion de goûter à deux petites recettes à base de fève tonka. La première était des empanadas de porc absolument succulentes (et là j’ai pensé à Elvira! :-)), la deuxième une délicieuse panacotta, servie avec un coulis de framboises et tomates. Et cétait tellement délicieux (hein Jo?:-)) que ni une ni deux et sans scrupules, j’ai copié comme j’ai pu…
(edit du 13 mai: j’ai trouvé la recette de la jeune femme qui animait l’atelier au Dock, elle est!)

En reprenant ma recette de panacotta habituelle, avec une pointe de colorant rouge, et du fructose bien sûr, mon nouvel ami…
Voilà un dessert de filles tout rose, en signe de solidarité pour celles qui affrontent courageusement le cancer du sein.

Panacotta rose à la fève Tonka et au coulis framboises-tomates

Panacotta.
– Dans une casserole, verser 25cl de lait, 25cl de crème liquide entière et 25g de fructose.
– Ajouter une petite càc d’agar-agar (environ 2g: ça paraît peu, mais c’est bien assez, sinon la texture est trop dure).
– Remuer, et ajouter 1 pointe de colorant alimentaire rouge (en poudre pour le mien).
– Ajouter 1/4 de fève Tonka râpée finement, et bien mélanger.
– Laisser chauffer 5 minutes sur feu doux.
– Verser dans des verrines (ou verres) et laisser refroidir à température ambiante.

Coulis framboises-tomates.
– Dans une petite casserole, verser 80g de framboises, 80 g de tomates (inutile de peler ou épépiner), et 25g de fructose.
– Faire chaufer sur feu doux en écrasant, jusqu’à ce que l’ensemble forme une compote liquide assez homogène.
– Passer la préparation au chinois, et réserver.

Dressage.
– Lorsque les panacottas ne sont plus chaudes, verser 1 càs de coulis tomates- framboises, et mettre au frais.
– Décorer d’une ou deux framboises.

Et voilà!

C’était délicieux, le coulis de framboises que je trouve trop acide en général était très bien équilibré par la tomate… A refaire sans modération! (pis hop, ça fait deux fruits et légumes d’un coup!! :-))

Et pour les Bordelais (encore, je sais, je suis pas chauvine, simplement je ne connais pas les autres villes! :-)), n’hésitez pas à aller faire un tour au Dock des Epices, rue St James (tout près de chez Lili, justement), ils ont un très joli choix d’épices, et surtout ils vendent la fameuse Tonka (que j’avais débusquée moi en allant, rien que ça, jusqu’à Paris et la caverne magique de Detou…
C’est agréable de penser que je pourrai me réapprovisionner sans avoir besoin de faire 600 bornes!!).

En plus, le monsieur qui vous accueille est très gentil et près à vous renseigner, sans vous faire pour autant de la vente forcée, ce qui est toujours très agréable!

Et dans d’autres contenants… Version dessert individuel ou verrines pour des assortiments de douceurs…

Et d’autres panacottas roses…
… chez Mitsuko, à la pulpe de fruits et à l’agar agar aussi

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Grande braderie de l’hiver #4 – Stracetti aux deux fromages

Un reste de gorgonzola, du parmesan râpé, et voilà l’article n°4 de notre grande braderie, encore un truc au fromage bien régressif qui fait faire « Ahhh!!! Hmmmm…. C’est beau la vie »
(Je me rends compte en publiant mes recettes oubliées que le fromage a une place importante dans ma vie!! Anne et Audrey, c’est un festival pour vous, en ce moment, hein?? ;-))

Pour ces pâtes, j’ai voulu faire dans le raisonnable, et j’ai remplacé la moitié de la crème fleurette par une de ces petites bouteilles de lait « Gloria », vous savez… Ben c’est mieux 100% crème!! On aura qu’à faire du vélo aux beaux jours, la différence de goût n’en vaut pas la chandelle!!  (parole de gourmande!) 🙂

Stracetti regréssifs aux deux fromages.
– Faire cuire les pâtes al dente dans une eau salée.
– Dans une casserole à fond épais, faire fondre une noisettine de beurre et y faire revenir une belle gousse d’ail hâchée.
– Ajouter 20g de parmesan râpé, 20g de gorgonzola au mascarpone et 20cl de crème liquide (entière, donc, sans lait!) (pour les têtes enl’air, c’est tout 20! Comme un quatre-quart, unpeu… :-l)
– Poivrer.
– Verser sur les pâtes fumantes, parsemer de ciboulette ciselée.

Et voilà!!

Simplissime et fondant, un classique quand je n’ai pas le temps ni d’idées pour faire à manger… à décliner avec les fromages que vous avez au frigo (roquefort, bleu de bresse, mozza, comté etc…)
Et qui est-ce qui est content que je n’aie pas le temps de faire cuire des brocolis?? Je vous le donne en mille: le Doudou!! (celui-là et ses pâtes…)

« Meuh non t’es pas une mauvaise mère parce que tu ne leur a pas fait de légumes depuis deux jours… En plus, elles en mangent à la cantine… De toute façon c’est bon pour les filles, elles ont besoin de glucides pour bien dormir… ça fait grandir pendant le sommeil…
Ah t’es sûr??
Bien sûr, tu ne le savais pas? Attends, c’est la base, c’est Monique Pernaud qui l’a dit!!
– Françoise Pernoud?
– Ouaip, c’est elle…
 »
Qu’est-ce qu’il est gentil, quand il veut (ie: quand il n’a n’a pas envie de manger des carottes vichy!!! ;-))

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Panacotta crème de coco

Je continue de faire joujou avec mes cassolettes (c’est pour que Doudou me dise pas: « Pff, t’achètes des trucs et tu t’en sers pas! »).
Pour recevoir mes copains à la maison, j’ai bidouillé ce qu’on appelle entre nous « une assiette de merdouilles » (le nom nous vient d’une excellente pizzeria Bordelaise, malheureusement toujours prise d’assaut et où c’est comme chez Mickey: il faut faire la queue pendant une heure avant d’avoir une table… Peppone pour ceux qui connaissent).

Merdouille n°1: panacotta au coco (pour faire plaisir à Florent)
Merdouille n°2: chantilly toute bête à la vanille (mon pêché mignon… enfin, je veux dire, l’un d’entre eux…)
Merdouille n°3: le coulant de l’extase, dans les mini-soupières.

Panacotta crème de coco.(recette pour 6 petites verrines, ou une quinzaine de cassolettes)
– Faire fondre 2 feuilles de gélatine dans de l’eau froide (d’habitude je mets de l’agar agar, mais là je n’en avais plus)
Faire chauffer dans une casserole:
-25cl de lait
-25 cl de crème liquide entière
-25 cl de crème de coco (plus épais que le lait en boîte, elle est généralement vendue en petites briques: c’est la partie la plus grasse du lait de coco)
– 50 grammes de sucre en poudre.

– Quand le mélange arrive à petit frémissement, éteindre le feu et ajouter la gélatine essorée. Bien mélanger.
– Verser dans des petits verres (ou cassolettes pour faire des merdouilles) et laisser refroidir.
– Quand le mélange est à température ambiante, mettre au réfrigérateur et laisser prendre au moins 3 heures.

– Au moment de servir, décorer avec de la noix de coco râpée et quelques billes (ou copeaux) de chocolat  (les petites merveilles de chez Detou, que j’ai failli becqueter entièrement comme ça, tellement elles sont bonnes!)

Et voilà!

Avec le coulant et la chantilly, c’est simple, mais effet garanti!

Pas de chance (;-)), j’avais un peu mal prévu les proportions, il y avait de tout en trop grandes quantités! (mince, alors!) Ce qui fait que j’ai pu mettre le reste de ma pâte dans mes moules pyramides (la version qui marche bien aussi!) , et le tout s’est parfaitement bien tenu au frigo toute la nuit (par contre, de 7, le nombre magique passe à 10 minutes, vu que la pâte est froide, et durcie). On a pu se régaler à nouveau le lendemain!

Petite séquence photos pour les gourmands…

 

 

 

Et aussi une autre assiette de merdouilles vue chez Cathy de la Marmite. C’est si zoli!!:-)

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Panacotta – trilogie sous le soleil et tri sélectif

Décidément, y a plus de saison ma bonne dame… Tout ce soleil, toute cette douceur, ça fait chaud au coeur, mais… Evidemment on ne peut pas s’empêcher de penser aux  causes écologiques, et à s’inquiéter du sort de nos successeurs sur cette planète.
J’écologise, même si tout cela peut sembler dérisoire dans cette mer industrielle et destructrice…
C’est décidé, je fais AUSSI gaffe à mon chariot… Les petites crèmes dessert, promis j’essaie d’en faire plus souvent maison … (et le surimi, promis Patrick j’en n’achète plus!!)

C’est simple, mon nouveau fantasme s’appelle Nicolas Hulot!! 😉 C’est beau un écolo bien c***llu qui monte au créneau, nan?

Panacotta à la vanille. (recette tirée de Délices de lait, par chez Marabout)

– Mettre 25 cl de lait et 25 cl de crème liquide entière dans une casserole.
– Sucrer avec 50g de sucre (la recette disait 70g, mais j’ai mis 50 et c’était très bien…).
– Racler les graines d’une gousse de vanille dans le mélange lait/crème, puis mettre la gousse ouverte dans la casserole.
– Faire chauffer jusqu’à frémissement, ajouter alors 1 càc d’agar agar, puis éteindre le feu.
– Laisser refroidir.
– Ôter les gousses de vanille. Bien mélanger.
– Répartir la panacotta dans différentes verrines. Attendre qu’elles soient bien refroidies pour les mettre au frigo, et laisser prendre pendant trois heures.

Verrine vanille/passion
Repartir la pulpe d’un maracudja sur une verrine à la vanille. Le côté acidulé du fruit s’accorde délicieusement avec la vanille sucrée, et le croquant des petites graines est très sympathique!

Verrine vanille/ goyave/ passion.
– Verser de la purée de goyave au fond d’une verrine (j’ai achetée la mienne chez Detou, j’appréhende déjà de ne plus en avoir, elle est délicieuse, avec un vrai goût de goyave…)
– Verser la panacotta encore tiède par-dessus, le plus doucement possible (les deux liquides se mélangent, laisser faire).
– Attendre que la verrine soit totalement froide et laisser prendre au frigo pendant trois heures.
– Répartir la pulpe du maracudja sur la verrine au moment de servir.

Et voilà!

C’est délicieux… Et tellement rien à faire…

Après ça, on rince la briquette de crème vide à l’eau chaude (pas trois litres, non plus), on l’aplatit et hop! Dans la poubelle à cartons… Encore mieux, certaines écoles collectent les briques en ce moment, elles sont transformées en papier cadeau pour l’Unicef, qui utilise une partie des bénéfices pour des repas et des vaccins (opération Brikkado).
On n’oublie pas le bocal de purée de fruits dans le container à verre (zéro perte au recyclage), le sachet d’agar agar au papier, le couvercle dans la poubelle à métaux, les gousses de vanille rincées et séchées dans un petit bocal de sucre, et les peaux des fruits dans le jardin à composter… (nan, là j’affabule, j’ai pas (encore) de composteur… Mais ça va venir!)

Et on déguste son dessert pénard, au soleil…
C’est bon, d’écologiser…

 

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Tacconi crème de curry et saumon/pétoncles

J’ai le syndrôme des doigts mous… Rien qu’à l’idée de taper sur mon clavier, là… Pfiou, j’suis fatiguée…
Et pourtant, j’ai du retard… Plein…
De toute façon, c’est mettre à jour le blog ou faire du repassage… Tiens!! c’est marrant, j’ai les doigts plus souples tout à coup!! 😉

Posts rattrapages prévus sur ce blog!

Après la virée à Paris, + les achats post-coiffeur + les achats de filles… j’ai décidé de me lancer un défi: VIDER MES PLACARDS DE NOURRITURE!!!

J’ai remarqué que quand on a le porte-feuille un peu allégé, on a du même coup l’oreille plus sensible à la voix de sa conscience. Face à mes placards remplis, j’ai eu honte tout à coup, en pensant aux 30 euros que je donne tous les mois à Medecins Sans frontières…

Du coup, j’ai fait d’une pierre trois coups. Vider les placards c’est:
1) Avoir une attitude citoyenne et écolo (assez de déchets, je fais avec ce que j’ai, et je ne jette pas de trucs périmés)
2) Faire plaisir à mon banquier (l’était PAS CONTENT après le coup de Paris, bah faut comprendre…)
3) Faire le ménage par le vide, c’est toujours bon pour l’esprit… J’ai besoin de zen…

Après l’atelier des bloggueuses, il me restait du saumon, des noix de pétoncles, du Riesling et des poireaux (eh oui, comme j’avais fait toutes les recettes pour m’entraîner, j’avais des restes…).
VIDAGE DE PLACARD!!!…. J’ai fait:

Tacconi au saumon et pétoncles, à la crème de curry.
1) Couper le saumon en cubes.
2) Dans une poêle, faire cuire le saumon et les noix de pétoncles avec un peu d’huile d’olive. Saler, poivrer et saupoudrer de curry (une poudre toute prête ou 1 pincée de chaque de coriandre, curcuma, cumin et garam massala).  Arroser du jus d’un demi-citron vert. Eteindre le feu et réserver.
3) Dans une autre poêle, dans une noisette de beurre, faire dorer une échalotte et un blanc de poireau coupé en fines rouelles.
4) Déglacer avec du vin blanc (j’avais du Riesling, et franchement, le Riesling… c’est bon!!).
5) Ajouter le saumon et les pétoncles, puis 20 cl de crème liquide entière.
6) Dresser: pasta, crème au saumon, du parmesan en jolis copeaux (faits à l’économe), piment d’Espelette en poudre (j’en mets partout de puis quelques semaines), brins d’aneths et rondelle de citron vert.

Et voilà!!
C’était franchement délicieux, et pourtant je suis difficile dès qu’il s’agit d’allier les pâtes et le poisson… Le curry donne un goût très doux, qui est contre balancé par l’acidulé du citron vert.
Les Tacconi ont été achetées à Auchan pendant la fameuse semaine italienne  (vous vous rappellez des Bucaneve), et encore une fois j’ai bien aimé le côté « grosse pâte ».

Bon, j’ai encore plein de trucs dans mes placards… A très vite…

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Et le meilleur réconfort du monde… les pasta! Bucaneve à la crème d’ail et piment d’Espelette

Parce que le lundi , c’est dur… Et avant-hier, ça a été vraiment dur…
La reprise, bien sûr!!! pour toute la famille.
Et LE SERVICE DE CANTINE pour maman!! (dommage qu’il n’y ait pas de police genre Halloween sur canal blog, franchement rien que l’idée me fait trember…)

Ca commence par les petites qui chouinent au réveil…
« MAmaaaaaan…. gnagnagna… mes chausseeeeeettes!! Mais-euuuh……MAmaaaaan??? gnagnagna … mon chocolat chauuuuud!!… Et MAmaaaaan??? Ma soeur et ben elle …gnagnagna… Mais arrêêêête-euh!!!…. »

Et puis mes affaires,  pas prêtes (jamais, surtout, c’est une politique chez nous: toujours au dernier moment!!), et qui ont « mystérieusement disparu »…

Ca continue avec le givre sur le pare-brise, je le savais pourtant, mais anticiper et partir 10 minutes avant… c’est trop me demander… Et ma Twouïngo avec sa soufflerie à 2 euros 50 qui met 1/2 heure à s’en remettre…

Une fois à l’école… Tiens??? Le calme avant l’orage?? Mais qui sont ces élèves super calmes??? Ouah l’aubaine, je profite… Mais ça ne dure pas!!!

Tu penses, c’est reparti comme en septembre, et ça papote, et ça rigole en douce, et ça parle sans lever le doigt… Heureusement, à la pause de 10 heures, j’ai le chinois top du slurpique d’Anne P&P qui m’attend à la salle des maîtres… (aaah.... un  peu de douceur dans ce monde de gosses, je vous en reparlerai bien sûr!!).
Et arrive le moment fatidique: LE SERVICE DE CANTINE!!! Direct à la sortie de classe, je cours au restaurant scolaire…
Les petits CP, qui ont un peu oublié pendant les vacances, et qui pleurent parce qu’ils ne savent plus où est leur place…
Les ouistitis de ma classe, qui trouvent la maîtresse bien plus sympa pendant la cantine, et qui en profite pour faire les kékés: « Eh, maîtresse, regarde!! J’avale du poisson par les narines!! »
Les grandes de CM2, qui font des grimaces de martyres devant le poisson à la sauce moules-champignons qu’on leur sert (délicieux, franchement, ce poisson!!). « Euuurkk!! Mon dieu!!! » De toute façon, c’est grimace tant que ce qu’on leur sert ne ressemble ni à une frite, ni à une coquillette, ni à une glace au chocolat…
Les garçons qui se servent  des pelletées de riz sans se soucier de Ludivine, 6 ans, 1m02, qui lève de grands yeux bleus embués en disant « Mais et moi, alors, ze vais manzer quoi??? Yzont pris tous le riz, les grands!!! »
Et celui qui renverse son verre et se retrouve trempé comme une soupe…
L’autre qui « sans faire exprès », lance du riz dans les cheveux de sa voisine (qui a une voix très aigüe, en plus!!)
Et le « petit pas comme les autres » (y en a toujours deux ou trois, dans les écoles), qui braille parce qu’il n’est pas question qu’il mange une demi-tomate vinaigrette, non mais!!!
« C’est simple, tu manges ce petit bout, sinon tu n’auras rien d’autre… Pense aux enfants qui … blablabla…« 
Il finit par manger.
« Ben tu vois, t’es pas mort!
Voui, mais zé failli vomir!
Ah, mais failli seulement, tu n’as pas vomi!!
Voui, mé cé parce que zé tout ravalé mon vomi!!!!
Heu… ah?? Eh ben dis donc… Bon, allez, va jouer maintenant…  »
Interloquant, parfois, les gosses…

Bref… Je sors de là deux bras en avant, zombie-style…

L’après-midi, …heureusement!!!! …c’est sport au stade municipal…
« Allez les enfants, on s’échauffe, deux tours du stade en courant!! »
« OOOUUUAAAIIISSS!!!!!! »
C’est beau, un gosse qui court…
Si je pouvais faire comme dans les pubs, et les passer au ralenti, tiens…
Je ne sais pas où ils trouvent l’énergie de courir, sauter, se rouler dans l’herbe, aller chercher les balles, hurler « A-llé! A-llé!! Allé!!! » pendant une heure…. mais ils la trouvent!
Ces gosses sont en titane…
En tout cas, moi, au milieu de mon terrain de foot ensoleillé, je prends l’air, je crie « Fauuuute! » de temps en temps, et je les laisse s’ébrouer… Pardon, les mamans, l’herbe, la terre, tout ça… Mais VRAIMENT, vos enfants sont beaucoup mieux au stade, !!! 😉

Alors le soir, Pasta bien sûr, y a que ça de vrai après une journée « Service de Cantine »…

Bucaneve à la crème d’ail, poitrine croustillante et piment d’Espelette, parce que c’est la nourriture des vrais sportifs…
– Faire cuire les pasta al dente (incapable de vous donner un temps de cuisson, je plonge une fourchette et teste régulièrement du bout des dents). Par contre, les bucaneve sont assez épaisses… donc cuisson assez longue.
– Dans une poêle anti-adhésive, faire revenir de la poitrine fumée coupée en tranches fines sans ajouter de matière grasse. Elle devient croustillante sur les bords… Egoutter sur du sopalin, et réserver.
– Lorsque les pâtes vont être presque prêtes (… précis, hein??…) préparer la crème d’ail: faire revenir deux belles gousses d’ail écrasées dans une lichounette de beurre (vous comprendrez après pourquoi j’insiste sur la lichounette), attention de ne pas les laisser roussir!
– Verser 20 cl de crème liquide entière, assaisonner de sel et piment d’Espelette, et laisser cuire à petit feu.
– Au bout de quelques minutes (quand la crème fait un petit bouillon), ajouter une belle tranche de beurre bien froid coupé en parcelles (environ 50g), et émulsionner (j’ai ressorti mon touilleur à lait! je ne ferai plus mes crèmes de pasta autrement!!).

– Dresser les assiettes: bucaneve égouttées (mais pas trop), crème d’ail, poitrine croustillante, ciboulette et piment d’Espelette par-dessus tout ça…
– Passer très vite à table, c’est délicieux fumant!!!

Et voilà!!!
Franchement, une de mes sauces à pasta maison préférées à ce jour! (je soupçonne la crème émulsionnée avec le beurre froid d’être responsable!!)
Avec l’ajout de beurre froid, ça forme une belle crème bien mousseuse et très goûtue… C’est vrai que c’est pas très light :-S… mais comme je ne mets pas de beurre dans les pâtes…
…et celles qui font attention à leur ligne peuvent sauter cette étape!

J’ai bien aimé les bucaneve, trouvées chez Auchan pendant la quinzaine Italienne… leur forme rigolote en toque de chef,  et leur texture « grosse pâte ».
Avec du parmesan râpé, et le piment d’espelette… MMMmmm, un vrai délice, du réconfort plein l’assiette…

« Et si ça se trouve, demain, ils auront retrouvé toutes leurs bonnes habitudes de travail??? »
De la crème d’ail plein la bouche, on y croirait presque!!

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Saumon à l’émulsion vanillée et risotto mascarponé aux pleurottes et écrevisses

Je vous le concède, mon titre est un peu à rallonge et « Pompeux de la prout-prout », mais je me suis acheté deux magazines de grands chefs hier, alors je m’y crois un peu…. et ça fait d’mal à personne!!

Bon, je n’en suis pas encore au point au je vais pouvoir passer au stade pratique en feuilletant mon « Thuriès » ou mon « Saveur des chefs » (comme une certaine Chantal qu’on connaît tous…), mais je peux quand même rêver, non???

Alors voilà, une envie de saumon m’a prise ce week-end, dûe sûrement au fait que je n’avais pas pu assouvir mon envie de sushis.
D’autre part, mes deux Australian Cooks préférés de « Surfing the Menu » mitonnaient ce dimanche midi un risotto aux pois et écrevisses…

Vous ne connaissez pas « Surfing the Menu »???? Mesdaaaames!!!! Précipitez vous sur Escale le dimanche midi (vers midi justement), ou bien là si vous n’avez pas les chaînes cablées, et vous aurez deux (enfin, surtout une en la personne de Curtis « Yummy » Stone, le beau gosse de la deuxième photo…) preuves vivantes que les hommes qui tiennent les casseroles sont super sexy, et n’ont pas tous la tête de Joël Robuchon!!!! (j’entends déjà les Dorian et autres Patrick marmonner « Ben on n’avait pas besoin de ces deux là pour prouver que les hommes qui cuisinent sont sexy! » )
😀 Ben oui, mais Curtis et Ben, eux, en même temps qu’ils décortiquent les homards, ils surfent! Et pas sur le web, hein, sur la vraie mer!!! Groaaar!!! Trop forts, ces Australiens!!!)

Alors voilà, aussitôt vu, aussitôt envie…! (je parle du risotto, pas des surfers australiens… quoi que???)

Et donc….

Saumon grillé à l’émulsion vanillée et risotto pleurottes et écrevisses (j’ai oublié mascarponné… si j’oublie mascarponé ça fait plus aussi prout-prout…)
Attention, recette OR-GA-NI-SA-TION…
(avec 12 000 étapes 1/2)…

Le risotto. (pour 4 personnes)
L’idéal est de le préparer à l’avance, pour pouvoir se détendre pendant la préparation du saumon, et de le réchauffer au dernier moment au micro-ondes, pour qu’il reste bien moellleux.
– Dans une sauteuse à couvercle, faire rissoler 1/2 oignon dans une noisette de beurre et une lichette d’huile d’olive.
– Ajouter 2 feuilles de laurier et 1 branche de thym, remuer.
– Ajouter 250g de riz rond, laisser rissoler quelques instants.
– Verser un verre de vin blanc, et compléter avec 250 ml de bouillon de volaille (j’ai utilisé les cubes avec des « coeurs aux fines herbes »).
– Couvrir, et laisser cuire jusqu’à ce que le riz soit cuit, plus du tout croquant. S’il manque de l’eau, rajouter du bouillon de volaille.
– Lorsque le riz est cuit, ajouter deux belles càs de mascarpone. Réserver.

-Dans une poêle à part, faire sauter les écrevisses dans une noisette de beurre, saupoudrer de sel, poivre, curry, et déglacer avec un trait de vin blanc.

– Dans (encore) une poêle à part, faire sauter les pleurottes dans une noisette de beurre, bien saler et poivrer.

– Au moment de servir, verser les écrevisses et les pleurottes dans le risotto, bien mélanger.

Saumon à l’émulsion vanillée.
Alors là, pour le saumon, j’ai besoin de deux minutes pour remercier Patrick Cuisine de la Mer… (encore lui).
Car c’est chez lui que j’ai découvert la technique de cuisson à la feuille de papier sulfurisé (aussitôt renommée la cuisson « A la Patrick » par mes soins, et juste géniale pour les poissons si fragiles). Attention mesdames: aucune graisse pour poeler mon saumon!!! Il est resté super beau, pas tout déchiqueté, tout doré et je dirais même plus: croustillant!! Génial, donc, en plus la poêle reste quasiment propre, toute la saleté est jetée à la poubelle en même temps que le papier sulfu…

Alors, c’est pas beau, ça?
…et comme j’avais déjà prévu de faire une sauce à la crème, disons que ça tombait bien… 😉

– Cuire les pavés à la Patrick (donc), saler et poivrer.
– Dans une petite casserole, verser 10 cl de crème liquide.
– Ajouter le jus d’un demi-citron vert, et 1/2 càc de vanille en poudre.
– Faire chauffer le mélange, puis émulsionner avec « un petit touilleur à lait » (ce truc avec un fil de fer entortillé, moi j’en ai un très pratique avec une pile, qui touille tout seul…)

Dresser les assiettes:
Pour cette grande occasion (mon premier risotto, quand même!), j’ai fait chauffer mes assiettes sur ma plaque coup de feu, et j’ai pu prendre tout mon temps pour dresser, puisque mes assiettes étaient doucement gardées au chaud… Ah, quel confort! Sûr que Curtis et Ben ne peuvent pas faire ça, avec leurs cuisines improvisées sur un bout de plage. Résultat, ils doivent manger froid! Qui a envie de manger froid, même sur une plage australienne??? (…… MOIIIIII!!!………)
Bref…

Un petit galet de risotto façonné avec un ramequin à crème brûlée, quelques écrevisses réservées, le pavé de saumon, l’émulsion vanillée, un peu de ciboulette ciselée, et une rondelle de citron vert.
Nota Bene pour plus tard:ne pas oublier de garder des pleurottes pour la déco…

Et voilà!!!

L’ensemble était délicieux, et le risotto était franchement un pur régal… Je mettrai juste un peu plus de pleurottes, la prochaine fois… Et pour l’émulsion, il faudra que je trouve le moyen de faire plus de bulles…

Bien sûr, les filles ont trié toutes les écrevisses et les pleurottes, mais elles ont boulotté tout le saumon, et ont trouvé le riz « bizarre, mais très bon! »… (eh oui, ça change du riz thaï cuit à la marmite, hein les Misstouflettes…)

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