Après les churros, les mascottes!

Là, je suis bien énervée… Le billet original devait vous parler de ma grande morosité dûe à la grisaille environnante, et au fait que je retourne à l’école dans 2 jours, et que bien sûr rien n’est prêt, etc etc…
Cette recette est un peu longue à taper, je souffle d’aise en arrivant à la fin du billet, je clique sur « poster et publier »… et là on me répond « Serveur introuvable ».
Bien sûr, je rouvre mon post et TOUT A DISPARU!!!
Et là, j’ai envie de péter un câble, de rouer ce b… de m… de s….. d’ordinateur à la %%§§###!!! de coups de pieds jusqu’à ce que mon post réapparaisse sur mon écran… Mais je sais que cela ne servira à rien…
Cet ordinateur porte le mal en son disque dur… Il me regarde en coin d’un air narquois en ayant l’air de dire… « Hé hé hé, si tu fais ça, je recommence!! ».
L’oeil vert de son voyant webcam clignote, comme autant de clins d’oeil fourbes!! JE LE HAIS!!

Je recommence mon billet… d’un calme olympien… ça ne m’atteint pas…
Si jamais vous n’avez plus jamais de mes nouvelles, sachez que je ne vous abandonne pas, simplement, mon ordinateur est habité par un esprit sournois qui m’a prise en grippe… (OUI, j’ai dit sournois!! On est en démocratie, quand même! j’ai le droit de dire ce que je pense de toi, engin de malheur!!)

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Tout macaron à l’Atelier des chefs – Bordeaux 05 juillet 06

Bon, allez, aujourd’hui séance rattrapage…
Le mercredi 05 juillet j’ai assisté à l’atelier sur les macarons à l’Atelier des chefs à Bordeaux. Totalement inconsciente, je croyais alors que cela me prendrait 3 minutes et 1/2 pour préparer la valise que j’emmènerai pendant mon séjour d’un mois à l’autre bout du monde. (:-s).
Je sais aujourd’hui que finalement, ma gourmandise m’a valu stress, disputes conjugales, et des valises faites n’importe comment. Je me suis toujours dit que les douaniers qui vérifient le contenu des valises à l’écran doivent parfaitement reconnaître les mono-maniaques (« Tiens! Celui là il a plié ses chemises en faisant des angles de 45° entre le col et le coude! »), et les franchement bordéliques (« Tiens? Mais pourquoi elle a plié toutes ses affaires en boules, celle-ci? »). Douaniers du monde entier, je me fais l’avocate de ces dernières pour vous dire que non, elles ne sont pas forcément de rebutantes souillons, parfois elles ont tout simplement assisté à un cours sur les macarons!
Et donc, je m’octroyai joyeusement 2 heures avec le chef Frédéric Schuller à confectionner des gourmandises!

Tout d’abord parlons de l’accueil: le magasin est très agréable, bourré de petits ustensiles dont, tout de suite, je sens que je ne pourrai  plus me passer (alors que je faisais très bien sans jusqu’à présent!). Les vendeuses sont très aimables, et le chef (le déjà cité Frédéric Schuller) est adorable. Point positif pour les mamans: si vous avez une tuile de dernière minute, personne ne fait la tronche si vous ramenez une de vos marmailles (je le sais car une dame s’est pointée avec son fiston, et il a même pu casser un oeuf). Point négatif pour les mamans: quand enfin vous réussissez à caser vos mômes pour assister tranquille à un atelier de cuisine entre adultes (TROIS MOIS depuis que vous avez pu faire une activité seule, sans avoir de nez à moucher, de goûter à donner, de pipi à faire faire…), une autre peut se pointer avec sa marmaille (je le sais car une dame s’est pointée avec son fiston, et il m’a cassé les pieds !!!). Passons, cela n’est que secondaire.
Je me rappelle fortement avoir pris des photos de la (très belle) cuisine (moderne, design et impec, ELLE), ainsi que du sympathique chef, mais aujourd’hui je ne me rappelle fortement pas où j’ai bien pu les caser… Pour les photos de l’endroit, vous en trouverez donc chez Audrey.

Venons en au vif du sujet: au programme, macarons au caramel salé, à la framboise, au chocolat et à la vanille.

Le résultat, le voilà:

Des gourmandises croustillantes à l’extérieure, fondantes à l’intérieures, plutot réussies… Mes Louloutes, Doudou et mes collègues le lendemain à la pause-café les ont trouvés délicieux… Vous sentez comme une réserve?
Ben oui, effectivement il y a une (petite) réserve.

Les biscuits étaient bons, avec une fine pellicule croustillante, un intérieur aérien et fondant (mais certains étaient tout creux, la faute à  la température du four, selon le chef).
Les garnitures par contre ne m’ont pas trop satisfaite. Ceux à la vanille était fourrés de crème anglaise (??? qui a déjà mangé des macarons à la crème anglaise??). La garniture framboise était préparée avec un très prometteur poivre long d’Indonésie, mais en vérité on ne sentait pas le goût du poivre. Mon préféré était celui au caramel au beurre salé, même si là encore, il me semble que la texture pourrait être améliorée (pour être plus crémeuse et avoir un côté moins caramel collant…)

Bon, je vous livre les recettes que l’atelier m’a faites parvenir peu après le cours (ça, c’est un bon point, pas la peine de noter fièvreusement tous les ingrédients, on vous envoie tout ce qu’il faut sur la boîte email.) Pour les autres garnitures, je vais plutôt aller faire un tour chez Mercotte, et noter les siennes!

Macaron au caramel 1/2 sel
Pour les macarons :
350 grs de sucre glace,
250 grs de poudre d’amande,
215 grs de blancs d’oeuf,
10 g poudre blancs secs (facultatif)
150 grs de sucre,

caramel : 140g crème liquide
200g sucre semoule
50 g beurre 1/2 sel

Pour les macarons :

Avec un robot coupe, réduire le sucre glace et la poudre d’amande en poudre très fine, tamiser.

Monter les blancs en neige et les blancs secs, les serrer avec le sucre, incorporer à la maryse le sucre et la poudre d’amande.

A l’aide d’un corne en plastique « macaroniser » la préparation, (on rabat délicatement la préparation sur elle même en prenant l’ensemble de la masse, l’appareil doit devenir moelleux et brillant et réaliser un ruban.

Avec une poche à douille, dresser les macarons sur un tapis de cuisson.

Laisser les macarons croûter 15 minutes à température ambiante puis cuire 10 à 15 minutes dans un four à 160°C.

Pour le caramel 1/2 sel : Faire fondre le sucre semoule dans une pôele anti dérapante jusqu’à coloration caramel blond.
Ajouter la crème bouillie sur le sucre puis le beurre 1/2 sel. Laisser refroidir et farcir les macarons.

Voilà!

C’était pas du Ladurée ou du Baillardran (Audrey, après avoir fait des tests comparatif avant les vacances, je pense vraiment que ceux de Baillardran sont meilleurs que ceux d’Antoine!) Pas mal, oui, mais… En tout cas je ne pense pas que je me serais lancée sans ça, donc pas de regrets.
Juste une remarque, j’avais lu (chez Mercotte je pense) que les blancs en neige devaient être assez peu battus, jusqu’à faire une sorte de « bec » lorsqu’on enlève le fouet. Là, point de bec, mais des blancs battus à mort, bien serrés. Je pense que je vais essayer le coup du bec, il m’a semblé que les macarons de l’atelier étaient un peu trop « mousseux ».

Je relis mon post et je me mets dans la peau du (encore une fois très sympathique et talentueux) chef: « Non mais pour qui elle se prend, cette bloggueuse à 2euros 50?? »
Ben quoi??

atelierdeschefs2

L’atelier des Chefs
25 rue Judaîque – 33000 Bordeaux
T. : 05 56 00 72 70

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Mignardises aux fruits, ou comment une boulette en pâtisserie se transforme en bouchées à croquer

Oui, vous allez vous dire: « Encore des gâteaux??? »
Oui, moi aussi je me dis ça, en plus vous me croirez ou pas, mais en vrai, j’aime même pas trop ça, les gâteaux… Là, ça fait trois posts de suite, je ne reconnais même plus mon blog. « Mais attends, je suis où, là?? Sur Cuisine Métisse??? »
Bon, je vous rassure tout de suite, le prochain coup c’est salé, épices à bloc et peut-être même un petit coup de Bollywoodite, pour me remettre de toutes ces sucreries…

Mais bon, j’avais un peu de pâte feuilletée de rab’, après le KKVKKKK truc, fallait quand même pas gâcher! Je continue donc de me prendre pour Marie-Antoinette, et je me gave de douceurs (en cette période de l’année, c’est pile-poil ce dont j’avais besoin, en plus… *£${#$*#%!!)

En Mignardise #1, je vous présente: « Les Petites boulettes de pâtissière débutante, qui fait n’importe quoi avec sa pâte feuilletée, mais heureusement, ça donne quand même un truc sympa ».
Recette: au départ, je voulais un mille-feuilles rond (ouais, je sais, ne dites rien…), j’avais donc découpé des cercles de pâte crue, et je les avait mis au four en me disant « Ca va être trop chou! ».
Effectivement, c’était trop chou! Et ça en avait la forme!! Tout gonflés, mes cercles, totalement inadaptés à l’en-mille-feuillage, vous vous en doutez!
A ce moment-là, j’ai eu droit à un ou deux regards dubitatifs de Doudou.
« Ah oui? T’es sûre, là?? »
« T’inquiète! Je te dis que je sais parfaitement ce que je fais!! Non mais… »
Il m’a fallu beaucoup de courage (et d’inconscience, peut-être aussi?) pour continuer…
C’était quand même fort joli, et donc j’ai utilisé mes boulettes en mignardises pour le café, coupées délicatement en deux (mais alors, vraiment très délicatement!), emplies d’une crème chantilly maison et de quelques tranchettes de fruits frais (fraises, brugnons et mangue). Pas fastoches à manger (trop gros pour tout mettre dans la bouche d’un coup, trop petits pour contenir toute la chantilly… Imaginez la scène…), mais délicieux (mon préféré: celui à la mangue).

En mignardises #2, les sacristains amandes-choco-pépites.
J’ai étalé une première couche de pâte, que j’ai saupoudrée de: sucre de canne bio, coco râpé, amandes concassées, pépites de chocolat Valrhona Caraibes. J’ai recouvert d’une secondes couche de pâte badigeonnée de blancs d’oeuf (dans l’idée, ça devait permettre aux deux couches de mieux adhérer, en vrai ça se décollait et ça n’a pas été évident d’entortiller ces bidules…). Ensuite j’ai badigeonné le dessus de jaunes d’oeuf, j’ai coupé des petites tranches, et je les ai entortillées en essayant de les allonger le plus possibles, sans les déchirer (patience, ça colle aux doigts…). Zou, sur la toile silicone, j’ai rajouté une ou deux pépites là où ça manquait, et au four à 180° jusqu’à ce que le tout soit bien doré (environ 10-15 minutes en surveillant).

 

 

 

 

 

 

 

Miam! Regardez un peu le joli café gourmand que j’ai servi à mon Doudou.
« Alors, hein que je te l’avais dit!! C’est exactement ce que j’avais prévu… »
« Oui, bien chûr … Chgroumpgh… « 

Cet adorable Doudou s’est tapé le repassage pendant toute « L’opération pâte feuilletée » (oui, c’est ainsi que sera connu désormais cet épisode fertile et épuisant de ma vie!), il méritait bien ça!!

 

 

J’ai aussi testé une petite recette salée, les Sacristains au deux fromages (Kiri et cheddar) et graines de carvi: très sympas, même si j’ai moins bien réussi l’entortillage et si je les ai un peu laissés crâmer (ah, ces cuisinières modernes, à toujours vouloir être au four et au moulin… euh au four et à l’ordi!!). J’ai procédé de la même manière que pour la version sucrée, c’est à dire deux couches deux pâtes feuilletées, avec au milieu le kiri étalé, du cheddar râpé, les graines de carvi, un tour de moulin poivre cinq baies. Ensuite on coupe des petites bandes et on entortille. Croustillants pour l’apéro, le Doudou a bien apprécié… Et les Louloutes aussi!

Et voilà!!
Ah!!!! Ben dis-donc! Que d’aventures on peut vivre grâce à une petite pâte feuilletée maison!
Je me sentirais presque d’en faire une autre là, tout de suite… J’ai bien dit presque!!

 

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Churros

Dernier petit clin d’oeil au pays basque en l’honneur de mes filles – leur plat espagnol préféré, ce n’est pas la paella, ni la zarzuela, ni même les crèmes catalanes… mais bien: les CHURROS!

Et la recette est tellement simple que ce serait criminel d’en priver mes gourmandes (et leurs parents!)
– Faire bouillir une tasse d’eau avec une pincée de sel.
– Hors du feu, ajouter une tasse de farine en une seule fois.
– Mélanger jusqu’à obtenir une pâte homogène (et très épaisse: vous pourrez croire qu’il n’y a pas assez d’eau, mais en fait… si! Il faut continuer de mélanger…). Emplir une poche à douilles de cette pâte encore chaude.
– Faire chauffer l’huile de friture, puis y déposer les churros directement sortis de la poche. Les laisser frire jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés.
– Egoutter les churros sur du papier absorbant, et les saupoudrer de sucre.
-Vite les manger pendant qu’ils sont bien chauds et croustillants!!

Et voilà! Parfois, on pousse la gourmandise jusqu’à les tremper dans du chocolat fondu et c’est…. Argh!

Fidèle à sa réputation, Louloute n°2 se sert des deux mains!


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