Bavarois tout agar-agar Goyave-Mangue et piquépidémique

Un truc que j’adore chez les gamins, c’est la façon qu’ils ont de parfois mal découper les mots
Par exemple, ma Louloute n°2 a longtemps cru que l’animal faisant « hihan » était le Nâne. Je lui ai souvent expliqué que c’était la liaison avec « un » qui faisait qu’on disait un-âne, et du coup aujourd’hui lorsqu’on mange des curries elle me dit qu’elle adore les Aans et là du coup je lui dit que non, ça s’appelle des Naans, et alors là elle me regarde en ayant l’air de penser que les adultes sont vraiment des êtres biscornus… Ce qui n’est pas le cas il va de soi…

La dernière fois sur France Info, j’apprends que la gastro a frappé partout pendant les fêtes, et qu’avec la rentrée scolaire elle va connaître un vrai pic épidémique… Je commence déjà à réfléchir aux conséquences que cela va avoir dans ma vie quotidienne (enfants malades toute la nuit, élèves vomissant sur le cahier… oui, oui, ça m’est arrivé une fois), lorsque tout à coup j’entends Louloute n°1, hyper inquiète, qui me demande:
« Et maman, c’est grave comme maladie la piquépidémic?? »

En gros, la « piquépidémique » est donc la responsable d’une Véro un peu absente des blogs, et de ce bavarois aux fruits exotiques qui commence à sentir le renfermé puisque je l’ai fait pendant les vacances… Eh oui…
A suivre, mon repas marocain du week-en dernier (Audrey, un peu de patience! :-))

Et d’ailleurs en parlant d’Audrey, c’est à elle que j’ai piqué cette recette, qui était apparemment une adaptation d’un bavarois de Pierre Hermé dans le Larousse des desserts. J’ai modifié la recette pour faire un « tout agar-agar ».

Recette en douze mille étapes 1/2 de mon Bavarois Végétal GoyaveMangue! (avec les majuscules parce que c’est THE first!)

Pour un moule à charnières de 22 cm de diamètre.

Biscuit :4 oeufs – 100 g de sucre – 100 g de farine – 1 pincée de vanille en poudre – 1 pincée de sel

–  Sirop : 2 CS de purée de goyaves – 1 CS de rhum – 2 CS de sirop de sucre

Mousse bavaroise à la goyave: *250 g de Crème anglaise collée = 8 cl de lait – 10 cl de crème liquide – 2 jaunes d’oeufs – 45 g de sucre en poudre – 1 pincée de vanille en poudre)
* 1g d’agar-agar (1/2 càc)- 250 g de Crème fouettée (20 cl de crème liquide – 5 cl de lait) – 50 cl de purée de goyaves (trouvée chez G.Detou)- 2g d’agar -agar (1 petite càc) – 1/2 citron

Coulis gélifié : 1 belle mangue- 2 CS de sirop de sucre – 2 g d’agar agar (1 petite càc)

1. Préparation du biscuit
– Séparer les blancs des jaunes d’oeufs.
– Mélanger au fouet les jaunes avec le sucre, et faire blanchir.
– Ajouter la vanille en poudre, le sel, et les blancs d’oeufs battus en neige ferme, puis la farine tamisée. Mélanger délicatement.
– Garnir le moule à charnière de papier sulfurisé et y verser la moitié de la pâte à biscuit.
– Lisser avec une spatule et enfourner à mi-hauteur pendant 8 minutes à 200°.
– Dès la sortie du four, démouler délicatement le biscuit sur une grille.
–  Faire cuire le deuxième biscuit de la même façon. Réserver.

2. Préparation de la crème anglaise collée
– Faire chauffer le lait la crème, la vanille en poudre et l’agar-agar jusqu’à un petit frémissement, en mélangeant sans cesse.
– Fouetter les jaunes d’oeufs et le sucre pendant 3 minutes.
– Ajouter ensuite le mélange liquide, bien mélanger et remettre sur feu doux.
–  Faire cuire la préparation en mélangeant constamment et ce jusqu’à ce que la crème nappe bien la cuillère (elle doit laisser une trace lorsqu’on passe son doigt sur le dos de la cuillère) Pour ceux qui ont un thermomètre, ça fait 83°.
–  Stopper la cuisson, continuer à mélanger la crème, et la faire refroidir en plaçant la casserole dans un bain froid (je l’ai mise dans un grand saladier rempli d’eau très froide, dans mon évier).

3. Préparation de la crème fouettée
Mélanger le lait et la crème liquide. Battre au fouet jusqu’à ce que la crème ait la texture d’une crème chantilly. Réserver au frigo.

4. Préparation du coulis de goyaves.
– Dans une casserole, faire chauffer à feu doux la purée de goyaves, ajouter le jus de citron et l’agar-agar.
– Laisser refroidir sans trop laisser prendre .

5. Préparation de la crème bavaroise.
Mélanger la crème anglaise collée refroidie avec la crème fouettée, puis ajouter délicatement le coulis de goyaves agar-agarisé (!! ;-)).

6. Assemblage (le moment que vous allez préférer, comme moi…)
– Chemiser un moule à charnière de papier sulfu (j’ai découpé une bande pour les contours et un disque pour le fond).
–  Déposer un rond de génoise et l’imbiber de la moitié du sirop.
– Verser la moitié de la crème bavaroise, et recouvrir morceaux de mangue fraîche.
–  Laisser prendre 20 minutes au réfrigérateur (j’ai sauté cette étape…).
–  Déposer le second disque de génoise imbibé du reste de sirop avant de verser le reste de la crème bavaroise délicatement.
– Conserver au moins deux heures au frigo avant de faire le glaçage.

7. Touche finale (ben lôngin… Hiii, tu connais, chui fin claquée!!)
– Préparer le coulis gélifié en mixant la chair d’une mangue et le sirop de sucre.
– Faire chauffer dans une casserole et y ajouter l’agar-agar. Bien mélanger.
– Laisser refroidir 10 minutes puis verser sur le bavarois encore dans le moule à charnière. Lisser et laisser prendre au moins une heure au réfrigérateur.

ET VOI-LA!!!!!!!

Yossi, j’étais dans un drôle d’état après tout ça, et ma cuisine je ne vous raconte pas…
Avec l’agar-agar, la prise a été un peu plus longue qu’avec de la gélatine, si j’en crois Audrey (6 h pour la gélatine, toute la nuit pour l’agar agar…). Trop gourmands, on avait essayé d’en manger une part au bout de 6 heures, mais la texture manquait encore un peu de tenue…
Côté déco, mon coulis ne cachant pas bien les imperfections du gâteau, j’ai recouvert d’une fine couche de crème fouettée (non sucrée), et ensuite de noix de coco râpée…

En définitive, l’association mangue-goyave était un peu trop sucrée, un fruit plus acidulé comme l’ananas conviendrait mieux avec la goyave…

Ce billet est d’une longueur mille-pattesque, je n’en peux plus… 🙂

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Par ici les bonnes souplettes! Soupe de clémentines aux mouillettes de pain d’épices

Ce qu’il y a de pire dans les rentrées, ce n’est pas la rentrée… eh non!
C’est le jour juste avant…

Le jour où j’ai toujours l’impression de dire un peu adieu à la vie que j’aime… (ahahah, j’extrapôle, bien sûr, c’est un truc que je fais souvent…)
Adieu, grasses matinées!!
Adieu, câlinous de mes schtroumphettes à volonté!
Adieu, Bollywoods qui durent plus longtemps qu’une matinée en classe!
Adieu, mon poignet gauche  libre de tout engin de stress et de torture (ie: ma montre)!
Adieu, repas totalement déstructurés avec le petit dej à l’heure du déj et le petit dej à l’heure du dîner, et vice-et-versa (mais la réciproque est valable, ça dépend des jours!)

Le temps a sonné où les alarmes, les montres, les cloches et autres sonneries reprennent le pouvoir… Ainsi soit-il!!!

Une fois la dure épreuve du « levage de tête de l’oreiller et ouverture des paupières » passée, ça roule…
Sous la couverture, un petit tas qui n’est autre que Louloute n°2 grogne, mais je l’appâte en lui demandant de venir se choisir une jolie jupe, hop: l’affaire est dans le sac… (quand elle s’endort avant le repas, l’idéal c’est d’avoir fait des frites, en deux secondes chrono la belle  au bois dormant se tranforme en ogresse!!!) Continuer la lecture

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Trifle pour seconde vie de mon pain d ‘épices – la recette (sans oeufs!)

Bon, tout ça est parti d’une belle plantade…

Toute fière de moi, je brandis un pain d’épices tout chaud, sortant du four… et il sent… hmmmm, super bon.
Incapable de me retenir, je nous coupe très vite une petite tranche, encore fumante, que je goûte du bout des lèvres (et je me brûle, ah la gourmandise… ): ma quel rrrégal!!!

Au bout de dix minutes, je me pose des questions: et pourquoi il devient tout sec comme ça mon pain d’épices???
Et là, je percute: « Purée, les oeufs!!! »

Toutes les recettes de pain d’épices ne comportent pas d’oeufs… Mais celle-là oui… et j’avais oublié de les ajouter… Alors voilà!

Bon, il était quand même délicieux, mon pain d’épices, mais il n’a pas fait comme doivent faire les pains d’épices, c’est à dire devenir plus moelleux avec le temps, et du coup, j’en ai transformé quelques tranches en miettes pour mes trifles (et il m’en reste pour faire des crumbles, de quoi se plaint on??) Continuer la lecture

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Panacotta crème de coco

Je continue de faire joujou avec mes cassolettes (c’est pour que Doudou me dise pas: « Pff, t’achètes des trucs et tu t’en sers pas! »).
Pour recevoir mes copains à la maison, j’ai bidouillé ce qu’on appelle entre nous « une assiette de merdouilles » (le nom nous vient d’une excellente pizzeria Bordelaise, malheureusement toujours prise d’assaut et où c’est comme chez Mickey: il faut faire la queue pendant une heure avant d’avoir une table… Peppone pour ceux qui connaissent).

Merdouille n°1: panacotta au coco (pour faire plaisir à Florent)
Merdouille n°2: chantilly toute bête à la vanille (mon pêché mignon… enfin, je veux dire, l’un d’entre eux…)
Merdouille n°3: le coulant de l’extase, dans les mini-soupières.

Panacotta crème de coco.(recette pour 6 petites verrines, ou une quinzaine de cassolettes)
– Faire fondre 2 feuilles de gélatine dans de l’eau froide (d’habitude je mets de l’agar agar, mais là je n’en avais plus)
Faire chauffer dans une casserole:
-25cl de lait
-25 cl de crème liquide entière
-25 cl de crème de coco (plus épais que le lait en boîte, elle est généralement vendue en petites briques: c’est la partie la plus grasse du lait de coco)
– 50 grammes de sucre en poudre.

– Quand le mélange arrive à petit frémissement, éteindre le feu et ajouter la gélatine essorée. Bien mélanger.
– Verser dans des petits verres (ou cassolettes pour faire des merdouilles) et laisser refroidir.
– Quand le mélange est à température ambiante, mettre au réfrigérateur et laisser prendre au moins 3 heures.

– Au moment de servir, décorer avec de la noix de coco râpée et quelques billes (ou copeaux) de chocolat  (les petites merveilles de chez Detou, que j’ai failli becqueter entièrement comme ça, tellement elles sont bonnes!)

Et voilà!

Avec le coulant et la chantilly, c’est simple, mais effet garanti!

Pas de chance (;-)), j’avais un peu mal prévu les proportions, il y avait de tout en trop grandes quantités! (mince, alors!) Ce qui fait que j’ai pu mettre le reste de ma pâte dans mes moules pyramides (la version qui marche bien aussi!) , et le tout s’est parfaitement bien tenu au frigo toute la nuit (par contre, de 7, le nombre magique passe à 10 minutes, vu que la pâte est froide, et durcie). On a pu se régaler à nouveau le lendemain!

Petite séquence photos pour les gourmands…

 

 

 

Et aussi une autre assiette de merdouilles vue chez Cathy de la Marmite. C’est si zoli!!:-)

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Aussie Pavlova – déferlante choco passion pour le Kiki #15

Non, mais franchement, qu’est-ce qu’il me ferait pas faire, ce Dorian
22 décembre, 19 heures et des bananes…
Moi, fièvreuse, dans ma voiture: « Oh purée, la pavlova… oh purée de purée… »

On se calme…
La pavlova, la pavlova… L’Australie, bien sûr… les surfers… heu, non, pas les surfers… restons concentrée… recette australienne… Allez hop, on y va (enfin, j’aimerais bien…).
Sur le site aussie-info.com, je trouve une recette de traditional pavlova, mais… oh my god!!! 1 heure 30 de cuisson!!!
L’en faut plus pour me décourager… Oui, c’est très improbable que j’y arrive à l’heure, vu qu’il ne me reste que 1h40, mais je ne me laisse pas aller à ce genre de détails… et c’est parti mon Kiki!

My « traditional » Aussie pavlova – déferlante de chocolat chaud sur océan de rouleaux de bananes déchaînés, brume passionnée (pas de doute c’est vraiment pour toi Dorian!! ;-))

Pour la meringue:
– 6 blancs d’oeufs
– une pincée de sel
– 1 càc de vinaigre blanc
– sucre en poudre (j’en ai mis 50g, c’était largement assez!)
– 1 càc de vanille en poudre
– 2 càc érasées de farine de maïs.

– Préchauffer le four à thermostat 130°
– Monter les blancs en neige avec la pincée de sel.
– Lorsqu’ils commencent à former des piques, ajouter le sucre en poudre, la vanille, le vianigre, petit à petit sans arrêter de fouetter.
– Fouetter jusqu’à ce que les blancs soient bien fermes et brillants.
– Arrêter de fouetter, ajouter doucement la farine de maïs à la cuillère.
– Bien huiler un moule en flexipan (pas la peine en temps normal, mais pour de la meringue… je ne tente pas le devil, surtout qu’il ne me reste que 1h 28… Donc, je suis déjà à la bourre vu le temps de cuisson!!). Garnir le moule de meringue en laissant un creux au milieu, et en faisant des vagues avec la cuillère sur les bords (oui, les surfers, c’est plus fort que moi…)
– Mettre au four, et laisser cuire 1h30 (donc…).
– Laisser refroidir au four, puis démouler trèèèès délicatement.

-Fouetter un pot de 25 cl de crème liquide entière en crème chantilly, et en garnir la pavlova refroidie.

– Décorer de fruits frais (kiwis et fraises dans l’originale, bananes en rondelles et fruits de la passion pour moi) et de chocolat Valhrona (75g) fondu avec 20g de beurre (pas du tout traditional, le chocolat, mais hein, ça allait pas mal…).

Et voilà!

Ben voilà, M’sieur Dorian…
Juste le temps de boire un thé (pour lequel je ne t’ai même pas remercié!!), c’était trop court, mais ça m’a fait vraiment plaisir…
C’est vrai qu’on risque pas de nous prendre pour des jumeaux ;-)… on est quand même pas mal pareils!!

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Panacotta – trilogie sous le soleil et tri sélectif

Décidément, y a plus de saison ma bonne dame… Tout ce soleil, toute cette douceur, ça fait chaud au coeur, mais… Evidemment on ne peut pas s’empêcher de penser aux  causes écologiques, et à s’inquiéter du sort de nos successeurs sur cette planète.
J’écologise, même si tout cela peut sembler dérisoire dans cette mer industrielle et destructrice…
C’est décidé, je fais AUSSI gaffe à mon chariot… Les petites crèmes dessert, promis j’essaie d’en faire plus souvent maison … (et le surimi, promis Patrick j’en n’achète plus!!)

C’est simple, mon nouveau fantasme s’appelle Nicolas Hulot!! 😉 C’est beau un écolo bien c***llu qui monte au créneau, nan?

Panacotta à la vanille. (recette tirée de Délices de lait, par chez Marabout)

– Mettre 25 cl de lait et 25 cl de crème liquide entière dans une casserole.
– Sucrer avec 50g de sucre (la recette disait 70g, mais j’ai mis 50 et c’était très bien…).
– Racler les graines d’une gousse de vanille dans le mélange lait/crème, puis mettre la gousse ouverte dans la casserole.
– Faire chauffer jusqu’à frémissement, ajouter alors 1 càc d’agar agar, puis éteindre le feu.
– Laisser refroidir.
– Ôter les gousses de vanille. Bien mélanger.
– Répartir la panacotta dans différentes verrines. Attendre qu’elles soient bien refroidies pour les mettre au frigo, et laisser prendre pendant trois heures.

Verrine vanille/passion
Repartir la pulpe d’un maracudja sur une verrine à la vanille. Le côté acidulé du fruit s’accorde délicieusement avec la vanille sucrée, et le croquant des petites graines est très sympathique!

Verrine vanille/ goyave/ passion.
– Verser de la purée de goyave au fond d’une verrine (j’ai achetée la mienne chez Detou, j’appréhende déjà de ne plus en avoir, elle est délicieuse, avec un vrai goût de goyave…)
– Verser la panacotta encore tiède par-dessus, le plus doucement possible (les deux liquides se mélangent, laisser faire).
– Attendre que la verrine soit totalement froide et laisser prendre au frigo pendant trois heures.
– Répartir la pulpe du maracudja sur la verrine au moment de servir.

Et voilà!

C’est délicieux… Et tellement rien à faire…

Après ça, on rince la briquette de crème vide à l’eau chaude (pas trois litres, non plus), on l’aplatit et hop! Dans la poubelle à cartons… Encore mieux, certaines écoles collectent les briques en ce moment, elles sont transformées en papier cadeau pour l’Unicef, qui utilise une partie des bénéfices pour des repas et des vaccins (opération Brikkado).
On n’oublie pas le bocal de purée de fruits dans le container à verre (zéro perte au recyclage), le sachet d’agar agar au papier, le couvercle dans la poubelle à métaux, les gousses de vanille rincées et séchées dans un petit bocal de sucre, et les peaux des fruits dans le jardin à composter… (nan, là j’affabule, j’ai pas (encore) de composteur… Mais ça va venir!)

Et on déguste son dessert pénard, au soleil…
C’est bon, d’écologiser…

 

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Aumonière de pommes et fondue de Magnificat

Encore un goûter de grosse gourmande… C’est à cause de mes filles… Elles ont dit:
« Et si on faisait un gâteau?? »
J’ai dit:
« Ah non, pas encore un gâteau!!! Ca suffit les gâteaux…
Bon, ben et si on faisait des crêpes??
…Tiens???… Oui, ça fait longtemps, et en plus, les crêpes, c’est léger… » (mouarf mouarf mouarf, non mais qu’est-ce qu’il faut pas entendre…)

En plus, ça tombe bien, on a une recette dans la famille… d’où vient-elle?? Nul ne le sait… Il me semble que quelqu’un l’a donnée à ma tantine Evelyne qui l’a donnée à Maman, qui me l’a donnée, mais d’où la tenait la Tantine?? Mystère…
Toujours est-il (avant que vous ne mourriez d’ennui) qu’elle s’appelle « recette des crêpes légères », et qu’elle ne fait AB-SO-LU-MENT pas grossir… (on a testé, c’est prouvé…). Donc, du coup, on peut en profiter pour soigner la garniture!! (allez, ne me dites pas merci, c’est tout naturel…);-)

Pâte à crêpes légères
Pour 6 personnes (enfin, ça dépend de combien on s’en empiffre à soi tout seul…)
150g de farine, 50g de maïzena, 1 pincée de sel, 15cl d’eau, 1/2 sachet de levure chimique (qu’on peut remplacer par 10cl de bière blonde), 3 càs de beurre fondu, 15cl de lait, 4 oeufs, 4 càs de rhum, 2 sachets de sucre vanillé, 1 zeste de citron râpé (facultatif).
Personnellement, je mets tout dans le robot, et roulez jeunesse!!
Si vous faites la pâte à la main, mélangez tous les ingrédients secs, puis commencez à délayer avec les oeufs et le beurre fondu, puis ajoutez les liquides (le but étant d’éviter les grumeaux…)

Fondue de Magnificat.
Dans une casserole à fond épais, faire fondre une belle poignée de caramels avec un peu de crème et autant de lait (je dirais 10cl de chaque… quantités laissées à l’appréciation des gourmands, mais je signale qu’une fois bien fondue, la crème reste tendre et peut se mettre dans un petit pot bien fermé… A bon entendeur…).

Garniture pommes braisées.
Simplement des quartiers de pommes revenus dans une noisette de beurre et saupoudrés de sucre vanillé (on peut jouer avec la fève Tonka, la cannelle, le gingembre… ).


Dressage.
Garnir le centre d’une crêpe de pomme braisée, refermer la crêpe comme une petite bourse et fixer avec un pique en bois (on peut aussi nouer avec une gousse de vanille coupée en lanières fines, si on a envie de faire joujou et qu’on est pas pressés de dévorer l’aumonière…). Verser un fond de fondue de magnificat dans une assiette, poser dessus l’aumonière. Arroser d’un peu (ou beaucoup!) de fondue.

Et voilà!

Si on veut servir ça en dessert à ses invités, on peut tout préparer à l’avance, et tout réchauffer  au dernier moment avant de dresser. La clâsse… lol

Hmmm, la pomme fondante, le caramel onctueux…
On peut pousser la gourmandise jusqu’à faire flamber ses pommes dans un peu de calvados ou de vieux rhum (je suis toujours très fidèle au vieux rhum, agricole, de Martinique, c’est sentimental…)
Et si on est encore pire qu’un gros gourmand (ne tournez pas la tête, ça vous concerne tous!!!), on peut rajouter une petite cuillère à soupe de crème fraîche dans l’aumonière avant de fermer… Au contact de la pomme chaude, la crème fond doucement et s’échappe voluptueusement de l’aumonière quand on plante sa fourchette dedans…

Et là... c’est diabolique!! (absolument plus léger du tout, évidemment, mais à se frapper!!)

Les filles n’y connaissant rien, elles me réclament une version chocolat… Eh oui, c’est comme ça les gosses de bloggueuse:
« Caramel fondu? Pomme braisée?? Moi zaimerais mieux ssocolat!! »
Et moi, je m’éxécute… Chocolat noir, une touche de beurre, allons y…
« Et zaime bien comme au restaurant, avec les noisettes… »
My god!! Pas de noisettes!!
« Heu, y a que des amandes, ma chérie… Ca ira?? (voix tremblante de mère tyrannisée par ses lardons)
…. Mouiff, ça ira… Merciiii mamaaaan! » (Ah!! quand même…)

Le chocolat, finalement, c’est là que je le trouve le plus beau: autour de la bouche de mes gosses… xxx

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