Le « presque » chinois au pralin

Il y a quelques temps, j’ai craqué sur le chinois d’Anne
Rappelez-vous, c’était juste à la fin des vacances de Toussaint, j’en ai ramené à mes collègues pour la pause-café (mais si!! Rappelez-vous!! C’était le jour du service de cantine!!).

Pour ce chinois, mon dilemme a été le suivant: Anne y met du pralin en poudre… Mais de cela, point dans mes placards.
Par contre, j’avais un petit pot de praliné noisettes partagé avec Audrey, qui avait été faire un tour chez Detou (pas de morceaux, un peu grassouilloux, avec de l’huile dessus…et très sucré).
D’autre part, j’avais un pot de praliné amandes acheté à la Grande Epicerie pendant la rencontre bloggueurs à Paris, mon seul achat dans ce lieu superbe mais onéreux… (avec des petits morceaux, nettement moins huileux et aussi beaucoup moins sucré).

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Les Choco-Coulants de l’Extase: Mon histoire d’amour avec le Mi-Cuit de Manue…

Emotions… Bouleversement des sens…

Même mon appareil photo a compris l’intensité dramatique, regardez un peu les photos « Fire of Love » qu’il m’a faites… Vous savez?? Ces images à la « Fire of Love« , brillantes et floues qui montrent qu’attention!! il y a de l’Amûûûr qui flotte… (je sais que le vrai nom américain des « Feux de l’amour » c’est « The Young and the Restless », mais chez nous ça s’appelle les « Fire of Love »!!)

Un de mes critères de sélection pour les bons restos, c’est les desserts… Je ne suis pas très desserts, mais je trouve que les excellents desserts sont souvent plus rares que les excellents plats (en tout cas dans les restos à portée de ma bourse). Entre les profiteroles tout juste décongelées, les crèmes brûlées froides, les crêpes au chocolat au chocolat direct sorti d’une bouteille… Quant aux coulants, assez rares, qui sont rarement coulants… Bref. En général, je regrette toujours d’avoir voulu finir sur du sucré.
Au fil du temps, j’ai construit une sorte de « coulant fantasme », un coulant comme dans un rêve, que je n’ai jamais pu tester nulle part… Un coulant qui n’existait que dans mon imagination…

Jusqu’à ce jour….
En me baladant sur les blogs, je vois le mi-cuit de Manue… En y repensant, qui d’autre que Manue aurait pu me donner la clé de mes fantasmes chocolatés?? Manue la Reine du Chocolat sous toutes ses formes…

Mi-cuits part 1… la naissance de la passion:
Ainsi donc, je passais avec impatience au premier essai, presque sûre de ne pas trouver LE coulant…
Et pourtant, les deux premiers tests, réalisés dans des moules à muffins, se révèlent à la hauteur de mes espérances!!! Louloute n°2 et moi nous réjouissons de cette incroyable découverte…

Très vite, j’ai voulu réitérer, mais cette fois dans mes nouveaux moules pyramides en silicone, achetés au Caroussel du Louvre pendant le salon Cuisinez! (ben oui, des moules pyramides sous la pyramide… c’était comme une évidence… mais allez dire ça à mon banquier!…)
Problème, ces moules ont une base plus étroite, et les dix minutes sont fatales aux coulants… Ils sont cuits!
Ca fait mal…

Je recommence… La première tentative était trop prometteuse…

Cette fois, j’opte pour 5 minutes de cuisson… Et j’en fais la pièce maîtresse d’un goûter ultra-gourmand, avec un vrai chocolat viennois à la chantilly vanillée et mini-marshmallows ramenés de Londres par ma meilleure amie… Moi qui ne suis pas très sucrée!

Mi-cuits part 2: la folie me guette…

Cette fois, le coulant est vraiment trop coulant! Il expose son coeur brillant tel un volcan indolent…
5 minutes, ce n’est pas assez…
Mon coeur défaille… Je me remets à grands coups de chocolat viennois…
Mais je sens l’Eldorado tout prêt, je récidive illico, du chocolat plein les yeux!!

Mi-cuits part 3: la délivrance…

7
C’est 7 le chiffre magique…
7 minutes, et là c’est la perfection…
Une croûte croustillante…
On y plante la fourchette, et le chocolat s’échappe voluptueusement…

Le Nirvana…

Recette des mi-cuits de Manue, ultra simple et rapide, renommés les Coulants de l’Extase:

(les proportions ne sont pas exactement les mêmes, mais en gros, c’est la même recette) – Pour environ 6 coulants pyramides

– Mettre 180g (ou 200g, hein, les 20g c’est la rangée mangée par Doudou!) de chocolat noir à fondre au micro-ondes avec 120g de beurre (j’ai pris du beurre doux et du chocolat Valrhona Caraïbes à 66% de cacao, j’ai prévu de tester avec du beurre demi-sel)
– Bien mélanger le beurre et le chocolat fondus, puis ajouter 60g de sucre en poudre, puis 5 oeufs entiers et 40g de farine.
– Verser dans les moules, et réserver au frais jusqu’au moment de déguster.

– Préchauffer le four à 220°, puis faire cuire 7 minutes pour un coeur coulant absolument parfait…
– Servir illico et FONDRE…

Et voilà!!!!!

Que dire…

Cela se passe de tout commentaire superflu…

Merci Manue…

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Tarte choco- bananes

Il n’ y a pourtant pas si longtemps, elle mesurait 49cm…
Elle me prenait tous mes jours… et toutes mes nuits aussi!
Elle était mon seul souci, mes seules craintes, mes seuls bonheurs, tous mes rires et toutes mes peurs… LE centre du monde…

Ma fille a maintenant huit ans, et mon plus gros boulot de maman, c’est de lui laisser toute la place dont elle a besoin pour grandir…

Pour le gâteau, elle a dit « Je voudrais bien du chocolatAh, mais je voudrais bien aussi de la banane… »

Alors on a fait ça…

Tarte choco-bananes pour les 8 ans de ma grande!!!!
( recette inspirée de la Tarte au chocolat de Tout Chocolat, paru chez Marabout Chef).

Pâte sablée chocolatée.
– Mettre les ingrédients suivants dans un robot et mélanger: 185g de farine, 25g de cacao en poudre (non sucré type Van Houten, j’ai pris du valrhona), 55g de sucre glace et 150g de beurre salé froid coupé en dés.
– Ajouter petit à petit 2 jaunes d’oeuf et 2 càc d’eau froide, sans cesser de mélanger.
– Pétrir la pâte sur un plan fariné, puis la mettre en boule dans du papier cello et la laisser reposer une petite demi-heure au frigo.
– Garnir votre moule à tarte de la pâte sablée chocolatée: je l’ai étalée  à la main, directement dans le moule.
– Piquer la pâte et la faire cuire 15 minutes à thermostat 6 (180°C). (Je n’ai pas pris la peine de recouvrir la pâte de papier sulfu et de haricots ou de poids à pâtisserie, j’ai simplement piqué la pâte en cours de cuisson pour qu’elle dégonfle… les puristes prendront soin de mettre ce qu’il faut dessus pour qu’elle reste plate, mais franchement, ça marche aussi à ma manière! ;-))
– Laisser refroidir avant de garnir.

Garniture crème au choco.
– Fouetter 3 jaunes d’oeufs, 2 oeufs entiers et 55g de sucre en poudre jusqu’à ce que le mélange mousse.
– Incorporer 80ml de crème fraîche épaisse (j’ai fais un mélange crème et mascarpone), 300g de chocolat noir fondu, et 1 càc de vanille en poudre.

Montage:
– Garnir le fond de tarte de rondelles de bananes (j’ai mis deux bananes entières, et j’ai trouvé qu’il n’y en avait pas assez!)
– Recouvrir les bananes de la crème au chocolat.
– Faire cuire la tarte 30 minutes à thermostat 5 (160°C)
– Pendant ce temps, faire dorer des rondelles de bananes coupées en biseau dans une belle noisette de beurre. Lorsque les rondelles sont bien dorées, les poser délicatement sur une assiette et réserver.
– Lorsque la tarte est cuite et légèrement refroidie, décorer avec les rondelles de bananes, un peu de sucre glace.

Et voilà!
La tarte est délicieuse tiède, mais très bonne aussi bien froide.
J’aurais bien parsemé l’ensemble de noix de coco râpée, mais ma grande n’est pas très fan de coco sèche (oui, vous avez bien lu, et pourtant, c’est ma fille!!! ;-)).

Une remarque: j’ai utilisé pour cette recette du caraïbes de chez Valrhona (soit du 66% de cacao), et je crois que j’ai trouvé l’ensemble presque trop chocolaté… Dorénavant, si j’utilise du chocolat fort en cacao, je réduirai d’office les quantités… 200g suffiraient pour cette recette, je pense!
Sinon, pour adoucir le chocolat, rien de telle qu’une bonne chantilly (non sucrée, la tarte l’est assez comme ça!), ou une crème anglaise… Miaaam… Avec en plus des bougies magiques qui ne s’éteignent pas et des paquets cadeaux pleins de trucs à fleurs et paillettes… Succès garanti!

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Cake aux carambars pour 29 gamins gourmands et 1 maître TRES gourmand

La culpabilité….
C’est ce qu’on ressent quand on dit à sa fille:
« Ecoute, ma Louloute d’amour, pour cette année, pas d’anniversaire à la maison avec les copains, d’accord?? »
« Ah… Bon… Ben tant pis… »
A la limite, elle aurait fait un caprice, tapé du pied, ou même boudé… On aurait pu se dire « Ben alors là, vraiment, je fais bien, elle est vraiment TROP gâtée!! » Notre conscience de mère indigne aurait pu se donner l’illusion de suivre le droit chemin de la bonne éducation…
Mais là, non… Rien, qu’un regard un peu déçu, presqu’un sourire énigmatique, à la Joconde…
Et cette résignation calme, ça broie votre coeur de mère…
Alors, vite, on trouve un moyen de rendre le sourire à notre « orphelin Baudelaire » brisé par la vie:
« Mais tu sais quoi?? Maman va faire  des gâteaux pour toute la classe, et tu les emmèneras, avec des boissons et des bonbons… Hein??? Qu’est-ce que t’en dis???
… Et on les fera toutes les deux, les gâteaux??
Ben, évidemment…
OUUUUAAAAIIIIISSSS!!! »

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Kelepon : boules coco réconfortantes – recette indonésienne

Après toute cette histoire de pilules que j’ai eue du mal à avaler, un gros besoin de réconfort m’envahit…
Je ne peux pas me requinquer le moral à grands coups de boules coco (parce que depuis le temps que je les ai faites, y en a plus l’ombre d’une miette dans ma cuisine), mais je peux au moins vous poster la recette…

Je la tiens bien sûr de ma mémé, et en Indonésie on les appelle les Kelepon (prononcer k’leuponne). Mais chez ma Mémé, on disait « Mémé, tu nous fait des boules-boules?? » Marrant, comme nom, hein… Recette de mon enfance par excellence !

Pour cette recette, les Indonésiens utilisent souvent du colorant vert à base de pandan (je crois que les chinois l’appelle le « bayteuil », ou un truc comme ça…). Pour celles qui n’aiment pas les arômes, extraits additionnés de conservateurs ou autres, il existe la solution naturelle.
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Financiers thé et pistache qui se prennent pour des muffins

En cuisine, il y a un truc que je ne peux pas faire, c’est entrer dans les moules…
Enfin, je veux dire, c’est pas que je sois une Kitchen Rebelle ou quoi, mais juste au sens propre du terme!
Les tajines dans un plat à tajine, je dis: non! Les moules à la plancha sur une plancha: pas question! Les financiers dans un moule à financier? Et sous quel prétexte, je vous prie???
Surtout qu’à ce train là, mon compte en banque serait vide, et ma cuisine prête à exploser (elle est déjà bien assez remplie comme ça…).

Alors voilà, des p’tits financiers dans la peau de muffins… est-ce que ça n’a quand même pas le goût de financiers?? Voilà la question cruciale que je me posais par un beau matin de septembre, telle une héroïne Skakespearienne (oui,oui, rappellez-vous de Juliette et de sa rose!).

Et la réponse est « Bien sûr que oui!! » (vous vous en doutiez, je parie…)
Alors au premier plan, des tout beaux tout gonflés avec bicarbonate et pâte de pistache (ils étaient franchement miam), et au second plan, des un peu plus raplaploufs sans bicarbonate mais avec poudre de thé vert (et ils étaient encore plus miam, malgré leur look ratatiné!).

Recettes des Muffi-nanciers qui assument leur différence et… c’est bien!
Recette tirée du célèbre Gâteaux de Mamie, mais eux les font dans des moules à financiers… tellement cliché! (… à dire avec un accent anglais… »Clee-chay! »)

– Faire fondre 150g de beurre salé au bain-marie.
– Mélanger 200g de sucre en poudre et 250g de poudre d’amandes, puis incorporer 4 oeufs.
– Verser le beurre fondu et bien mélanger.
– Ajouter 40g de farine, 1 petite càc de bicarbonate.

A ce moment là de la recette, j’ai séparé ma pâte en deux, et j’ai ajouté d’un côté: une grosse càs de pâte de pistache, et de l’autre 1 càs de thé vert broyé finement (merci, gros pilon de mémé!)

– Beurrer les moules (à MUFFINS, donc!) et les remplir de pâte.
– Mettre au four préchauffé à thermostat 180°, et faire cuire environ 12- 15 minutes.

Et voilà!

La version pistache était délicieuse, mais la bonne surprise vient de la version au thé vert, que je n’avais jamais testé autrement que dans mes tasses de thé! Tous mes testeurs (enfants, Doudou, collègues) ont préféré les muffi-nanciers au thé (le goût du thé était relevé par celui du beurre salé, c’était vraiment un régal…)

Petit dilemne au moment de choisir les photos: avec ou sans flash?? Cette lumière grise de l’automne, grrr!! (La lumière, c’est plus ce que c’était, ma bonne amie!)
Du coup, ça sera les deux!

PS pour moi-même: faut vraiment que j’arrête de préparer mes posts AVANT de préparer ma classe… :-S !!

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Spice’n Cherry Chessecake

J’ai une flemme, moi, ce soir!! (comme d’habitude, quoi, diront certaines personnes médisantes qui me connaissent bien!;-)).
Je m’étais dit, en sortant de l’école (sic!): « Allez, ce soir, on mange comme les poules, pas de blog, Prison Break et dodo!!« .
En plus, j’ai besoin de prendre des forces pour demain, la journée où on sort les pots de peinture en classe…  (argh.)
Mais…
Mais je me suis rappelée que Reinefeuille partait en vacances samedi, et qu’elle aurait bien voulu la recette du dessert avant. Et moi, je peux pas résister, si Reinefeuille me demande une recette!

Voilà donc!
Vous l’aurez reconnu (ou pas!), ceci est le petit frère du Spice’n Toffee crée pour le Kiki n°12. Pour faire plaisir, j’ai enlevé deux oeufs!! (donc 5 au lieu de 7, je sais, ça fait encore beaucoup, mais moins, c’est pas possible!).
Cette fois, j’ai utilisé des biscuits aux amandes pour la base, toujours avec le beurre aux grosses pépites de sel. Les épices se sentaient moins que dans le précédent, mais j’avoue avoir rogné sur les quantités de peur de déplaire à mes invités… Pour moi, ça manquait (encore) de gingembre!

Mes cerises à moi, elles n’étaient pas « tipsy » comme les mûres de Mitsuko, mais (vous l’avez peut-être remarqué si vous avez regardé d’un peu près mon nappage de coulis!), moi je l’étais!
Légèrement pompette, après mon coctail Bombbay Sapphire et un minable verre de Clairet (les mélanges!!!), j’ai fignolé mon gâteau avec beaucoup de nonchalance et une grande sérénité… j’étais HEU-REU-SE!
… puis je me suis dit (une fois sobre grâce aux nombreuses calories absorbées): « Purée, y a des limites à la bonne franquette, Véro!! Et t’as servi les fromages sans même changer les assiettes!!! »)

Bon, j’espère qu’Audrey et son homme reviendront manger un jour, quand même (Audrey, promis, je te mettrai plus jamais de vieux calendos puant sous le nez!!)

Ah, et j’oubliais: j’ai profité de la présence de cette bloggueuse confirmée pour tester my brand new Siphon!! (prononcer saïffonne!)
« … et je fais comment? Je secoue combien de fois? Je mets tout au frigo? Tête en haut ou tête en bas? Et j’appuie comment?? » (bref, pire que les gosses…)

Spice’n Cherry Cheesecake mal fignolé mais ma foi bien bon quand même…

Pour la base.
– Ecraser environ 150 gr d’Amarettis (ma technique: je mets les biscuits dans le moule, et je les écrase directement dedans avec my big pilon en pierre (prononcer païlonne!).
– Faire fondre 70g de beurre salé au bain-marie (ou on micro-ondes, hein, pas de chichis!), et le verser sur les biscuits écrasés.
– Bien tasser au fond du moule, et mettre à cuire 5/10 mn à thermostat 6 (180°).
– Sortir la base et laisser refroidir.

Pour l’appareil.
– Mélanger environ 500g de Kiri (ou collègues du même acabit), 2 ou 3 belles càs de Mascarpone, 150 g de sucre, les jaunes de 5 oeufs, 1 càs d’extrait d’amandes amères, 1 càs de gingembre en poudre et 1 càs de cannelle moulue.
– Bien mélanger, mais pas trop non plus (! ;-)), puis ajouter 25 g de fécule de pomme de terre.
– Battre les 5 blancs d’oeufs en neige, en ajoutant vers le milieu 50g de sucre (j’en ai mis moins), pour bien resserrer les blancs.
– Ajouter délicatement au mélange de fromages frais.
– Verser sur la base aux amarettis, puis faire cuire 40 minutes à thermostat 6.

Pour le coulis. (j’ai utilisé les cerises surgelées de chez Picard, je les ai laissées décongeler et j’ai récupéré le jus pour ma chantilly).
– Faire cuire environ 300g de cerises dénoyautées dans un peu de sirop de sucre de canne, quelques épices (cannelle, gingembre, anis étoilé si vous aimez, moi non!) et 2 càs de Marsala.
– Lorsqu’elles ont bien infusé, verser dans un blender et résuire en coulis.
– Laisser refroidir.

Pour la chantilly rose (une demi-heure avant de servir)
– Dans le siphon, verser 40 ml de crème liquide bien froide, ajouter le jus de cerises, un peu de sirop de sucre de canne. Installer la cartouche de gaz, secouer 4 ou 5 fois, et mettre au frais.
– Au moment de servir, secouer à niveau dans tous les sens (Yepah!!), et mettez-y du coeur! Ca marche nickel!

Et voilà!

Y a plus qu’à napper le coulis (enfin, y a plus qu’à… sans commentaires…), une petite déco (avec des cerises encore congelées, parce que décongelées, je vous dis pas leur tête…), un coup de « Pschitt » dans l’assiette et…
Miaammm…

Bémol: je ne suis pas sûre que les pépites de sel soient vraiment intéressantes dans cette recette… On ne les sentait pas autant que dans le Spice’n Toffee, parce que les amarettis font de gros morceaux croustillants, contrairement au pain d’épices qui reste assez moëlleux. Et donc, elles passaient plutôt inaperçues.
Le goût salé relève bien l’ensemble… mais c’était peu être un peu trop salé malgré ça… La prochaine fois, je ferai moit-moit!
La chantilly est restée nickelle jusqu’au lendemain, bien au frais dans mon siphon, tête en bas, et on a pu finir dans le café… (et y a eu aucune perte, avec du gaz jusqu’au bout!)
« Tu vois, Doudou, que c’était pas de l’argent jeté par les fenêtres… Comment ça, « c’est quand pas la mort de battre de la crème au fouet électrique » !!!??? »

Cette entrée a été publiée dans Angleterre, Gâteaux. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.