Achard de légumes des îles (suite de mon boudin de Noël)

Ce achard est délicieux en salade mais aussi en accompagnement de grillades, de boudins de Noël évidemment, ou en condiment à servir avec tout plat accompagné de riz blanc.

Achard de légumes des îles.
Légumes (à varier selon les goûts): haricots verts coupés en petits tronçons, chou (vert ou fleur, ou les deux!), carottes râpées, oignon émincé très finement, un ou deux piments rouges (ou un piment antillais entier).

-Dans une poêle, verser un trait d’huile de tournesol.
– Ajouter deux gousses d’ail écrasées, un dé de gingembre râpé d’environ 2cm, 1 càs de curcuma, sel et poivre.
– Ajouter les légumes préparés et laisser cuire 5 minutes (les légumes doivent rester très croquants).
– Verser dans un saladier et laisser refroidir.
– Lorsque les légumes sont froids, assaisonner avec de l’huile de tournesol et du vinaigre (je mélange toujours un peu de vinaigre blanc et de vinaigre rouge).

Et voilà!

Le achard peut se consommer aussitôt, bien froid, mais on peut aussi en faire des conserves en le mettant dans des pots à stériliser dix minutes dans de l’eau bouillante.
Il existe de nombreux achards, de citrons, de piments, de coco, autant de délices pour faire varier les plaisirs!

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Petit brunch de Noël – défilé d’oeufs cocotte, spéciale dédicace à Caliméro mon pote d’enfance

Petit brunch de Noël…

Enfin, j’étrenne le petit toqueur à oeufs que Chantal avait gentiment commandé pour moi sur internet (après nos essais à l’atelier des chefs). Des semaines que ce toqueur me regardait du haut d’une étagère…

Le toqueur est un petit ustensile très rigolo et totalement utile, qui vous permet de décapiter vos oeufs d’un coup sec, en laissant une coupure bien nette et propre!!!
Ahh!! Qu’est-ce que vous dites de ça??

Numéro un au classement du superflu!!!

Bon, comme c’est Noël, c’est l’occasion également de sortir mes petites cassolettes trouvées à un prix dérisoire cher Carrefour (2 euros 50 les six, vraiment, est-ce que ça vaut le coup de s’en priver??), petites cassolettes qui sont elles aussi totalement superflues mais tellement crognonnes!!

Toqueur_casse_1 Toqueur_casse_2
Premier essai… Oups, j’ai été un peu fort …            Deuxième essai: ahh!!! C’est nettement mieux!

Le principe du toqueur est simple: on le pose sur le côté le plus pointu de l’oeuf. On actionne le petit ressort (ou la petite bille en métal selon les modèles), ce qui percute l’oeuf d’un coup sec, et qui le fend de façon très précise (onde de choc, nous a dit le chef à l’atelier… ouah… C’est pas de la rigolade, hein?). Il ne reste plus ensuite qu’à enlever délicatement la coquille, on peut si besoin glisser une petite lame de couteau pour éviter de tout massacrer si, comme moi, vous avez des gros doigts de trolls.

Ces oeufs ainsi décapités sont à mettre à cuire par la technique dite du « flottement au bain marie », mais on peut aussi mettre l’oeuf au micro-ondes dans une boîte spéciale (genre Tupp).
Pour ceux qui se risqueraient à la technique de la flottaison: attention!! Les gourmands qui remplissent trop leurs oeufs se verront condamnés au coulage!!! Il faut vider un peu l’oeuf, et veiller à ne pas trop abuser des garnitures!!! Attention également, en cuisant, l’oeuf devient plus lourd! Donc gare, la coulaison vous guette!

Pour les versions cassolettes, je n’ai utilisé que des moitiés d’oeufs (facile pour les blancs, pas évident par contre pour les jaunes!!).
J’ai mis à cuire dans un bain-marie, au four à 180° (attention, plus les cassolettes sont petites, moins il faut les laisser!! Compter 2 minutes pour les toutes petites forme crèmes brûlées, et 5 minutes pour les plus grosses en forme de soupières).

Pour chaque version d’oeufs cocotte, j’ai mis: une petite cuillère de crême fraîche épaisse, un peu de ciboulette ciselée, une pincée de sel de guérande et un tour de moulin poivre cinq baies.

Version fois gras: faire cuire au bain-marie dans une casserole (attention au sabordage!!) et ajouter le foie gras mi-cuit au moment de servir.
Version légumes d’été (servie dans la cassolette soupière): ajouter une lanière de piquillo confit (en bocal), un morceau de coeur d’artichaud confit (en bocal).

Version gourmande (ma préférée): une petite cuillère de confit d’échalottes (en bocal), une de caviar de piquillos (bocal d’artisanat basque).

Version de la mer: une petite cuillère d’oeufs de lompes et remplacer la ciboulette par de la coriandre. Presser une lichette de citron après avoir fait cuire.

Version sud ouest (la préférée de Doudou): une petite cuillère de confit de cèpes (en bocal), ou bien des cèpes sautés avec du persil si vous en avez!!

Et voilà!!

Verdict: on s’est régalés!

Pour poser mes petits oeufs, moi qui n’ai pas de coquetiers, j’ai improvisé des petits coquetiers/verres à liqueur. Une version « herborium », avec du sel brun et deux brins de ciboulettes, genre nature morte (!!… sans commentaires…), et un autre version « girlie », avec du sucre rose pour faire zoli.

Allez voir aussi la version « coquetiers mangeables » de Chantal, qui en jette!!

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Millefeuille saumon vanillé et chantilly au citron

J’suis en r’tard… en r’tard, en r’tard, en r’tard…

En ce moment, je me fais penser au lapin blanc dans Alice au Pays des Merveilles… Toujours en train de courir, à regarder ma montre, et personne (même pas moi), ne sait après quoi je cours.
Je souffre d’un manque aigü du sens de l’organisation, et j’ai dans l’idée que ça me complique la vie!

Du coup, j’ai des tas de posts qui fermentent, en attendant que je m’occupe d’eux… Vendredi soir, pleine de bonnes résolutions, je me voyais rattraper tout ça, programmer mes posts à raison d’un par jour… et on est dimanche fin d’après-midi, et je n’ai rien programmé du tout!
Mes recettes sont là, à la queue leu leu… « Moi, moi, publie-moi!!! »
Les boules coco, le wok de poulet, les financiers, les macarons (encore eux…), les nouilles sautées… Tous se bousculent au portillon…
« Désolée les gars, faudra attendre son tour! »

Pour aujourd’hui, voici la suite des aventures du Saïphonne,  dans un succulent millefeuille de saumon!! Une recette un peu « J’me la pète » qui a fait le régal de toute la famille.

Millefeuille de saumon en crème vanillée et chantilly de citron.

Chantilly. Avant de se lancer dans la préparation, mettre le siphon au frais. Lorsqu’il est bien froid, le remplir avec 20cl de crème fleurette (entière pour moi, mais un jour il faudra que je me mette à la légère), 1 càc de poudre de vanille et le jus d’un citron (attention, sans pépins!). Placer la cartouche de gaz, bien visser jusqu’au « Pschiitt ». Bien secouer, et placer le siphon dans le frigo, tête en bas.

Garniture de saumon. Dans une poêle anti-adhésive, faire cuire du saumon frais coupé en dés dans un peu d’huile d’olive (environ 100g de poisson par personne). Assaisonner de sel, poivre et curry en poudre.

Garniture de poireaux. -Dans une autre poêle, faire rissoler un petit oignon émincé dans une belle noix de beurre, puis ajouter quelques rouelles de poireau.
– Laisser dorer quelques instants, puis déglacer avec un verre de vin blanc (j’ai utilisé du Muscadet, mais j’aurais mis du Riesling si j’en avais eu dans mes placards!).
– Saupoudrer environ 1 càs de poudre de vanille, et ajouter 2 grosses càs de mascarpone.
– Bien mélanger et éteindre le feu.

Montage. -Couper des feuilles de brick rondes en quatre, les superposer et recouper les bords de façon à obtenir des carrés de pâte. Faire fondre du beurre et badigeonner les feuilles (un seul côté suffit, car le beurre liquide traverse la brick).
– Sur une feuille silpat, disposer deux carrés de feuilles de brick , puis des dés de saumon, la garniture aux poireaux vanillée, quelques brins d’aneth. Recommencer l’opération, finir par des couches de feuilles badigeonnées.
– Enfourner dans le four préchauffé à 180° (surtout, ne pas mettre le grill! C’est ce que j’ai fait  pour mon premier millefeuille, il était légèrement carbonisé sur les bords!), et faire cuire 5 minutes, jusqu’à ce que les feuilles soient bien dorées.

– Servir le millefeuille avec un tourbillon de chantilly (dans une mini-verrine, c’est joli, mais juste comme ça, c’est pas mal non plus!), quelques brins d’aneth, du citron vert et une belle tomate émincée.

Et voilà!
Miam…
Verdict du doudou: il s’est régalé! (et pourtant, le poisson et lui font vraiment deux…). Il a même dit: « C’est bon, on ne s’attend pas au côté acidulé de la crème… Ca va très bien avec le saumon! »
J’avais fait quatre millefeuilles en espérant que les filles n’en mangeraient pas (je leur avait préparé un filet de saumon tout simple avec du riz), mais … compte là-dessus et bois du lait! Ces Misstouflettes ont le palais déjà bien affiné, et il a fallu partager!! (c’est ça, aussi, d’avoir des enfants, on est bien obligés de partager… ou alors faut attendre qu’ils soient couchés!! ;-). Je sais, je suis une mauvaise mère!)

Ce petit millefeuille serait parfait en entrée, léger et croustillant, et la chantilly au citron a vraiment plu  à tout le monde. Et j’ajouterais pour finir:  j’ai adoré la jolie harmonie entre la crème de mascarpone vanillée, le saumon au curry et la chantilly acidulée. Il manquait juste un peu de curry saupoudré sur l’assiette…

Dernière petite photo, avec la coupe qui tue…

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Au revoir l’été… et photo de classe – Salade de papayes vertes aux crevettes marinées et Salade Soleil

Eh bien ça y est, l’automne est là, sans aucun doute… Et il se rappelle à nous sans équivoques.
L’époque des températures vraiment frisquouillettes qui vous surprennent le matin…
L’époque où lumière qui baisse commence à avoir raison de notre bronzage de l’été…
L’époque des poux dans la tête, et de l’odeur de la lavande…

Et surtout, l’époque de la photo de classe….

Ma première photo de classe en tant que maîtresse a été une vraie émotion. Je me rappelle avoir vraiment eu un doute quand le photographe a dit:
« Bon, et la maîtresse, elle se met à gauche. »
« … Hein? ..Qui?.. Moi?? »
Ben oui, c’était bien à moi qu’il parlait.
J’étais devenue la maîtresse.

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Légumes du jardin… de mon voisin + SOS courgette spaguetti

Regardez ce que mon adorable voisin m’a donné!!

Les petites tomates cerises sont sucrées, une merveille… Les tomates, courgettes et pomme de terre sont énormes! Et tout ça est du bon légume bio!
Pour les tomates cerises, je gère… ou plutôt, les Louloutes gèrent! En trois coups de cuillères à pot, elles en boulottent la moitié en regardant un dessin animé… J’aime autant ça plutôt que des bonbons pleins de sucre et de cochonneries…

Les grosses courgettes, ok… Les tomates, ben ok évidemment…

Mais le gros truc jaune, là?? « L’adorable voisin » me dit que c’est une courgette-spaguetti, que je dois la faire cuire, puis couper « des fils » comme des spaguettis… (???)
En réfléchissant un peu, il me semble bien que j’ai vu ce truc là un jour, sur le blog de l’une d’entre vous…
D’où l’idée du SOS… Quelqu’un a déjà pratiqué la courgette spaguettis?

Bon, en attendant, voici ce qu’est devenue l’énorme tomate au premier plan dans le saladier…

Oui, je sais, pas de sardine en vue… En tout cas, pour la première fois de ma vie, j’ai fait une salade de tomates pour 4 avec UNE SEULE tomate!! Mes rondelles de mozza ont l’air toutes kiki…

A première vue, on dirait un vilain monstre avec une trompe de moustique et de vils yeux plissés franchement cruels… Mais retournez-la, et elle se transforme en oeuvre d’art, que Matisse aurait pu créer.

Et ça me fait penser que la plupart des enfants sont comme ça. Les pires petits monstres se transforment en petites choses toutes douces et rondes… pour peu qu’on sache les regarder de leur bon côté.

Et ça, ça me fait penser que… c’est bientôt la rentrée…
OH … MY … GOD

Allez, une dernière petite photo, on pourrait presque croire que c’est encore l’été…

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Salade figues échalottes caramélisées et gésiers

CA Y EST!! Ma sortie de fin d’année est passée!!!
Sortie VTT et équitation, je vous passe les détails mais quelle bonne journée on a passé!!
Il faut savoir que  certaines sorties peuvent s’avérer être un calvaire: enfants gesticulant, braillant, désobéïssant, fuguant (!!)… Bref, le genre de journées où on se dit: « Mais qu’est-ce qui m’a pris de vouloir être instit??? »
Là, 42 enfants (pour celles qui suivent, d’habitude on est 47 à nos deux classes, mais certains sont partis en vacances en même temps que leur grand-frère ou grande soeur du collège!) tous plus sages les uns que les autres, souriants, joyeux, polis, bref! Un voyage scolaire comme on peut en rêver!
Note pour plus tard: quand on demande, avant la sortie, à un enfant de 8 ans s’il sait bien faire du vélo et qu’il vous répond « Un peu, mais moyen! », il faut penser à effectuer la traduction dans sa tête: « Non, pas du tout, à part avec des roulettes ou alors avec Papa qui me tient!!! ». Nous avons donc eu droits à de belles gamelles, à des petits mollets pleins de camboui, une ou deux égratignures (j’avais l’arme fatale pour faire revenir les sourires: Un PSCHITT! connu dans le monde des + de 10 ans sous le nom de brumisateur!) mais heureusement pas de gros dégâts! (ma trousse d’infirmière est restée dans mon sac).
Même chose concernant les poneys: ne pas se fier aux gamins qui vous disent « J’adore les poneys!!! » (sans préciser « en photo » car ils n’en ont jamais vu en vrai!). Prévoir que peut-être, certains se mettront à pleurer, à trembler, à « s’évanouillir » (tel quel dans le texte: « J’en crois pas ma tête, je vais m’évanouillir!« !!:-)) et ne voudront jamais s’approcher à plus de 5 mètres de la bête féroce (50 cm au garrot, eh, oh, ça rigole pas!!), à part bien sûr au moment de partir, quand tous les autres sont montés sur l’étalon sauvage et que du coup, ils ont un peu apprivoisé leur peur: « Mais et moi, j’suis pas monté sur le cheval!!! ».

Beaucoup de rires, une saine fatigue, et une seule envie: que l’école ce soit tous les jours comme ça!

Enfin voilà, j’ai rendu à chaque parent sa progéniture, avec une pointe de regret (on s’y attache à ces drôles!) heureuse mais épuisée!! Et je peux maintenant voir la fin d’année arriver tranquillement.

Jeudi, on boucle, on range, on classe, on trie… Un peu de lecture histoire de dire qu’on est quand même à l’école.
Vendredi, ce sera jeux, chansons, bonne humeur et pour finir « Aux revoirs » (qui feront pleurer la maîtresse à tous les coups…).

A la maison, même combat, je range, je trie, je boucle. Les valises doivent être prêtes jeudi soir, et (est-il nécessaire de le préciser??) rien n’est prêt. La fée du logis que je suis se rend compte à heure H moins 48 que la plupart de nos vêtements sont: soit sales, soit en train de sécher, soit dans la corbeille de linge à repasser.

Le frigo doit être débranché, et il est encore plein!
Alors voilà, salade vide-frigo rapido!

– Dans une poêle et un chouilla d’huile d’olive, faire caraméliser une ou deux échalottes émincées. Lorsque les échalottes sont bien dorées, ajouter des figues sèches en tranches et laisser cuire 30 secondes. Mettre le tout dans un récipient au chaud, et réserver.
– Dans la poêle des échalottes, sans la nettoyer ni remettre de graisse, faire dorer les gésiers de volaille (idéalement de canard, mais j’ai fait avec ce que j’avais). Vider la poêle de la graisse de cuisson.
– Préparer des tomates en cubes, une vinaigrette à l’huile d’olive et vinaigre de Xérès, laver la salade (mâche, feuille de chêne ou autre).

-Dresser les assiettes: salade, dés de tomates, préparation figue/échalottes caramélisées et gésiers grillés.

Déguster sans se stresser, ça ne ferait pas avancer le schmilblick!! On finira bien par partir, même si on oublie la moitié des choses… (:-S)

 

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Salade Tahitienne

Aujourd’hui: pluie, vent , grisaille… :-(( J’veux du soleil!! Je ne me laisse pas abattre, et je prépare un plat qui me donne chaud au coeur: la salade tahitienne de Maman. Je n’ai jamais mis les pieds à Tahiti, mais on en mange beaucoup en Nouvelle Calédonie (pas mal de Tahitiens et donc de leur folklore). Cette salade, c’est les dimanches de mon enfance, quand Maman m’amenait à la plage: elle s’arrêtait à l’épicerie du coin, achetait 2 nems chauds, 1 barquette de salade, et on partait vaillament, toutes les deux, elle toute pleine de ses préoccupations d’adulte, moi inconsciente de la chance que j’avais d’être née sur cette belle île du Pacifique.
Je suis une incurable nostalgique, il faut que j’arrête: recette, donc!
En Calédonie, j’utiliserais du poisson perroquet, ou du thon blanc, ou encore du vivanneau, mais en France, des filets de lieu jaune ou du merlu font l’affaire. La dorade aussi est délicieuse, très fine, mais plus chère évidemment  (il paraît que c’est délicieux avec du saumon, mais là je crois sur parole un métropolitain qui me l’a dit ^^) : l’important c’est d’avoir un poisson à chair suffisamment ferme pour qu’elle ne se déchire pas pendant la phase de marinade).
Le poisson est coupé en cubes et mis à mariner dans du citron vert pendant toute une nuit (il doit être quasimment couvert de jus de citron). Très vite, la chair commence à blanchir, et le lendemain, le poisson est totalement cuit par le citron.
Si vous préférez un poisson encore légèrement cru, deux heures de marinade suffisent…
Il faut alors jeter la marinade et bien essorer le poisson.
Couper en julienne deux carottes, un demi concombre, et les  laisser dégorger dans un chinois, avec un peu de sel. Emincer très finement une échalotte, couper 2 tomates en petits dés et ciseler quelques brins de ciboulette.
Lorsque les légumes ont rendu un peu de leur eau, mettre dans un saladier: les cubes de poisson, tous les légumes, la ciboulette, une boîte de lait de coco. Ajouter une tige de citronnelle, ou bien 2 feuilles de combava, bien saler et poivrer. Assaisonner avec du jus de citron vert.
On peut servir cette salade avec un sambal soyo (sauce soja + sucre + piment rouge écrasé), mais cela gâche un peu le bon goût de lait de coco.
A Nouméa, on met aussi dans la salade des oeufs durs coupés en cubes, mais perso je n’en mets jamais…

Et voilà!

Hummm… Ce serait meilleur sur la plage de la Baie des Citrons, mais en France, il y a un truc qui manque à Nouméa: du pain de folie! Prévoyez-en beaucoup pour saucer le lait de coco, c’est à tomber à la renverse!! ( Nous qui n’avons presque jamais de pain à la maison, on en mange quasi une baguette entière!)

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