Salade figues échalottes caramélisées et gésiers

CA Y EST!! Ma sortie de fin d’année est passée!!!
Sortie VTT et équitation, je vous passe les détails mais quelle bonne journée on a passé!!
Il faut savoir que  certaines sorties peuvent s’avérer être un calvaire: enfants gesticulant, braillant, désobéïssant, fuguant (!!)… Bref, le genre de journées où on se dit: « Mais qu’est-ce qui m’a pris de vouloir être instit??? »
Là, 42 enfants (pour celles qui suivent, d’habitude on est 47 à nos deux classes, mais certains sont partis en vacances en même temps que leur grand-frère ou grande soeur du collège!) tous plus sages les uns que les autres, souriants, joyeux, polis, bref! Un voyage scolaire comme on peut en rêver!
Note pour plus tard: quand on demande, avant la sortie, à un enfant de 8 ans s’il sait bien faire du vélo et qu’il vous répond « Un peu, mais moyen! », il faut penser à effectuer la traduction dans sa tête: « Non, pas du tout, à part avec des roulettes ou alors avec Papa qui me tient!!! ». Nous avons donc eu droits à de belles gamelles, à des petits mollets pleins de camboui, une ou deux égratignures (j’avais l’arme fatale pour faire revenir les sourires: Un PSCHITT! connu dans le monde des + de 10 ans sous le nom de brumisateur!) mais heureusement pas de gros dégâts! (ma trousse d’infirmière est restée dans mon sac).
Même chose concernant les poneys: ne pas se fier aux gamins qui vous disent « J’adore les poneys!!! » (sans préciser « en photo » car ils n’en ont jamais vu en vrai!). Prévoir que peut-être, certains se mettront à pleurer, à trembler, à « s’évanouillir » (tel quel dans le texte: « J’en crois pas ma tête, je vais m’évanouillir!« !!:-)) et ne voudront jamais s’approcher à plus de 5 mètres de la bête féroce (50 cm au garrot, eh, oh, ça rigole pas!!), à part bien sûr au moment de partir, quand tous les autres sont montés sur l’étalon sauvage et que du coup, ils ont un peu apprivoisé leur peur: « Mais et moi, j’suis pas monté sur le cheval!!! ».

Beaucoup de rires, une saine fatigue, et une seule envie: que l’école ce soit tous les jours comme ça!

Enfin voilà, j’ai rendu à chaque parent sa progéniture, avec une pointe de regret (on s’y attache à ces drôles!) heureuse mais épuisée!! Et je peux maintenant voir la fin d’année arriver tranquillement.

Jeudi, on boucle, on range, on classe, on trie… Un peu de lecture histoire de dire qu’on est quand même à l’école.
Vendredi, ce sera jeux, chansons, bonne humeur et pour finir « Aux revoirs » (qui feront pleurer la maîtresse à tous les coups…).

A la maison, même combat, je range, je trie, je boucle. Les valises doivent être prêtes jeudi soir, et (est-il nécessaire de le préciser??) rien n’est prêt. La fée du logis que je suis se rend compte à heure H moins 48 que la plupart de nos vêtements sont: soit sales, soit en train de sécher, soit dans la corbeille de linge à repasser.

Le frigo doit être débranché, et il est encore plein!
Alors voilà, salade vide-frigo rapido!

– Dans une poêle et un chouilla d’huile d’olive, faire caraméliser une ou deux échalottes émincées. Lorsque les échalottes sont bien dorées, ajouter des figues sèches en tranches et laisser cuire 30 secondes. Mettre le tout dans un récipient au chaud, et réserver.
– Dans la poêle des échalottes, sans la nettoyer ni remettre de graisse, faire dorer les gésiers de volaille (idéalement de canard, mais j’ai fait avec ce que j’avais). Vider la poêle de la graisse de cuisson.
– Préparer des tomates en cubes, une vinaigrette à l’huile d’olive et vinaigre de Xérès, laver la salade (mâche, feuille de chêne ou autre).

-Dresser les assiettes: salade, dés de tomates, préparation figue/échalottes caramélisées et gésiers grillés.

Déguster sans se stresser, ça ne ferait pas avancer le schmilblick!! On finira bien par partir, même si on oublie la moitié des choses… (:-S)

 

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Salade Tahitienne

Aujourd’hui: pluie, vent , grisaille… :-(( J’veux du soleil!! Je ne me laisse pas abattre, et je prépare un plat qui me donne chaud au coeur: la salade tahitienne de Maman. Je n’ai jamais mis les pieds à Tahiti, mais on en mange beaucoup en Nouvelle Calédonie (pas mal de Tahitiens et donc de leur folklore). Cette salade, c’est les dimanches de mon enfance, quand Maman m’amenait à la plage: elle s’arrêtait à l’épicerie du coin, achetait 2 nems chauds, 1 barquette de salade, et on partait vaillament, toutes les deux, elle toute pleine de ses préoccupations d’adulte, moi inconsciente de la chance que j’avais d’être née sur cette belle île du Pacifique.
Je suis une incurable nostalgique, il faut que j’arrête: recette, donc!
En Calédonie, j’utiliserais du poisson perroquet, ou du thon blanc, ou encore du vivanneau, mais en France, des filets de lieu jaune ou du merlu font l’affaire. La dorade aussi est délicieuse, très fine, mais plus chère évidemment  (il paraît que c’est délicieux avec du saumon, mais là je crois sur parole un métropolitain qui me l’a dit ^^) : l’important c’est d’avoir un poisson à chair suffisamment ferme pour qu’elle ne se déchire pas pendant la phase de marinade).
Le poisson est coupé en cubes et mis à mariner dans du citron vert pendant toute une nuit (il doit être quasimment couvert de jus de citron). Très vite, la chair commence à blanchir, et le lendemain, le poisson est totalement cuit par le citron.
Si vous préférez un poisson encore légèrement cru, deux heures de marinade suffisent…
Il faut alors jeter la marinade et bien essorer le poisson.
Couper en julienne deux carottes, un demi concombre, et les  laisser dégorger dans un chinois, avec un peu de sel. Emincer très finement une échalotte, couper 2 tomates en petits dés et ciseler quelques brins de ciboulette.
Lorsque les légumes ont rendu un peu de leur eau, mettre dans un saladier: les cubes de poisson, tous les légumes, la ciboulette, une boîte de lait de coco. Ajouter une tige de citronnelle, ou bien 2 feuilles de combava, bien saler et poivrer. Assaisonner avec du jus de citron vert.
On peut servir cette salade avec un sambal soyo (sauce soja + sucre + piment rouge écrasé), mais cela gâche un peu le bon goût de lait de coco.
A Nouméa, on met aussi dans la salade des oeufs durs coupés en cubes, mais perso je n’en mets jamais…

Et voilà!

Hummm… Ce serait meilleur sur la plage de la Baie des Citrons, mais en France, il y a un truc qui manque à Nouméa: du pain de folie! Prévoyez-en beaucoup pour saucer le lait de coco, c’est à tomber à la renverse!! ( Nous qui n’avons presque jamais de pain à la maison, on en mange quasi une baguette entière!)

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