New York City : Day Three – Bloomingdale’s, the MET, and an Excellent Dumpling House

 

Hello les gens !

Une semaine depuis mon dernier post, ce n’est pourtant pas l’envie qui me manque de continuer le voyage à NYC. J’ai encore la tête complètement là-bas, pas facile de revenir de cette ville incroyable !

Day 3

Il y a une légère neige qui tombe aujourd’hui sur la Grosse Pomme. Ca risque de se transformer en pluie, tout ça. La journée parfaite pour aller s’enfermer au Metropolitan Museum of Art, connu sous le prestigieux diminutif de « The Met« . Mais avant, pause petit dej’ gargantuesque, toujours au Europa Café de la 53rd street (croisement de Broadway).
Ce matin, pancakes au programme. On les a repérés la veille, il fallait qu’on teste ça vu qu’ils ont l’air 1) délicieux
2) énoooooormes.


Ils sont VRAIMENT énormes.
Remarquez la subtilité, c’est du « Table syrup » et non du « Maple syrup ». Doesn’t really matter, good for our tummies !


Et, chose qui n’était jamais arrivée, je me force pour finir mon petit dej’ !!! j’ai enfin trouvé une ville à la hauteur de mon immense appétit du matin ! Let’s hear it for New York !!!

Après avoir avalé ça, jusqu’au bout et non sans peine, on se dirige vers le East Side. Je veux bien passer une journée totalement culturelle, mais il ne faut quand même pas oublier que je suis une fille. Fan de Friends. Il FAUT donc, si je vais dans l’East Side, que je passe d’abord à Bloomingdale’s. Mais siiiiiii, Bloomy’s, THE favorite magasin de Rachel !

Bloomingdale’s, donc. Pas aussi grand que Macy’s, « seulement » neuf étages. Je ne vais pas en faire des tonnes, c’est juste les Galeries Lafayettes en plus luxueux : Vuitton, Ralph Lauren, Armani… Les parfums, les lunettes, les sacs… Le rayon des robes de soirées pour petites filles me fait halluciner. A 300$ la robe, mes filles ont à peine le droit rêver devant. Elles sont ridicules, d’ailleurs, ces robes, comme celles qu’on voit dans les concours de beauté pour Mini-Miss. Avec les cheveux pleins d’anglaises, le sourire faux-derche déjà bien maîtrisé et « Memory » chanté d’une voix tremblotante. Très peu pour nous. Trop snobinard pour nous, finalement, Bloomingdale’s.
Je repars quand même avec une écharpe pour homme, noire, mi-laine mi-cashmere. Un prix bien trop élevé, mais elle est susperbe sur moi ! (quoi, vous pensiez qu’elle était pour Doudou ??? :-)). Et l’inévitable « Little Brown Bag » en plastique, qui sera parfait pour mes bento !

Une petite marche et nous voilà au MET. On ne traîne pas en route, c’est notre premier jour de mauvais temps, et on a un petit aperçu d’à quel point le vent peut-être glacial et paralysant, ici. Il s’engouffre dans les interminables Avenues et nous gèle les oreilles, si bien qu’elles risquent bien de se casser et de rester sur le trottoir de New York. Malgré tout, je prends le temps de remarquer que le East Side est aussi joli que le West Side…

Hmmmm, finalement, on va l’acheter où, notre maison ???

Bon, il paraît que le MET à lui seul justifierait un voyage à NY. C’est le Guide du routard qui le dit. Voyons, voyons…

Verdict : je suis assez d’accord. Une floppée de collections nous attendent : l’art grecquo-romain, l’art egyptien, l’art japonais, l’art coréen, l’art océanien, l’art africain… Un temple egyptien entièrement reconstitué dans une des immenses salles du musée. La démesure, je vous dis !!!

Si je ne devais retenir qu’une seule partie cependant : la Modern Art Wing !!! Une collection d’artistes du 20ème qui me coupe la chique. Dali, Braque, Picasso, Miro, Klee, Matisse (un peu), Pollock, Warhol… Giacometti pour la sculpture, et même un mobile de Calder ! Bref, j’ouvre de grands yeux ébahis, et je reste insensible aux chouinements de la petite qui ne voit que des taches sur des toiles.

Petit aperçu des toiles que j’ai le plus aimées…

Animated Landscape, Joan Miro

Madonna, Salvador Dali


Un artiste américain que je découvre au MET: Chuck Close, incroyable. Si, si, les deux sont des peintures !!! Regardez bien Mark, le monsieur à lunettes. Dingue, non ? L’hyperréalisme dans toute sa splendeur.
Les toiles mesurent plusieurs mètres de haut sur au moins 2 mètres
de larges, c’est impressionnant. Et quand on regarde Lukas, le 1er gars, de près, voilà ce qu’on voit :

Ca me scotche, un talent pareil.

Sans oublier bien entendu:
L’homme à la sucette, de Pablo Picasso oeuf course


Three Men Walking, de Giacometti.

Il y en a tellement, c’est injuste pour les autres…
Pour le plaisir, un peu d’art Oriental (Coréen ou Thaïlandais, j’ai oublié)

… et océanien.

Soupir. Il faut quand même faire quelque chose pour Petite Louloute qui commence à dépérir : par où la sortie ? A mon plus grand bonheur, on ne la trouve pas toute de suite, on tourne au moins une demi-heure avant d’enfin se retrouver dans le grand hall.

A la sortie, les estomacs crient famine.
On a bien grignoté un petit gâteau à l’un des cafés du musée, mais rien de bien folichon.
Un red velvet cupcake (quand je demande au mec derrière le comptoir ce que c’est qu’un red velvet cupcake, il est incapable de me le dire… Je sais maintenant que c’est un cupcake au chocolat avec une bonne rasade de colorant rouge!), un apple and cinnamon cupcake trop sucré (on a dû racler le icing tellement il y en avait, tellement que c’était trop sucré !).


On a faim,donc. Ca fait plusieurs jours que ça me titille : direction Chinatown !!! Maintenant qu’on maîtrise bien les stations de métro et changements divers, en un quart d’heure on y sera.

On sort à la station Canal Street, et là… On débarque dans un autre monde. Combien de visages différents cette ville peut-elle donc revêtir ???
En guise d’accueil :


Non, pas de spécialités asiats, toujours les mêmes hamburgers 🙂

On plonge en Chine: pancartes, prix, publicités sont écrits en chinois. Des étals de produits chinois exhalent leurs parfums (plus ou moins agréables) à chaque coin de rue.Des Chinois nous haranguent sur le pas de leur boutique, dans une langue mystérieuse (sûrement du chinois ! :-D) qui fait que moi, la bilingue, je me retrouve complètement paumée (et j’aime pas ça !!! :-)). Je crois que certains, à la façon un peu louche qu’ils ont de nous accoster, doivent nous proposer des contrefaçons de grandes marques. Bref, la Chine, je vous dis !!!


Un étal de légumes: patates douces, ignames, bambou (oui, oui, pour manger, pas pour décorer !)…

Ca se corse avec cet étal de poissons séchés… Bhiiii, je respire avec la bouche… J’aime bien goûter les trucs locaux, mais là, j’sais pas, j’aime bien ne pas goûter 😀

On se balade, de rues en rues, complètement paumés devant les écritaux incompréhensibles. Je me mets en tête de trouver une bonne Dumpling House, ces restos où on peut grignoter des petites bouchées (frites ou vapeur) jusqu’à plus faim. Mais là, une chose bizarre arrive.

On traverse une rue, et sans rien comprendre, on se retrouve… en Italy !!!

Chinatown et Little Italy sont en effet des quartiers très TRES voisins. Soudain, les panneaux en écriture bizarre sont remplacés par des « Tiramisu, Alexandro, Tutti Frutti y Tutti Quanti« . Les pizzaïolo nous interpellent en nous disant qu’ilsont « la cucina italiana la meillora », y « la lasagna al forno del mundo » y blablabla…
Il y en a même un qui nous parle en espagnol, on doit avoir des têtes d’ibériques (Surtout moi… Remarque, avec les kilos de jambon serrano que j’ai pu manger dans ma vie, ça se pourrait, à la fin).

Certains ont l’air aussi italiens que moi j’ai l’air suédoise.

C’est ce que j’aime, à New York. Les nationalités se mêlent, se superposent, se mélangent, et finalement s’effacent.
Ici, malgré l’accent, les gens sont New Yorkais.

Bon, quand même, les bornes d’incendie sont aux couleurs de l’Italie !

On repart vers Chinatown, et je finis par trouver la Dumpling House que je voulais. D’ailleurs, pas de risque de se tromper, elle s’appelle « Excellent Dumpling House« . Ils oseraient pas nous mentir, quand même ???


Sur la vitrine du restaurant, quelques photocopies d’articles élogieux parus dans le journal, des pubs types « Petit Futé ». Et puis le menu a l’air… Heu, à mourir, ce n’est pas le mot. C’est bon pour moi, on entre.


Désolée, il était trop grand… je l’ai pris en deux fois, pardon pour le montage un peu bidon…

Le thé est encore une fois à volonté. Enfin, même pas, puisqu’on n’a même pas le temps d’exprimer une quelconque volonté : dès que la théière se vide un peu, un serveur surgit de nulle part et nous en emmène une pleine. Comme je n’ai aucune idée de ce que je dois commander (trop, trop, TROP de choix !!! Le menu qu’il nous servent à table fait le triple de celui qui est affiché dehors), je laisse faire le serveur (je ne comprends même pas ce qu’il dit, mais lui apparemment a saisi mon message). Et j’ai bien fait de lui faire confiance…


Des scalion pancakes : des sortes de crêpes frites, un peu feuillettées, parfumées à la ciboulette. Un régal, à trempouiller dans une sauce. J’ai ramené une recette, assez délicieuse ! Cliquez ici pour faire vos propres scalion pancakes !

Shumai : steamed pork dumplings (bouchons de porc à la vapeur), and chicken fried dumplings (bouchées frites au poulet).

Steamed crabmeat with shrimp dumpling (bouchée vapeur à la chair de crabe et morceaux de crevettes). C‘est de la vraie chair de crabe, pas du surimi… 🙂

Sizzling chicken fried rice thai style (riz sauté mode thaï, au poulet grésillant, servi sur plaque chauffante).

Est-il besoin de le préciser ?
Le tout est … FAN-TAS-TIC !!! Hyper frais, hyper bon, hyper varié en goûts.
Le paradis de Véro.

Pompon sur le dumpling: à nous quatre, on s’en sort pour 40 misérables dollars, tip included.
C’est malin, il va falloir qu’on y retourne pour tous les autres repas, maintenant !

La nuit est bien tombée.
On est tous crevés. Allez hop, un coup de métro.
Ahhh, on a peut-être été trop vite pour attraper notre train, on se retrouve trois stations trop loin. « Ben comment ça, il s’est pas arrêté à la 50th !!!? »

Heureusement, comme d’habitude, une New Yorkaise voit notre mine contrite et vient à notre secours. Elle nous remet sur le bon chemin, et nous précise « For the 50th street, you want to take number 1 !!! » Elle articule à mort, on est classés dans la catégorie des tourismes débiles pour de bon. Thank you very much, ma’am 🙂

 

Petite leçon du jour : pour un train qui s’arrête à toutes les stations, on prend la ligne « local ». Pour un express, qui suit la même ligne mais s’arrête seulement toutes les trois ou quatres stations, on prend… ben la ligne « express » !
Bah oui. C’est simple pourtant, c’est marqué !!!

Même quand on est perdus dans le métro, la musique adoucit les moeurs.

Les filles lui filent les quarters qui traînent dans nos poches.
Il nous joue « La panthère rose ».
En mieux que la vrai.

J’veux pas partir.

 

 

 

 

À propos de Véro

Maman, maîtresse et cuisinière. Ce blog suit mes aventures culinaires depuis 2006. Bordeaux, Java, Nouméa, tout ça dans ma cuisine ! Cuisine du monde, cuisine de grand-mère, cuisine du coeur... Bienvenue !
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