Yaourts vanille, citron et érable – Le pacte anti-surimi

 

Il y a quelques temps Audrey s’insurgeait contre la composition des yaourts du commerce, et disait qu’il valait mieux les faire soi-même.
J’ai sauté sur l’occaz pour lui proposer un deal: « J’achète une yaourtière, et toi tu n’achètes plus de surimi! » (ça se passe dans les commentaires)

Elle a accepté le deal, donc voici mes yaourts ! (depuis je flique ses bentos et entrées diverses, lol, mais pas besoin apparemment car elle s’y tient !).

J’entends déjà certains me dire: « On le sait, que c’est de la merde, mais on aime ça quand même, après tout on fait ce qu’on veut« .
Loin de moi l’idée de jouer les empêcheurs de tourner en rond, moi quand je me grille une cigarette occasionnelle loin de toutes bronches de non-fumeurs j’ai horreur qu’on me dise « C’est pas bon pour ta santé, gnagnagna… »

Si le cas du surimi ne concernait que la santé de ceux qui le consomment, après tout… Mais quand on sait que les poissons sont en train de devenir une denrée rare dans nos océans, comment accepter qu’on en pêche pour fabriquer ces produits de piètre qualité? Car contrairement aux idées qui sont qu’on n’utilise que les restes de poissons pour fabriquer le surimi, certains fabricants se targuent de n’utiliser que des beaux filets de merlans ou de colins sauvages. Comment accepter même qu’on pêche des poissons pour nourrir les poissons d’élevage qui serviront à fabriquer ces batonnets ?

Je ne le cacherai pas, j’ai jadis, aux temps lointains pré-bloguères, consommé du surimi, dans mes salades ou en apéro. Ma fille surtout adorait ça. Mais ouvrir ce blog m’a menée à m’interroger sur la qualité des produits que j’achète et cuisine, à en apprendre énormément sur le « bien consommer », et en ce qui concerne les produits de la mer il est évident que Patrick a eu une influence capitale (début de la prise de conscience ici clic !).

Aujourd’hui, plutôt qu’un paquet de surimi, dégueu par sa composition (seulement 38 % de poisson !!), je suis fière d’acheter un produit de la mer digne de ce nom. Un beau poisson frais, des crevettes, encore des crevettes, toujours des crevettes ! (lol)ou même un beau crabe ou des coquillages. Oui, c’est plus long à préparer, il faut faire un peu plus qu’ouvrir le sachet, mais le plaisir est décuplé ! Et surtout l’idée de responsabilité envers ceux qui devront assumer les conséquences de mauvais choix de consommation de la part de nos générations, me fait définitivement dire « Le surimi ne passera pas !! » (vous le saviez déjà, j’ai résolument une âme de révolutionnaire lol).

En plus quand je lis certaines pubs qui voudraient nous faire croire que le surimi est meilleur pour la santé que le poisson, et qu’il faudrait en nourrir nos enfants dès l’âge de 1 an, ben je suis contente de ne pas tomber dans le piège à cons.
On se plaint déjà que les enfants des villes dessinent des poissons carrés et panés… Bientôt ils ne sauront même plus quel goût a le poisson…

Voilà pour la diatribe… (ouf ! disent certains !! Oui, je suis une incurable maîtresse d’école donneuse de leçons !! lol) !

Edit du 19 juillet: allez voir cette excellente BD sur le surimi chez BouletCorp… et merci à Rirou qui m’a donné le lien en commentaires ! 🙂

Place aux yaourts

La recette de base pour 8 yaourts :
1litre de lait entier – 1 yaourt nature (non sucré)

– Mélanger le yaourt et le litre de lait.
– Remplir les 8 pots en verre.
– Mettre en yaourtière pour au moins huit heures (sans les couvercles !!).
– Mettre au frais (avec les couvercles !!)  au moins 3 heures avant de consommer.


Pour sucrer, je mets 5 cuillères à soupe de sucre, et si j’utilise un produit sucré comme le sirop d’érable, je réduis le sucre d’autant.

Yaourt à la vanille.
– Faire chauffer le lait avec une gousse de vanille fendue en deux et grattée.
– Laisser refroidir le lait avant de le mélanger au yaourt et à 5 càs de sucre de canne.
– Mettre en yaourtière.
Remarque: il faudrait passer le lait infusé à la vanille pour ne pas avoir les petits grains de vanille dans les yaourts, mais je suis flemmarde, et finalement j’aime bien les petits grains de vanille…


Yaourts au citron
– Faire chauffer le lait avec le zeste d’un citron jaune.
– Laisser refroidir, passer le lait, puis le mélanger au yaourt et au sucre.
– Mettre en yaourtière.

Yaourt au sirop et sucre d’érable.
– Mélanger le lait avec le yaourt.
– Ajouter 5 cuillères à soupe de sirop d’érable, et seulement 1 cuillère à soupe de sucre d’érable réduit en poudre.
– Mettre en yaourtière et laisser prendre.
– Au moment de déguster, parsemer de pépites de sucre écrasées.

Pour les Bordelais que ça intéresse, j’ai trouvé ces pépites à la boutique Epicerie Métisse, à Cenon (yeah ! La rive droite, c’est bath !!).

Pour ceux que ça intéresse (ou celles, surtout), j’ai essayé de faire mes yaourts avec du lait demi-écrémé. La notice de la yaourtière préconisait de rajouter un peu de lait en poudre dans les yaourts au lait écrémé, et Audrey me l’a confirmé. En effet, sans lait en poudre, les yaourts ne prennent pas et restent tout liquides.
Avec le lait demi-écrémé, donc, ajouter 4 cuillères à soupe de lait en poudre.

J’ai également testé avec du lait de riz: 500ml de lait entier, 500ml de lait de riz, sucre. Le résultat est encore un peu liquide, mais délicieux… Je dois encore tester le lait de soja, le lait d’amandes…

Et pour pleins d’idées de yaourts, une amie m’a offert le joli livre de Samania… Je n’ai pas fini de me régaler !!

Oh, et j’allais oublier: bons feux d’artifice !!!

 

À propos de Véro

Maman, maîtresse et cuisinière. Ce blog suit mes aventures culinaires depuis 2006. Bordeaux, Java, Nouméa, tout ça dans ma cuisine ! Cuisine du monde, cuisine de grand-mère, cuisine du coeur... Bienvenue !
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