Que c’est bête, de vieillir, mais que c’est bête.
Prenez mon appétit, par exemple.
Il y a dix ans, à Noël, je préparais un apéro, une entrée de poisson, une entrée de foie gras, un plat, un plateau de fromages et un dessert. Normal, quoi, Noël ! Et faites-moi confiance, ça nous prenait toute la soirée, mais je ne loupais aucune étape au moment de déguster ! Je me resservais, je sauçais, ce qui impliquait qu’en plus je mangeais du pain ! Une fois toutes ces victuailles englouties il m’arrivait même d’avoir une petite faim de chocolat au moment du café. Doudou disait « Mais non, t’as pas faim, c’est de la gourmandise. » Mais moi, je savais : j’avais encore une petite faim.
Un gouffre sans fond, une santé d’enfer. Continuer la lecture